tag:blogger.com,1999:blog-46533811775709283742024-03-13T16:32:41.131+01:00La plèbe, hâte ! déjà va..."Puis y a un truc qui fait masse."
Boris Bergman
<br>
"Croire, c'est vouloir avec passion..."
Michel BakounineWroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.comBlogger560125tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-22611606321058367422023-05-10T12:02:00.000+02:002023-05-10T12:02:13.799+02:00Vérole<div style="text-align: justify;"> Les copines et copains,
<br /><br /> Au fil du temps ce blog part complètement en cacahuètes, non dans son contenu en ce qui me concerne, même si les articles se sont raréfiés conséquemment à l'augmentation des infernales cadences du chagrin et peut-être à un moindre enthousiasme de ma part, mais d'un point de vue technique. Tout tombe en panne et j'ai beau chercher, je n'en trouve pas la raison :
<br /><br />
- plus de notification sur ma boîte mail des commentaires ;<br />
- plus de possibilité pour les contributeurs de commenter ;<br />
- colonne de droite des blogs amis et des mots clés reportée tout en bas, donc quasiment invisible ;<br />
- plus aucun lien possible (ouverture d'un article, blogs amis, mots clés...)...<br /><br />
Je me retrouve donc aveugle, sourd et seul dans ce blog, sans plus aucun contact possible avec les potes. Certes, sa mise à jour rédactionnelle au moins une fois par mois me permettait de m'obliger à écrire un peu, au moins pour mes micro-fiches de lecture. Mais si je ne peux plus partager ni échanger, ce n'est plus très intéressant, et je peux aussi bien me faire un peu violence pour rédiger ces "fiches" sur papier libre ou page de traitement de texte.</div><div style="text-align: justify;"> <br />
Je vais donc mettre un terme à l'alimentation de ce blog, comme pas mal de confrères l'ont fait avant moi, mais pour d'autres raisons. Cela me permettra peut-être aussi de revenir à mon activité rédactionnelle d'avant la création de <i>La Plèbe</i> le 30 janvier 2015 (comme le temps passe bordel !) à savoir... rédiger des commentaires chez les autres ! Je pourrai aussi m'amuser à me relire depuis le début. Lire plus, tout simplement. Ou agir plus pour la révolution... J'avais pensé créer un autre blog mais j'avoue que l'idée m'a fatigué dès sa naissance, et puis, Google... cette épine dans le pied de ma conscience radicalement anti-GAFAM, NATU, et capitaliste plus généralement. </div><div style="text-align: justify;"><br />
Comme pour d'autres, ces adieux ne seront-ils finalement pas définitifs, et ne s'agira-t-il que d'un faux départ ? Il me faudra alors dans ce cas vraiment un dépanneur... </div><div style="text-align: justify;"><br />
À bientôt sur vos blogs, sur une manif ou un blocage, un tatami, un concert de jazz, une librairie ou une forêt... À bientôt dans ce vaste monde, au hasard d'un croisement de nos aventures à venir !
<br /> <br />
Votre Wroblewski.</div>
Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-69485159267956505222023-04-20T17:07:00.012+02:002023-05-10T10:28:59.145+02:00La Dose de Wrobly : germinal 2023 EC<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIDmG7wwWGHwf7SwkdQ50tpe0wq8bLE__H5TdMtEmC5ZPAImaOV0YwOyn7vrZh8lXPCv6y0pjquH0gl2339rLGjAvy2-nM-mBSIvp_TQTMsC_lpja7hezhbNUTNdDyN11ax9fNhjPtJsKLQI2EIDhMhBlEWRn5scBwCE-eXApBlD5UykavsJAxQQEZ/s4032/IMG_20230420_084407.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIDmG7wwWGHwf7SwkdQ50tpe0wq8bLE__H5TdMtEmC5ZPAImaOV0YwOyn7vrZh8lXPCv6y0pjquH0gl2339rLGjAvy2-nM-mBSIvp_TQTMsC_lpja7hezhbNUTNdDyN11ax9fNhjPtJsKLQI2EIDhMhBlEWRn5scBwCE-eXApBlD5UykavsJAxQQEZ/s320/IMG_20230420_084407.jpg" width="320" /></a></div>
<b>- Franz Kafka. <i>Le Procès</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
J'ai profité d'un deuxième séjour, trente ans après le premier, à Prague, magnifique ville pleine d'Histoire et de légendes, pour relire ce chef d’œuvre d'un de mes écrivains préférés.
Flippant et drôle.<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCIkZ8qhQ9i-ud7m7FOFl1v072z0omLFB5vU947raQ-4oSeDYLzmzKGrlOQ4jmIBmkhA1gIrzwhukKLWZZPRcFFTV2_HQi-hBwe509SXogZm1DuqnJEhBtbl_czYpoHf61WNz-FYmlVrLwQQ5iQVBS7uDVD_q_HVbQ42Fmbg58dvtp9FNNppX8MhjU/s4032/IMG_20230331_150042.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCIkZ8qhQ9i-ud7m7FOFl1v072z0omLFB5vU947raQ-4oSeDYLzmzKGrlOQ4jmIBmkhA1gIrzwhukKLWZZPRcFFTV2_HQi-hBwe509SXogZm1DuqnJEhBtbl_czYpoHf61WNz-FYmlVrLwQQ5iQVBS7uDVD_q_HVbQ42Fmbg58dvtp9FNNppX8MhjU/s320/IMG_20230331_150042.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Quelle bonne surprise au musée Kafka ! Qui vois-je ? Notre grand ancien François Claudius Koënigstein, alias Ravachol ! Il se trouve que notre terroriste était célèbre à la fin du XIXème siècle en Bohême (comme dans toute l'Europe d'ailleurs a priori, traumatisée par les innombrables attentas anarchistes, de l'assassinat de Sissi à celui de Sadi Carnot en passant par de multiples autres actes individuels justiciers, dont on ne mesure plus vraiement l'ampleur aujourd'hui) suite à ses hauts faits contre des magistrats persécuteurs du prolétariat révolutionnaire. Quand le petit Franz se rebellait un peu trop contre le cuisinier de ses parents qui l'emmenait à l'école le matin, ce dernier le traitait de Ravachol, ravigotant stigmate !
</span><br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkT9CT7A4KIF8grLoXA5HVrGW5QbTLsJMewy4Keb85nzvhSH1dVa9DLp6m4FZkbMq09KkhFXOiKE2frdbstKUrzJid2CaDaWhEO2MvMBco9noxrfSuHtUvrVMVOQFT-G9sBB3fTPj3QfDhSburl_QnnpnuF3TO5JTV_7DgwM1s2q591AhuRyVWuTdm/s4032/IMG_20230331_113542.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3016" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkT9CT7A4KIF8grLoXA5HVrGW5QbTLsJMewy4Keb85nzvhSH1dVa9DLp6m4FZkbMq09KkhFXOiKE2frdbstKUrzJid2CaDaWhEO2MvMBco9noxrfSuHtUvrVMVOQFT-G9sBB3fTPj3QfDhSburl_QnnpnuF3TO5JTV_7DgwM1s2q591AhuRyVWuTdm/s320/IMG_20230331_113542.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Kafka sur les épaules d'un homme sans tête. Cette sculpture mesure 3,75 mètres de hauteur, a été sculptée par Jaroslav Rona en 2003 à l'occasion du 120ème anniversaire de la naissance de Kafka, et s'inspire d'un rêve de l'écrivain tchèque de langue allemande, qu'il avait décrit dans un texte.</span>
<br /></div></div><div>
<br />
<b>- Arthur Miller.- <i>Les Sorcières de Salem</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Après <i>Vu du pont</i> et <i>Je me souviens de deux lundis</i> en germinal 2021, mon troisième Miller (non, pas Henry, plutôt Arthur, en l’occurrence). Glaçant, effrayant, tiré d'une histoire vraie de chasse aux sorcières en 1692 dans le Massachusetts à l'issue de laquelle 25 personnes furent exécutées. Quand le capitalisme naissant et le patriarcat, alliés à la religion et à la superstition, accomplissent une forme de génocide (féminicide) pour asseoir leur suprématie.
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR9RAnBIiBamiYqiKRJgxQqmpSI43-opP5TTZ7yb6tQH9l1KMUD7yaRWZt2CEyqxtGRnmTYEDgbfg18kXz15u3HfxWxnMC6W2yytxU0PTGpqq_B4nmsNxQqobUN4A_g9c35WKbBZ2njl0xFwOvHysBF1NC4DRytp77XyPRftKUNr0-vJCihTWZZpfO/s4032/IMG_20230420_084424.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR9RAnBIiBamiYqiKRJgxQqmpSI43-opP5TTZ7yb6tQH9l1KMUD7yaRWZt2CEyqxtGRnmTYEDgbfg18kXz15u3HfxWxnMC6W2yytxU0PTGpqq_B4nmsNxQqobUN4A_g9c35WKbBZ2njl0xFwOvHysBF1NC4DRytp77XyPRftKUNr0-vJCihTWZZpfO/s320/IMG_20230420_084424.jpg" width="320" /></a></div>
<b>- Lois McMaster Bujold.- <i>Immunités diplomatiques</i> / <i>L'Alliance</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Plus qu'un roman après ces deux-là et je pourrai reprendre mon propre programme de lecture, de la littérature, de la poésie, de la philo, des documentaires de critique radicale, des polars sociaux ou politiques, de la BD, des langues étrangères ou autre, mais selon mon propre agenda et mes propres désirs ! Je rappelle que la saga Vorkosigan m'a été prêtée et que je suis ravi d'avoir découvert ces romans que je n'aurais jamais lus sans cela, que j'y ai pris parfois du plaisir, parfois moins. Mais j'ai hâte et suis content d'arriver au bout !
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidiLGXIR1kFKsnyGGyKHmL43fcFI0tJW4lnmT25lVvcL8NzpvDQ0t79ljxzR_WN8nn3BXGQWyvsigMDpbSZl19s8DyMbkVZgrTHyznazNdVyyn0TELDaplg_9uZy1CCiteWyi82ig0Em7ASkdB43xfjwNVfPCRD4NGCwE86FVK2VaZz9leWOebG8y4/s4032/IMG_20230420_084444.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidiLGXIR1kFKsnyGGyKHmL43fcFI0tJW4lnmT25lVvcL8NzpvDQ0t79ljxzR_WN8nn3BXGQWyvsigMDpbSZl19s8DyMbkVZgrTHyznazNdVyyn0TELDaplg_9uZy1CCiteWyi82ig0Em7ASkdB43xfjwNVfPCRD4NGCwE86FVK2VaZz9leWOebG8y4/s320/IMG_20230420_084444.jpg"/></a></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-63366588282213377592023-03-20T17:04:00.002+01:002023-03-22T12:48:39.748+01:00La Dose de Wrobly : ventôse 2023 EC<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKoCx_tU84DyxAJ2JQTvXy1Ce3aTVW1MYqjIktf-rvqCUC-hIVV7N0jZmZc0TDc_-v2u31kNt3Pqbxl4kFQyA17MARf9Q0PzW59nQ0A4tlQWVYcb9dVK6A8VuzTnREugSJATCr4lFnU5Wb-9SZbLWpOgBoYiNXMEyidT4xTYeCZjAcKVH7QMZKmGbc/s4032/IMG_20230317_182335.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKoCx_tU84DyxAJ2JQTvXy1Ce3aTVW1MYqjIktf-rvqCUC-hIVV7N0jZmZc0TDc_-v2u31kNt3Pqbxl4kFQyA17MARf9Q0PzW59nQ0A4tlQWVYcb9dVK6A8VuzTnREugSJATCr4lFnU5Wb-9SZbLWpOgBoYiNXMEyidT4xTYeCZjAcKVH7QMZKmGbc/s400/IMG_20230317_182335.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<b>- Hakim Bey.- Zone interdite.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
<i> L'ordure capitaliste est ce rat, ce bâtard, qui vous parle de "joindre et de toucher quelqu'un" avec un téléphone, ou qui vous ordonne : "Soyez là !" Là ? Où ça ? Tout seul en face d'une saloperie de télévision ? Ces goules sorties d'un cauchemar de Lovecraft sont en train d'essayer de vous transformer, après vous avoir bien broyé, bien vidé de votre sang, en un pathétique petit rouage estropié de la machine-à-mort de l'âme humaine - et ne commençons pas à partir en de jésuitiques querelles théologiques à propos de ce que nous entendons par "âme" ! Combattez-les, combattez-les en rencontrant vos amis, pas pour consommer, ni pour produire, non, pour prendre plaisir à l'amitié - et vous aurez triomphé, au moins un temps, de la plus pernicieuse des conspirations à l'oeuvre aujourd'hui dans nos sociétés euro-américaines, cette conspiration qui œuvre à faire de vous un cadavre vivant qu'animent des prothèses et la terreur du manque, qui œuvre à faire de vous un fantôme qui hante son propre cerveau. Ce n'est pas une affaire subalterne : c'est une question d'échec ou de triomphe !</i><br /><br />Un petit livre (78 pages) passionnant, bourré d'élans du cœur, d'idées et de références de l'anarchiste ontologique Peter Lamborn Wilson, alias Hakim Bey.
<br /></div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUoLNlwfy-LT_DiBUCCrETibCoH9tejEwAKXqk5oG_HkJtwhHLF9_JS7UtN8qqU_CwbSEPcxng2SR7UdyDtbs_4TUkfC4miooJX6EbSR2faMEJY9LLbxm_p4i6fr0VRlGJI5kZSHpvTqSoSyqwcgc0LlO00R5JDBZK5vN7EonFLVsJvUb-NSuCFEXp/s696/Lascaux.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="500" data-original-width="696" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUoLNlwfy-LT_DiBUCCrETibCoH9tejEwAKXqk5oG_HkJtwhHLF9_JS7UtN8qqU_CwbSEPcxng2SR7UdyDtbs_4TUkfC4miooJX6EbSR2faMEJY9LLbxm_p4i6fr0VRlGJI5kZSHpvTqSoSyqwcgc0LlO00R5JDBZK5vN7EonFLVsJvUb-NSuCFEXp/s400/Lascaux.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">"La fin du moderne ne signifie pas un retour au paléolithique mais un retour du paléolithique."</span><br /></div>
<div>
<br />
<b>- Lois Mc Master Bujold.- <i>Ekaterin</i> / <i>Le Poison du mariage</i>.</b>
<br /></div><div><div style="text-align: justify;"> La suite de la saga Vorkosigan est proprement hilarante, sans préjudice du suspense et d'une galerie de personnages tous mieux dessinés les uns que les autres.
</div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9uOLiCe88misc1hiej4ID8fB2Lm36gZUWIpLcBJB9ODTq0ffUttFY1lgI9huMkohA7-Z_mVQ3a6LtZf6mZKtlH9JE87La1wKf9ho1qJ9mwHuTwN1IQcIjS1WTCcGejfWs2setOpvwCVUmKsEbMwrTagilHFRDTV8oVuEUdVEjm_gtF9p_iAX1iDSa/s600/punaise.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="450" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9uOLiCe88misc1hiej4ID8fB2Lm36gZUWIpLcBJB9ODTq0ffUttFY1lgI9huMkohA7-Z_mVQ3a6LtZf6mZKtlH9JE87La1wKf9ho1qJ9mwHuTwN1IQcIjS1WTCcGejfWs2setOpvwCVUmKsEbMwrTagilHFRDTV8oVuEUdVEjm_gtF9p_iAX1iDSa/s400/punaise.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: small;">"On dirait un croisement entre un cafard, un termite et... et... et une pustule." [...] Heureusement qu'ils n'avaient pas montré à Miles une colonie entière de punaises à beurre ou, pis encore, une reine. [...] "C'est comme du miel, expliqua courageusement Mark. Un peu différent."</span></i></div>
</div></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-85293776014278929092023-02-22T12:24:00.002+01:002023-02-22T12:26:26.982+01:00La Dose de Wrobly : pluviôse 2023 EC<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFg7uEkwC6donuPxLXNsb_wdWqZKTCOjWV9FG7SWPTSJB1cGuDSYpwmrBiQIZaRKaX-Qs3bIoxprxdHgXNpFpZgrNM9xkhM6qLY8lO9LicQVAKGo_NrIp1hW3GrS7LiRcomPtCmxgOP1cVtwAKHUqRd4fYWDYUq0IX_1h5RTE61n3eZkk45Idrq_D5/s1011/Redon.golden-cell.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1011" data-original-width="814" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFg7uEkwC6donuPxLXNsb_wdWqZKTCOjWV9FG7SWPTSJB1cGuDSYpwmrBiQIZaRKaX-Qs3bIoxprxdHgXNpFpZgrNM9xkhM6qLY8lO9LicQVAKGo_NrIp1hW3GrS7LiRcomPtCmxgOP1cVtwAKHUqRd4fYWDYUq0IX_1h5RTE61n3eZkk45Idrq_D5/s320/Redon.golden-cell.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Odilon Redon.- <i>La Cellule d'or</i>.</span>
<br /></div><div><br />
<b>- Walter Benjamin.- <i>Rêves</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
"Une tradition populaire met en garde contre l’idée de raconter ses rêves le matin, à jeun. Dans cet état, en effet, l’homme éveillé est encore sous l’emprise du rêve. Car la toilette ne rappelle à la lumière que la surface du corps et ses fonctions motrices visibles, alors que, dans les couches inférieures, pendant que nous faisons notre toilette, la pénombre grise du rêve persiste et se renforce même dans l’isolement de la première heure de veille. Celui qui appréhende d’entrer en contact avec le jour, que ce soit par peur des hommes ou parce qu’il veut se recueillir, peu importe, ne désire pas manger et dédaigne le petit déjeuner. Il évite ainsi la rupture entre le monde de la nuit et celui du jour. Une précaution qui ne se justifie que si l’on consume le rêve dans une tâche exigeant concentration, à défaut de le consumer dans la prière, mais qui peut conduire, autrement, à une confusion des rythmes de vie. Dans cette représentation, transcrire ses rêves est funeste, car l’homme, encore à moitié complice du rêve, le trahit avec ses mots et doit s’attendre à ce qu’il se venge. Pour le dire dans le langage d’aujourd’hui : il se trahit lui-même. Il a quitté la protection de la naïveté onirique et s’abandonne à lui-même en touchant à ses visions de rêve sans les maîtriser. Car c’est seulement de l’autre rive, dans la clarté du jour, qu’on peut raconter le rêve, à l’aide d’un souvenir capable de le maîtriser. Cet au-delà du rêve ne peut être atteint que par une purification analogue à la toilette et pourtant totalement différente d’elle. Cette purification passe par l’estomac. L’homme à jeun parle encore du rêve comme s’il parlait dans son sommeil."
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvttxSLfkbkYi-LuF7-N_7phzHvTjz-emT4pqfR8_Q4XSbA2zcN64t-VOSuWL-x5kSuvTssDPG1AVw-PfwnDRZ1Eq2kuPLhkG8milB2yld0gCaCXX6SXi0jpST56SvkFCUUrWqpw8IaJ_WmrFqP4SQ9zx9cmg_jrU6zyQTj4n1ujcCJz56NuXKXCXS/s1200/Mondnacht-LG.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="903" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvttxSLfkbkYi-LuF7-N_7phzHvTjz-emT4pqfR8_Q4XSbA2zcN64t-VOSuWL-x5kSuvTssDPG1AVw-PfwnDRZ1Eq2kuPLhkG8milB2yld0gCaCXX6SXi0jpST56SvkFCUUrWqpw8IaJ_WmrFqP4SQ9zx9cmg_jrU6zyQTj4n1ujcCJz56NuXKXCXS/s320/Mondnacht-LG.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Albert Welti. <i><i>Nuit de lune</i> [<i>Mondnacht</i>]</i>.</span>
<br /></div></div><div>
<br />
<b>- Lois McMaster Bujold.- <i>Komarr</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Grand plaisir de retrouver Miles Vorkosigan, viré des services secrets mais désormais Lord Auditeur de Barrayar, débarquer sur la planète Komarr pour y enquêter sur la destruction de son miroir solaire. Il y rencontre une famille à l'homme manipulateur et agressif, mais dont la femme n'est pas sans l'attirer puissamment... Je débute donc dans le suspense le tome 5 de la saga !
</div>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgszFfDOxol_r_HG4mCf_YQReF802opWQPyumVqzXF92cEVk4XLQKNK9ZVK5PTCzc46V9wWXVmjaaQXAJw-3QRELg5Q2EsOTaJEBuAOG1Cg3umEeLvgRZUnF_qY61WtkqgMNBe-pUT040w9q-t5ebOXfCyofnFvzAJKYE9fn6NX2U9KMM8qPB7pXxLK/s4032/IMG_20230220_122324.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgszFfDOxol_r_HG4mCf_YQReF802opWQPyumVqzXF92cEVk4XLQKNK9ZVK5PTCzc46V9wWXVmjaaQXAJw-3QRELg5Q2EsOTaJEBuAOG1Cg3umEeLvgRZUnF_qY61WtkqgMNBe-pUT040w9q-t5ebOXfCyofnFvzAJKYE9fn6NX2U9KMM8qPB7pXxLK/s320/IMG_20230220_122324.jpg" width="320" /></a></div>
Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-22127593895480618342023-02-10T16:23:00.006+01:002023-02-10T16:23:41.989+01:00Fourier est en deuil.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighAWB0CKO6H_BOToshXNR1AB0AsUJprvjq23FLuiARmKt7NgvIq_avAbc9ob8BwCCoYJEc2_mrD_5TnHR00sgoQkUeD6MWtA-nYeSRX4ow9UlQr2-rvMLz0VFqvncjc-hLf9qFyIYbZzhaV_qXqchWErsvMshKGfgbZAudmBrFutN40aUTDtnRo9-/s480/charles_fourier_large-3686815569.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighAWB0CKO6H_BOToshXNR1AB0AsUJprvjq23FLuiARmKt7NgvIq_avAbc9ob8BwCCoYJEc2_mrD_5TnHR00sgoQkUeD6MWtA-nYeSRX4ow9UlQr2-rvMLz0VFqvncjc-hLf9qFyIYbZzhaV_qXqchWErsvMshKGfgbZAudmBrFutN40aUTDtnRo9-/s320/charles_fourier_large-3686815569.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Moi, Charles Fourier, m'associe aux membres du département de philosophie de l'Université Paris 8 de Saint-Denis afin de vous faire part du décès de René Schérer, survenu le 1er février 2023, et vous partage ce message rédigé par ses collègues Stéphane Douailler et Emmanuel Pehau.
</span><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">
<br />
<i>Le département de philosophie de l’Université Paris 8 a la tristesse d’annoncer le décès de René Schérer survenu le 1erfévrier 2023. Un moment de recueillement à la chambre funéraire de Châtillon a réuni hier ses proches, collègues et ami.es, avant que son corps ne rejoigne la ville de Tulle où il sera inhumé dans un caveau familial.
<br /><br />
René Schérer appartenait à la génération fondatrice à la fois de notre université (à travers le Centre Expérimental de Vincennes, dont il occupa souvent les bâtiments administratifs sans jamais y siéger) et de notre département (où il enseigna dès le premier semestre). Entré pour enseigner (bientôt par les actes autant que par la parole) la "critique de l'idéologie pédagogique", il devint un réformateur autant qu'un agitateur de l'institution en fondant, avec Châtelet, Deleuze et Lyotard l'Institut Polytechnique de Philosophie (qui permit de délivrer des diplômes de valeur, en particulier à la population étudiante d'origine étrangère, dans un département alors privé d'habilitation nationale), avant de reprendre, après la mort de son camarade de tous les combats, François Châtelet, la reconstruction et la réhabilitation du cursus de philosophie. Il sera le premier responsable, du milieu des années 1980 au début des années 1990, de la formation doctorale en philosophie, d'abord seul puis, après sa retraite, comme conseiller de son complice en phénoménologie Arion Kelkel.
<br /><br />
S’il fut l’un des premiers à rejoindre le Centre expérimental de Vincennes, il fut peut-être aussi celui qui honora jusque dans l’âge le plus avancé la mission d’enseignement et de recherche qu’il avait alors acceptée. Ce n’est qu’après 2018, alors qu’il voyait arriver le moment de devenir centenaire, qu’il mit fin à son célèbre séminaire. Lorsque le jeudi soir René Schérer, entouré de quelques étudiant.es, arrivait au département de philosophie, quelque chose comme une autre temporalité sensible s’installait. Se faisant entendre depuis un espace circonscrit imposé par la relative surdité de René, une voix d’une tonalité très particulière s’élevait, instituait une scène inimitable d’écoute et d’échange, agrégeait autour d’elle comme autour d’un colombarium qui aurait été conçu pour donner leur envol à des idées philosophiques inouïes.
<br /><br />
René Schérer laisse une œuvre importante composée de près d’une trentaine de livres publiés en nom propre ou en collaboration entre 1961 et 2017, qui l’aura mené d’un travail de présentation et de traduction de la phénoménologie husserlienne comprenant notamment la mise à la disposition du public français des quatre volumes des Recherches Logiques de Husserl vers l’analyse philosophique de la communication prise pour sujet de sa thèse, avant que l’impact des événements de 1968 sur les tâches, méthodes et horizons qui s’ouvraient au travail philosophique ne l’oriente vers un long et personnel chemin de réflexion, où, s’aidant de Charles Fourier, Gabriel Tarde et Gilles Deleuze, il ne cessera de remettre sur le chantier la question du mode de fabrication des sujets humains et des rapports que crée et autorise entre eux une civilisation qui se laisse régulièrement convaincre de s’en tenir aux schémas de compréhension qu’elle a déjà plaqués sur le miroitement infini de la vie. Accordant une attention exceptionnelle aux possibles dont le désir multiforme de « changer de vie et de société » d’après 1968 ne cessa de produire des images variées, il se reconnut dans la tâche d’entreprendre l’édification d’un imaginaire rigoureux dans lequel l’homosexualité, admise à prendre le rôle et la fonction de donnée immédiate de la conscience, apprendrait à impulser un examen de grande ampleur critique, utopique, poétique des catégories et constructions des sciences humaines et sociales qui connaissaient au cours des mêmes années un essor et un renouvellement considérables. Les reconfigurations qu’il proposa de la question éducative et de la question de l’hospitalité se sont propagées au-delà des frontières.
<br /><br />
Outre ses livres et ses nombreuses conférences, pour partie perdues, quatre films tournés entre 1975 et 2016 continueront d’attester jusque dans la mémoire de la contre-culture l’autre manière de voir ainsi que l’autre ambition de penser que René Schérer essaya de faire advenir. </i></div><div><br /><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Bibliographie partielle et partiale :</b>
<br />
<i>Charles Fourier ou la Contestation globale</i>, Paris, Seghers, 1970; réédition Paris, Séguier, 1996.<br />
<i>L’Âme atomique. Pour une esthétique d’ère nucléaire</i> (avec Guy Hocquenghem), Paris, Albin Michel, 1986.<br />
<i>Pari sur l’impossible. Études fouriéristes</i>, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 1989.<br />
<i>L’Écosophie de Charles Fourier</i>, Paris, Economica, 2001.<br />
<i>En quête de réel. Réflexions sur le droit de punir, le fouriérisme et quelques autres thèmes – Entretien avec Tony Ferri</i>, Paris, L'Harmattan, 2014.<br />
<i>Fouriériste aujourd'hui</i>, suivi de <i>Études et témoignages</i>, sous la dir. de Yannick Beaubatie, Tulle, Éditions Mille Sources, 2017.<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPVscOcD4Fu90DRvCOtulC9pi3whBka5n54lFtE7mHkoflfg969P9lfYX9KVK3zusnPPYHV-ZGegJ61miXxI0zTm5KXcXzSQHUqj7q6xRxw9ebGE1SHN1MIwCoH7j5p698bKWiprvvPLU1h2RPVtgLOFsYe2Ug3jPVWNemeRuezgdHjeNMWXp6K6Iz/s350/Ren%C3%A9_Sch%C3%A9rer_%281983%29.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="350" data-original-width="260" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPVscOcD4Fu90DRvCOtulC9pi3whBka5n54lFtE7mHkoflfg969P9lfYX9KVK3zusnPPYHV-ZGegJ61miXxI0zTm5KXcXzSQHUqj7q6xRxw9ebGE1SHN1MIwCoH7j5p698bKWiprvvPLU1h2RPVtgLOFsYe2Ug3jPVWNemeRuezgdHjeNMWXp6K6Iz/s320/Ren%C3%A9_Sch%C3%A9rer_%281983%29.jpg" /></a></div>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-26571136403865995612023-01-23T10:16:00.000+01:002023-01-23T10:16:51.090+01:00La Dose de Wrobly : nivôse 2022 - 2023 EC<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosRen5K7q_kF9DMQyBGZPRxavTlgrk-uAvwu6rUGjs1H8_cmV3lBb1Llet3MxXLwZMdh4ig8Hp6zyyjT-icyYMWHnZ1D11bp6CR-hbKnHgK5BN5JgXw7qzlKvV-pKK6zqc-5HFJG_njYNE8RSV95Y8LC-8sh-q09mNMO0jlLkjmhT2WqJ6WTdlFuu/s4032/IMG_20230120_135923.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosRen5K7q_kF9DMQyBGZPRxavTlgrk-uAvwu6rUGjs1H8_cmV3lBb1Llet3MxXLwZMdh4ig8Hp6zyyjT-icyYMWHnZ1D11bp6CR-hbKnHgK5BN5JgXw7qzlKvV-pKK6zqc-5HFJG_njYNE8RSV95Y8LC-8sh-q09mNMO0jlLkjmhT2WqJ6WTdlFuu/s320/IMG_20230120_135923.jpg"/></a></div><div><b> - Edgar Allan Poe.- <i>Contes - essais - poèmes</i>.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> Je poursuis la lecture de ce pavé commencé <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/09/la-dose-de-wrobly-fructidor-2022-ec.html">ici</a>. Je réalise que, à ce stade de sa vie et de son oeuvre en tout cas (tous les contes sont juxtaposés par ordre chronologique d'écriture, la compilation traditionnelle due au traducteur Baudelaire en <i>Histoires extraordinaires</i>, <i>Nouvelles histoires extraordinaires</i>, etc. étant ici ignorée), à ce stade donc, Poe est avant tout un satiriste et un parodieur. Ces contes les plus angoissants, morbides, ésotériques, merveilleux, gothiques... sont en fait des pastiches à charge des littérateurs de son temps. Même si parfois je rigole bien quand la satire devient caricaturale, je suis tout de même un peu déçu : quand j'étais minot j'avais tout lu au premier degré, et j'avais pris bien du plaisir à avoir les jetons ! Mais cela dit, certaines obsessions de l'auteur traversent quand même parfois la satire, et on aborde alors, au-delà de la critique, à une véritable littérature d'épouvante. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUpYisP_eQlIn7An8dCtoE8DJ2CSppLnA30fvMjVLirnEB8Znu1qpVOzomNI1UXf9w0iqRAotyybL15rdbJXZ7-7ng9ywRCXC7boZWWo0PxctqyWrtzz_4sPC00zMWnROBg4G11xhU7_Y_d26t31vSH_lyY-XIKnzCNPXbxZBjjds_sXXd8WMrDt2C/s4032/IMG_20230120_135932.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUpYisP_eQlIn7An8dCtoE8DJ2CSppLnA30fvMjVLirnEB8Znu1qpVOzomNI1UXf9w0iqRAotyybL15rdbJXZ7-7ng9ywRCXC7boZWWo0PxctqyWrtzz_4sPC00zMWnROBg4G11xhU7_Y_d26t31vSH_lyY-XIKnzCNPXbxZBjjds_sXXd8WMrDt2C/s320/IMG_20230120_135932.jpg"/></a></div>
<br />
<b> - Thierry Jonquet.- <i>Jours tranquilles à Belleville</i>.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> Jonquet est peut-être mon auteur de polar français préféré, un virtuose de l'angoisse et du suspense, doublé d'une exposition des saloperies de notre monde, à la fois réaliste et gore dans l'effet loupe de sa focale littéraire. J'ai tout lu maintenant, sauf le truc posthume reconstitué, ça sent trop le business. Mais là il est un peu déconcertant. Il enfonce des portes ouvertes (la misère ne tire pas vers le haut, fait de ses victimes des personnes moins policées que qui bénéficie d'un certain confort et d'une certaine liberté, la jeunesse dépossédée devient parfois turbulente, trompant son ennui par des jeux dangeureux, avec de possibles dérives maffieuses, violentes, ou bien des chutes dans les paradis artiriciels durs... en restant souvent éloignée de la culture révolutionnaire généreuse, comme les autres classes ou sous-classes d'ailleurs, puisque l'idéologie de prédation de la classe dominante est l'idéologie dominante, y compris, et avec la brutalité que leur condition peut créer, celle des classes dites dangereuses. Après avoir emménagé à Belleville dans un néo-quartier kafakaïen opposant spatialement petite bourgeoisie intellectuelle et damnés de la terre, séparés par une grande esplanade déserte et sans vie de quartier, Jonquet découvre les apaches de les loubards. Sauf que quasimment tous ceux-là, dans le Belleville de la fin de années 90, sont magrhébins, c'est lui qui l'écrit. Certes, ce constat reste d'un homme de gauche, qui ne manque pas de stigmatiser aussi urbanistes, sociologues de gouvernement, inégalité, chômage, prison comme perspective et qui déplore le vote Le Pen, même si il affirme que son meilleur promoteur est "la bande à nique ta mère" elle-même (alors qu'on sait que des campagnes reculées, sans cités ni immigrés, sont parfois dominées elles-aussi par le vote d'extrême droite). Il décrit un Belleville très noir, mais ici ce n'est pas un roman. Ça fait vraiment flipper, on se représente une armée de clochards, de dealeurs et de toxicomanes, de "racailles" à mobylettes ou à pitt-bull accomplissant au quotidien un massacre de femmes et d'enfants, catégories de population que Jonquet invoque souvent pour mettre en avant ce qu'il considère comme un scandale. Certes, vivre dans la peur des incivilités, de se faire dépouiller ou cogner, constater la connerie, même et peut-être surtout venant des pauvres, pour un ancien trotskyste qui se veut fidèle à ses vieux rêves, quand soi même on a toujours voulu prendre leur parti, et qu'on a de quoi se loger et vivre, certes, mais qu'on n'est ni Bernard Arnault, ni un commerçant plein aux as grugeant le fisc, ni un flic, ni un tonton flingueur, comme pour moi (bordélisé pendant 10 ans par des jeunes du 93, volé dans ces établissements scolaires comme sous les tours à la portière, baffé lycéen parce qu'apeuré, réceptacle de pierres en me rendant au turbin...) ça peut créer des tensions. Mais là, on ne voit que le côté méprisable et haïssable des classes populaires et du sous-prolétariat soumis à l'ordre des forts et recherchant les plus faibles à exploiter primitivement, aucun côté lumineux. Et on ressent chez Jonquet la haine et l'aigreur d'être confronté au quotidien à l'inconfort de cette gentrification à-demi. Certes, il a, en plus, peur pour son enfant. Même s'il ne donne pas de solution qui serait satisfaisantes pour des révolutionnaires qui devront ralier une majorité des classes les plus pauvres pour pouvoir éspérer voir efficacement et durablement faire bouger les choses vers le communisme (anarchiste en ce qui me concerne), ses quelques remarques de gauche humanistes font malgré tout qu'on ne l'assimile pas tout à fait à l'un de ceux auxquels s'adressait Nicolas Sarkozy dans sa célèbre adresse du 26 octobre 2005 à Argenteuil : "<i>Vous en avez assez de cette bande de racaillles, on va vous en débarrasser</i>". Je n'ai pas fini le livre, mais pour le moment Jonquet ne parle pas d'Islam, les jeux bruyants et dangereux, la bêtise, la drogue, les incivilités et la délinquance demeurant à ce stade les seuls stigmates exposés par la description de la "bande à nique ta mère". Jonquet nous a tellement jouissivement embarqué dans son suspense et son épouvante dans ses romans, qu'on lui accorde de ne critiquer ici que les idéologies dominantes dégradées (virilisme, business, loi du plus fort...) et les causes des réactions violentes et agressives provoquées par le capitalisme rapace, plus qu'une détestation diffuse des personnes aux cheveux crépus et habillées en survêtements premiers prix, qui chercherait tous les bons alibis de gauche pour se justifier, et on choisit de croire que, s'il avait vécu, il n'aurait pas tourné <i>Charlie</i>.
<br />
<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe class="BLOG_video_class" allowfullscreen="" youtube-src-id="ugeYiFevCak" width="320" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ugeYiFevCak"></iframe></div><div>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Ce petit livre est sorti en 1999. Je ne sais pas trop comment à tourné Belleville depuis, j'y passe rarement et je n'y vis pas. Ce qui est sûr c'est que celui-ci fait bigrement moins envie que celui, foutraque et haut en couleurs, de Daniel Pennac.
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioaS3v48KimoPjn7h2MZ7QjKcf6Mdjf9_tqkp78CbFNbpfajfxX8uvytfbNYWpLkJbFyKuogFz4JQdRtUcF2-Si39URKP1H9uLqY327uBWuYA2-NGXIgsEtVDr4ao9F9aVgiC_-wYUFn4CFpxAyNDJR80BHqUYbDy7259WKV_EW0zD6BknzfCB82yf/s4032/IMG_20230120_135947.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioaS3v48KimoPjn7h2MZ7QjKcf6Mdjf9_tqkp78CbFNbpfajfxX8uvytfbNYWpLkJbFyKuogFz4JQdRtUcF2-Si39URKP1H9uLqY327uBWuYA2-NGXIgsEtVDr4ao9F9aVgiC_-wYUFn4CFpxAyNDJR80BHqUYbDy7259WKV_EW0zD6BknzfCB82yf/s320/IMG_20230120_135947.jpg"/></a></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-77560545571067343142023-01-13T16:57:00.001+01:002023-01-13T16:57:29.461+01:00Sacqueboute LXXIII : Ryan Porter<div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzUIKjqS9OqOk369c_0LtNg7b_A2EVCXHiFETQhqTKIqznnYvxfBjCF58aOQkMygdfECXiXUlqHEzKbtbWBEmN8t8g8GzZRCxzlH3hW4U1GN1Qk-N96FGuMlz195KMhb7uDHIEx1l1CB71gYC9cNhJynwl1mdkzcaiqNStlbTWdSAtGI5oFUcT_r1c/s1000/Ryan%20Porter.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzUIKjqS9OqOk369c_0LtNg7b_A2EVCXHiFETQhqTKIqznnYvxfBjCF58aOQkMygdfECXiXUlqHEzKbtbWBEmN8t8g8GzZRCxzlH3hW4U1GN1Qk-N96FGuMlz195KMhb7uDHIEx1l1CB71gYC9cNhJynwl1mdkzcaiqNStlbTWdSAtGI5oFUcT_r1c/s320/Ryan%20Porter.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Tromboniste de jazz actuel, Ryan Porter opère la rencontre du jazz et du hip hop, ce qui le rend sacrément branché. Influencé par Herbie Hancock, on ne peut que kiffer, il fait figure de Jay Jay Johnson contemporain, autre référence plutôt sacrée. Il joue avec des musiciens passionnants comme Kamasi Washington, et invente une musique qui s'affranchit des barrières et contribue à rajeunir le public du jazz. Tant mieux ! </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/B2hx8F_YN5Q" width="320" youtube-src-id="B2hx8F_YN5Q"></iframe></div>
<br /><br />
<span style="font-size: small;">SACQUEBOUTE
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<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
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<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/09/sacqueboute-lxxii-james-morrison.html">James Morrison</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/07/sacqueboute-lxxi-mnozil-brass.html">Mnozil Brass</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/05/sacqueboute-lxx-kai-winding.html">Kai Winding</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/04/sacqueboute-lxx-wolfgang-amadeus-mozart.html">Wolfgang Amadeus Mozart</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/sacqueboute-lxix-jimmy-knepper.html">Jimmy Knepper</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-58332283853384561292022-12-30T18:00:00.006+01:002022-12-30T18:09:32.282+01:00La Dose de Wrobly : frimaire 2022 EC<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy10ZfiI2e8sFzglMRQEz3lszzYpFSuliDAIems6crgd0mMAlZadvcQHYT-Q3DxS_G8-JVyHGbgYmegPMoDoXigC5_MCas5ISPi2rdOhtxHHWwn76tx3CexfdTbDO3J9KX6oEqeyBNXpHKhtBue_l8nh9fYdOZ6drq0fNv52atsf3c8xoTkkCK-9dx/s4032/IMG_20221223_111259.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy10ZfiI2e8sFzglMRQEz3lszzYpFSuliDAIems6crgd0mMAlZadvcQHYT-Q3DxS_G8-JVyHGbgYmegPMoDoXigC5_MCas5ISPi2rdOhtxHHWwn76tx3CexfdTbDO3J9KX6oEqeyBNXpHKhtBue_l8nh9fYdOZ6drq0fNv52atsf3c8xoTkkCK-9dx/s320/IMG_20221223_111259.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Je suis en vacances. Eh ! oui, je suis encore tributaire du salariat, je n'ai pas eu le courage ni les idées, les amis, les moyens à mettre en œuvre pour déserter le monde de l'économie... Je dépend donc encore aussi de ces minces temps compensatoires que sont les congés, et j'essaye d'en profiter, non pas pour consommer plus, mais au contraire pour me désaliéner un peu. Je manque donc de temps devant écran pour alimenter ce blog, je les fuis ! Toutefois comme j'aime de toute mon âme la petite famille de mes lecteurs, je parviens ce jour à vous partager une brève <i>Dose de Wrobly</i>, celle de novembre / décembre. A bientôt quand j'aurais repris le chagrin (même si les cadences de plus en plus infernales me laissent de moins en moins de temps pour créer sur Google...). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<br />
<div>
<b>- Tennessee Williams.- <i>La Nuit de l'iguane</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
J'avais découvert <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/la-dose-de-wrobly-germinal-2021-ec.html">Arthur Miller</a> au printemps 2021, en cette fin d'automne je découvre Tennessee Williams. J'aime bien aussi. Ça se passe sur la côte ouest du Mexique avec un pasteur défroqué et torturé, la colonie de femmes touristes qu'il guide suite à reconversion professionnelle, une jeune peintre errante sensible et philosophe et son père quasi centenaire, et d'autres personnages hauts en couleur s'agitant de manière plaisante sous les yeux d'un pauvre iguane capturé en vue d'un repas ultérieur...
<br />
Je n'ai pas le temps d'en écrire plus, si ce n'est que ça fait du bien de s’ouvrir un peu et de sortir de sa zone de confort livresque.
<br /></div><div>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj05VSpywmmBHWaenfQLk9RON6m13mVkMO7B_OEpq3jn90YxrEOrDtb1mlvM9fg75kd2_CiFrHVwaPCj9MjRyVCAYWKdBJfROF_xk6i6IRzPe-KO8YMfY6WLkX0hs89bKTyWxxmU9-bTblyDiM8thIEdQXYbbPAoE4D45q69K8KDSf013L2xNPOR1RK/s4032/IMG_20221223_111310.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj05VSpywmmBHWaenfQLk9RON6m13mVkMO7B_OEpq3jn90YxrEOrDtb1mlvM9fg75kd2_CiFrHVwaPCj9MjRyVCAYWKdBJfROF_xk6i6IRzPe-KO8YMfY6WLkX0hs89bKTyWxxmU9-bTblyDiM8thIEdQXYbbPAoE4D45q69K8KDSf013L2xNPOR1RK/s320/IMG_20221223_111310.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<b>- Lois McMaster Bujold.- <i>La Danse du miroir</i>.</b>
<br /></div><div><div style="text-align: justify;"> La suite. Plus j'avance plus j'aime, je m'attache. Le héros est doublé de son frère clone désormais, un type assez torturé, lui aussi...
</div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNmykI0feJM36T9Cjei5v_vRMQNgKx2pwuCv9Amq9COhfV0Y4rycziPr1LHTlv5pBqr3RyXEXgpPApA-7Krm9rF6k2ykQuNctjHQdw3zQCzqNClYeQUa0sO9dAKo1_FvZaD8K-imBmj6LAq7Efny8fk-DvwaASovp8XWrm_hBwW3znA61AbFlZ5dav/s4032/IMG_20221223_111327.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNmykI0feJM36T9Cjei5v_vRMQNgKx2pwuCv9Amq9COhfV0Y4rycziPr1LHTlv5pBqr3RyXEXgpPApA-7Krm9rF6k2ykQuNctjHQdw3zQCzqNClYeQUa0sO9dAKo1_FvZaD8K-imBmj6LAq7Efny8fk-DvwaASovp8XWrm_hBwW3znA61AbFlZ5dav/s320/IMG_20221223_111327.jpg" width="320" /></a></div></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-61350393536994973292022-12-05T17:25:00.001+01:002022-12-12T17:25:25.430+01:00Takeshi t'a quitté<div style="text-align: justify;"> Voilà, j'ai fini mon cycle Kitano. Comme j'avais déjà vu <i>Chien enragé</i> de Kurosawa avant d'entamer son cycle, <i>Contes de lune après la pluie</i> de Mizoguchi le sien et <i>Voyage à Tokyo</i> d'Ozu celui qui lui appartient (même si ce dernier film n'a pas été revisionné par bibi lors de cette intégrale incomplète), j'avais déjà vu et uniquement vu <i>Zatoichi</i>, de Kitano, avant de décider d'épuiser les DVD de la médiathèque ou j'assouvis ma coupable et tardive inclination pour le cinéma japonais, art putréfié et séparé comme un autre finalement, qui nous console un peu de l'absence du monde passionnant et libre que la révolution vaincue jusqu'à ce jour était censé nous offrir. <br /><br />
Voici donc les derniers films de Takeshi Kitano (Beat Kitano quand il joue son rôle de pitre à la télé) :
<br /></div><div>
<br />
<b>- Violent Cop (その男、凶暴につき, Sono otoko kyobo ni tsuki), 1989.</b>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibNkc2pGloNBD61sguISoSqA8vJJlsT6dZEGW0zk_-KEOINJedkEnUYv9F7Q81sJVHPYFl-LBjda67sxiOS1Yr-G4IMWlWdH4cvGsa2KSskurTBxbBexzk32Dxbjo6KYbQMX72ZNX3l64MHN4qjW1bevOouiUyBZ3r7192mVYQz6fTYCfebVjP8iiU/s859/violent-cop-movie-poster-2000-1020268835.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="859" data-original-width="580" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibNkc2pGloNBD61sguISoSqA8vJJlsT6dZEGW0zk_-KEOINJedkEnUYv9F7Q81sJVHPYFl-LBjda67sxiOS1Yr-G4IMWlWdH4cvGsa2KSskurTBxbBexzk32Dxbjo6KYbQMX72ZNX3l64MHN4qjW1bevOouiUyBZ3r7192mVYQz6fTYCfebVjP8iiU/s320/violent-cop-movie-poster-2000-1020268835.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Inspecteur Harry.
</span><br /></div></div><div><br />
<b>- A Scene at the Sea (あの夏、いちばん静かな海, Ano natsu ichiban shizukana umi), 1991.</b>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOQSFNqggfTVJo94qctKhkT0TffHJdgT3N20t28tZufS_BKMqYkyqiwv_dLYAPS2plc4xGqpydrm5QkiTopQreeH6i3aLP-XujO1igwn_ejHiRbIY3jBPTG3rk6g89Wgf10pLd3qUSGYN-0BdJjh5ZfVoxAiN0K34TIK1_28GA16XjUZlAViWqiysB/s728/a-scene-at-the-sea-affiche_17814_6041.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="728" data-original-width="514" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOQSFNqggfTVJo94qctKhkT0TffHJdgT3N20t28tZufS_BKMqYkyqiwv_dLYAPS2plc4xGqpydrm5QkiTopQreeH6i3aLP-XujO1igwn_ejHiRbIY3jBPTG3rk6g89Wgf10pLd3qUSGYN-0BdJjh5ZfVoxAiN0K34TIK1_28GA16XjUZlAViWqiysB/s320/a-scene-at-the-sea-affiche_17814_6041.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Surf et sourds muets.</span><br /></div>
</div><div><br />
<b>- Getting Any (みんな~ やってるか!, Minnā-yatteruka), 1994.</b>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYGN_cHiBljFe5nOa2-0QDFmItRnI9TxUqSx8P-Bb7DGJBdJY9pdG-abXVVTp0RrSmXpLizgkFlxdo1Ju8mkSLc2ITcDDUSbw6hJ8swIZCxoRVbNoPvZnzNaArCxTJ-UEZBXrtK4wxrK7FfVc4poAHe0Vw2JxzZkyJ0Fl_jRJQ5zI6FCnqJYpyLKdY/s345/25092-getting-any--0-230-0-345-crop.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="345" data-original-width="230" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYGN_cHiBljFe5nOa2-0QDFmItRnI9TxUqSx8P-Bb7DGJBdJY9pdG-abXVVTp0RrSmXpLizgkFlxdo1Ju8mkSLc2ITcDDUSbw6hJ8swIZCxoRVbNoPvZnzNaArCxTJ-UEZBXrtK4wxrK7FfVc4poAHe0Vw2JxzZkyJ0Fl_jRJQ5zI6FCnqJYpyLKdY/s320/25092-getting-any--0-230-0-345-crop.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Obsession sexuelle, gags énormes et caca.
</span><br /></div></div><div><br />
<b>- Hana-bi (花火), 1997.</b>
<br />
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPYzR_gt03CbVvsoQqyWYxQ3HXtoL6HLRgQWXkTZWXv4gFZ9VrkkfQscewj63n2TLRWoo1EKgyHceJnLZXTL2vMx-BlfZDmMisAftegeDjO1FEEbEMoiDf0LwLwaemiEd9HDRBClsGG2IyDcZTEGg12A_8g4GAaKniH_xVeBLyaQLv_V8YwIBGLR-W/s1000/Hana-bi.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="702" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPYzR_gt03CbVvsoQqyWYxQ3HXtoL6HLRgQWXkTZWXv4gFZ9VrkkfQscewj63n2TLRWoo1EKgyHceJnLZXTL2vMx-BlfZDmMisAftegeDjO1FEEbEMoiDf0LwLwaemiEd9HDRBClsGG2IyDcZTEGg12A_8g4GAaKniH_xVeBLyaQLv_V8YwIBGLR-W/s320/Hana-bi.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Tendresse et complicité silencieuse entre deux maudits de la vie. Un de mes préférés si ce n'est le.</span>
<br /></div></div><div>
<br />
<b>- Zatoichi (座頭市), 2003.</b>
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgitI21cTXLfSHOic_5p8uoE7HAlKNIdWB5uxvndcYYkHezH7pI-hnDlyBrKVAqoQCWzsTrM3Z5De0N0daU_JHcJTpA3JmnBmOAwV14gldnJoUZGOYZ_o3e3CzPVLFQNKT0eifHfWc1xvCKMD0ovK34dUMinH8SHfHp4CO5s8IeOKjdDGqrm75NCNCJ/s687/zatoichi.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="687" data-original-width="468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgitI21cTXLfSHOic_5p8uoE7HAlKNIdWB5uxvndcYYkHezH7pI-hnDlyBrKVAqoQCWzsTrM3Z5De0N0daU_JHcJTpA3JmnBmOAwV14gldnJoUZGOYZ_o3e3CzPVLFQNKT0eifHfWc1xvCKMD0ovK34dUMinH8SHfHp4CO5s8IeOKjdDGqrm75NCNCJ/s320/zatoichi.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Chanbara (film de sabre). Magnifique, du sang comme des jets de peinture. Et des claquettes.
</span><br /></div></div><div><br />
<b>- Takeshis' (タケシズ, Takeshizu), 2005.</b><br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNgXTtgHf1ZPzcDIQrfLELEHgQ2yG-B2cR785nIDc0M1RHLn4ikplF9AHNv5LfqKRurOAQ-5Qy-NWmGwwY0-8VMuLV3uqDYAyBwCXCpmovNdeA61zvzzs7w4hbbPQD7n_pLB0kwgc-Eo-ZbWKWoAioxnsJy_8ubQMiYM3efp1kqHQPuWXqBVhKrRso/s2480/Takeshis.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="2480" data-original-width="1826" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNgXTtgHf1ZPzcDIQrfLELEHgQ2yG-B2cR785nIDc0M1RHLn4ikplF9AHNv5LfqKRurOAQ-5Qy-NWmGwwY0-8VMuLV3uqDYAyBwCXCpmovNdeA61zvzzs7w4hbbPQD7n_pLB0kwgc-Eo-ZbWKWoAioxnsJy_8ubQMiYM3efp1kqHQPuWXqBVhKrRso/s320/Takeshis.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Autobiographie onirique et sosie.</span><br /></div></div><div><br />
<b>- Achille et la Tortue (アキレスと亀, Akiresu to kame), 2008.</b>
<br /> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjInoYZfIu4Ir7MuqhVSAPRvm2lKODV_b1nlwZkIEshS9y6in1692m0mmsx_ZSuLxICmDpvBBD5ZHXqXPUPxt0cjrPQ9VGXOzo1ywoIjwiKTkI8cq8LYuJLNylpcp_BtcnWZD5HWM9Ejw2v0biwa-Vz2_bVZ0RoubP4AHHsOtT-5AIPEb2sC7MBmlLw/s1386/Achille.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1386" data-original-width="1039" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjInoYZfIu4Ir7MuqhVSAPRvm2lKODV_b1nlwZkIEshS9y6in1692m0mmsx_ZSuLxICmDpvBBD5ZHXqXPUPxt0cjrPQ9VGXOzo1ywoIjwiKTkI8cq8LYuJLNylpcp_BtcnWZD5HWM9Ejw2v0biwa-Vz2_bVZ0RoubP4AHHsOtT-5AIPEb2sC7MBmlLw/s320/Achille.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">La peinture à la vie à la mort.
</span></div></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-48842957726759105012022-11-17T15:36:00.001+01:002022-11-17T15:36:13.466+01:00La Dose de Wrobly : brumaire 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX4EFBH5ibqfssNaSUXQoew8ckCR4N5MzKTWvGHYdsIRSWbafRa5r8KST-NufQ-7EcBnc1oU_u5Kf3NPaLXOfx1EZAxr6I7lKp-jlCF8N8rn4BOO8Bw5APlMgg9jt7kNiTCx7ADLbpFP2DByQhk3GhRu2Motzdasx6DNjUnaJeRsXVGy7kK0-hThJY/s4032/IMG_20221117_104810.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX4EFBH5ibqfssNaSUXQoew8ckCR4N5MzKTWvGHYdsIRSWbafRa5r8KST-NufQ-7EcBnc1oU_u5Kf3NPaLXOfx1EZAxr6I7lKp-jlCF8N8rn4BOO8Bw5APlMgg9jt7kNiTCx7ADLbpFP2DByQhk3GhRu2Motzdasx6DNjUnaJeRsXVGy7kK0-hThJY/s320/IMG_20221117_104810.jpg" width="320" /></a></div> <b>- Lois McMaster Bujold.- <i>Ethan d'Athos</i> / <i>Le Labyrinthe</i> / <i>Les Frontières de l'infini</i> / <i>Frères d'armes</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Je poursuis ma saga. En écoutant du Michel Petrucciani. C'est un hasard, mais Miles Vorkosigan, le héros de la plupart des romans, est lui aussi petit, bossu, fragile et génial. Dans <i>Ethan d'Athos</i> un scientifique de cette dernière planète, ne comportant que des mâles homosexuels se reproduisant dans des réplicateurs utérins via des cultures ovariennes, part à la recherche de nouvelles cultures, les anciennes étant mortes de vieillesse, et celles qu'ils avaient commandées ayant été sabotées (il y a même un ovaire de vache dans le colis, entre autres déchets !). Sur une base spatiale il va rencontrer (avec frayeur, méfiance extrême et dégoût, dame ! c'est une femme !) Elli Quinn, la mercenaire Dendarii ayant eu le visage brûlé au plasma, refait joliment à neuf par les chirurgiesn de la planète Beta, et tous deux vivront de rocambolesques aventures ou interviendront des barbouzes cetagandais et un mutant télépathe, entre autres !... Un de mes préférés jusqu'à présent. <i>Le Labyrinthe</i> reprend un peu le mythe du minotaure, en version techno-scientiste, sauf que ledit monstre est une adolescente de 2 m 50 et aux crocs de louve en manque d'amour... <i>Les Frontière de l'infini</i> décrit un camp de prisonniers de guerre sous dôme, assez infernal, comme tout lieu d'enfermement, mais évoquant ici certains cercles du Dante. Dans le dernier Miles fait une pause sur cette bonne vieille Terre, qu'il en profite pour découvrir, mais les vacances seront mouvementées. Tout cela délasse bien finalement. C'est parfois vraiment drôle.
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYfCUJ_qiLaKRNk_NwGzbNhxa5GT5GI0LqBLLcT6u8anJbj3--I5XETlRTXklMWCqEXAnagD7zrFeukm6mi3Eht3GPVueNCc6EMM5WkF37d3CdtbqgHEjf91wcbV8udxTfJgyrL8DDI1qXOjdtRAqzDwNvZ-lrcFdTwpZPXHYPSKl59FeLV8i2ZEk6/s4032/IMG_20221117_104827.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYfCUJ_qiLaKRNk_NwGzbNhxa5GT5GI0LqBLLcT6u8anJbj3--I5XETlRTXklMWCqEXAnagD7zrFeukm6mi3Eht3GPVueNCc6EMM5WkF37d3CdtbqgHEjf91wcbV8udxTfJgyrL8DDI1qXOjdtRAqzDwNvZ-lrcFdTwpZPXHYPSKl59FeLV8i2ZEk6/s320/IMG_20221117_104827.jpg" width="320" /></a></div><br />
<b>- André Bertrand / André Schneider.- <i>Le Scandale de Strasbourg mis à nu par ses célibataires, même</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Le <i>De la misère en milieu étudiant</i> fait partie des classiques de la subversion qui m'ont à la fois enthousiasmé et influencé quand j'étais étudiant en que dalle, comme Stirner (dès le lycée) et l'Internationale Situationniste (I.S.), dont j'ai lu le recueil de l'intégrale de la revue à cette époque. Si bien que je n'ai rien fait de ma vie, ce que je ne regrette pas, le refus de parvenir m'étant presque greffé aux tripes. Mais aucune révolution n'étant venue bouleverser les conditions de survie existantes dans cette fin des années 80 et début des années 90, ces élans vers les jouissances libres et la vie trépidante se sont rapidement soldés, mon tempérament addictif et fragile aidant, par une tombée dans le cercle vicieux des bonheurs supplétifs, artificiels et illusoires. Certes il n'y a pas eu que du mauvais, j'ai eu de belles dérives urbaines dans Paris et en banlieue, de bistrots en troquets, et ai pu accéder à des éclairs de poésie de la vie quotidienne. Mais une éthique de la fête et du jeu qui reste parcellaire faute de grand embrasement généralisé ne m'a pas tellement aidé à faire face à la dépression, à la solitude et à l'obligation, finalement, faute d'alternative, d'aller m'aliéner au travail tous les jours. Cela dit ce petit pamphlet par la taille mais grand par l'influence, (précurseur et ferment de la révolution manquée de mai 68) est un chef-d'oeuvre. Il n'y manque que sa réalisation pratique collective et radicale, mais cela ne va pas tarder, il y a des signes avant-coureurs.
<br />
<br />
<i> Le Scandale de Strasbourg mis à nu par ses célibataires, même</i>, livre assez récent vu mon retard compulsif et habituel, 2018, raconte les circonstances et le déroulement des évènements qui ont mené à la publications de cet opuscule par des étudiants strasbourgeois ayant au préalable noyauté l'UNEF locale et détourné sa trésorerie pour faire la foire et foutre un joyeux bordel dans le milieu étriqué et arriviste, mais aussi aux aspirations latentes à une vie passionnément libérée de la soumission, de l'université. Et les conséquences de tout cela. Passionnant ! Vous pouvez imaginer comme je biche méchamment !
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirT9P0prZBO-ceEh-0MmJGfH_IFA60DsaH5ngkdXqDWZ9VkFGYnYUL67-bwVfiBjK_gN1vzhlEA4q2oWSVbQ6ZXz37vqxxopDiV1ApDb6aBHkQc_QSde31yGoVYztVc5MbBV6Ev1aTb_WLFnQcKIyW8GaWLmRqTS91CzE23vvHlQ_6tvNXZy9ptDXe/s4032/IMG_20221117_104850.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirT9P0prZBO-ceEh-0MmJGfH_IFA60DsaH5ngkdXqDWZ9VkFGYnYUL67-bwVfiBjK_gN1vzhlEA4q2oWSVbQ6ZXz37vqxxopDiV1ApDb6aBHkQc_QSde31yGoVYztVc5MbBV6Ev1aTb_WLFnQcKIyW8GaWLmRqTS91CzE23vvHlQ_6tvNXZy9ptDXe/s320/IMG_20221117_104850.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">
Avant de connaître <i>De la Misère</i> et plus généralement l'I.S., qui datent de la jeunesse de mes parents (mais dont ils n'avaient pas la première idée de l'existence), j'ai biberonné pendant mes années de collège et de lycée à la chanson dont vous trouverez les paroles ci-dessous, que j'aime presque autant qu'<i>Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?</i>, quand Renaud était génial. J'en ai encore des frissons. C'était plus récent mais on sent bien l'influence. Le terrain était fertile, ça ne m'a pas lâché. D'ailleurs je bosse depuis bientôt dix ans dans une fac pourrie, la boucle est bouclée. Le monde est toujours aussi déprimant dans son ensemble, mais la maturité m'a apporté une aptitude à être relativement heureux malgré tout, je me force un peu à avoir des amis et à m'intéresser à mes semblables en général et à mes proches en particulier, j'écoute du jazz, apprend le trombone, pratique et enseigne l'aïkido, lit <i>Le Scandale de Strasbourg mis à nu par ses célibataires, même</i>, fait toutes les grèves et quelques manifs, n'ai toujours pas trouvé ma voie dans l'action révolutionnaire, mais ai admis que je suis limité, loin d'être un foudre de guerre, pas plus qu'un meneur d'hommes, comme disait mon chef. Je fais ce que je peux et tente de rester connecté aux passions joyeuses et combatives. Malgré tout.
<br /><br />
Boutonneux et militants<br />
Pour une société meilleure<br />
Dont y s'raient les dirigeants<br />
Où y pourraient faire leur beurre<br />
Voici l'flot des étudiants.<br />
Propres sur eux et non violents<br />
Qui s'en vont grossir les rangs<br />
Des bureaucrates et des marchands<br />
Étudiant poil aux dents<br />
J'suis pas d'ton clan pas d'ta race<br />
Mais j'sais qu'le coup d'pied au cul<br />
Que j'file au bourgeois qui passe<br />
Y vient d'l'école de la rue<br />
Et y salit ma godasse<br /><br />
Maman quand j's'rai grand.<br />
J'voudrais pas être étudiant<br />
Alors tu s'ras un moins que rien<br />
Ah oui ça je veux bien<br /><br />
Étudiant en architecture<br />
Dans ton carton à dessin<br />
Y'a l'angoisse de notr' futur<br />
Y'a la société d'demain<br />
Fais-les nous voir tes projets<br />
Et la couleur de ton béton<br />
Tes HLM sophistiqués <br />
On n'en veut pas nous nos maisons<br />
On s'les construira nous-mêmes<br />
Sur les ruines de tes illusions<br />
Et puis on r'prendra en main<br />
Quoi donc ? L'habitat urbain<br />
Je sais ça t'fait pas marrer<br />
J'pouvais pas m'en empêcher<br /><br />
Maman quand j's'rai grand<br />
J'voudrais pas être étudiant<br />
Ben alors qu'est-ce que tu veux faire?<br />
Je sais pas moi gangster<br /><br />
Étudiant en médecine<br />
Tu vas marner pendant sept ans<br />
Pour être marchand d'pénicilline<br />
Tes saloperies d'médicaments<br />
Aux bourgeois tu r'fileras<br />
Des cancers à tour de bras<br />
Et aux prolos des ulcères<br />
Parc'que c'est un peu moins cher<br />
Et l'tiers-monde qu'a besoin d'toi<br />
Là c'est sûr que t'iras pas<br />
Malgré tous ceux qui vont crever<br />
T'oublieras que j't'ai chanté<br />
La médecine est une putain<br />
Son maquereau c'est l'pharmacien<br /><br />
Maman quand j's'rai grand<br />
J'voudrais pas être étudiant<br />
Ben alors qu'est-ce que tu veux être?<br />
Je sais pas moi poète<br /><br />
Étudiant en droit<br />
Y'a plus d'fachos dans ton bastion<br />
Que dans un régiment d'paras<br />
Ça veux tout dire eh ducon!<br />
Demain c'est toi qui viendras<br />
Dans ta robe ensanglantée<br />
Pour faire appliquer tes lois<br />
Que jamais on a votées<br />
Qu'tu finisses juge ou avocat<br />
Ta justice on en veut pas<br />
Pi si tu finis notaire<br />
P't'être qu'on débarqu'ra chez toi<br />
Pour tirer les choses au clerc<br />
Et tant pi s'il est pas là<br /><br />
Maman quand j's'rai grand<br />
J'voudrais pas être étudiant<br />
Ben alors qu'est-ce que tu veux faire?<br />
Je sais pas moi infirmière<br /><br />
Étudiant en que dalle<br />
Tu glandes dans les facultés<br />
T'as jamais lu L'Capital<br />
Mais y'a longtemps qu'tas pigé<br />
Qu'y faut jamais travailler<br />
Et jamais marcher au pas<br />
Qu'leur culture nous fait gerber<br />
Qu'on veut pas finir loufiats<br />
Au service de cet État<br />
De cette société ruinée<br />
Qu'des étudiants respectables<br />
Espère un jour diriger<br />
En traînant dans leurs cartables<br />
La connerie de leurs aînés<br /><br />
Maman quand j's'rai grand<br />
J'voudrais pas être étudiant<br />
Alors tu s'ras un moins que rien<br />
Ah oui ça j'veux bien<br />
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-23041509271413393762022-10-20T15:58:00.004+02:002022-11-17T12:21:36.857+01:00La dose de Wrobly : vendémiaire 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2fx2HX78WdNv75nS8W4tNEeNoen4tBeF0ocYGeJp14VSUU8I1oRgQIlmJgGMBToKTSUxdAraLF-LmJGI8aTrr7viNijR4yvZfI_e-zK7aKm0W6eEaZ2pzDHTL01QEXguym_PcffnV00fcCWWtoknA8ER59PQd0moWwBX7_lqpyHXlRLfCjzxi3KDX/s4032/IMG_20221019_180343.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2fx2HX78WdNv75nS8W4tNEeNoen4tBeF0ocYGeJp14VSUU8I1oRgQIlmJgGMBToKTSUxdAraLF-LmJGI8aTrr7viNijR4yvZfI_e-zK7aKm0W6eEaZ2pzDHTL01QEXguym_PcffnV00fcCWWtoknA8ER59PQd0moWwBX7_lqpyHXlRLfCjzxi3KDX/s320/IMG_20221019_180343.jpg" width="320" /></a></div><br />
<b>- Walter Benjamin.- <i>Lumières pour enfants</i> (<i>Aufklärung für Kinder</i>) <i>: émissions pour la jeunesse</i>. </b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Déjà, Benjamin s'adresse ici à des enfants (sans les prendre pour des niais le moins du monde), et comme ses écrits pour adultes me sont en général assez ardus d'approche, même si j'y prends aussi un grand plaisir dans l'effort, ici c'est vraiment une détente, agréable et instructive. Et enthousiasmante, car contrairement au précédent livre de l'auteur lu et chroniqué ici (<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/la-dose-de-wrobly-ventose-2022-ec.html">Rastelli raconte...</a>), un recueil de contes, nous avons ici de petites chroniques documentaires décrivant, évoquant et dissertant sur... Berlin (mais pas que, les 12 premières chroniques sur 29, bien d'autres surprises vous attendent les enfants !). Berlin, qui, <a du="" href="adresse" lien="">comme vous le savez</a>, est une ville mythique pour moi, pour des raisons familiales, littéraires, historiques, personnelles... Un intérêt non des moindres de ces chroniques berlinoises est qu'elles datent de la fin des années 20 au début des années 30, à savoir quelques années avant la prise de pouvoir des nazis. On aura droit au dialecte berlinois et à la personnalité "grande gueule" et pleine d'humour des habitants de la ville-Etat (avec une référence au <i>Berlin Alexanderplatz</i> d'Alfred Döblin), aux marchands ambulants et marchés du vieux et du nouveau Berlin, au théâtre de marionnettes local, au Berlin démoniaque d'E.T.A Hoffmann, aux souvenirs d'enfance d'un gamin des rues, à des promenades au rayon jouets des grands magasins, à la visite d'une usine métallurgiques de fabrication de machines-outils plus que bicentenaire (incongru pour moi, mais finalement très intéressant...), aux cités-casernes (déjà !), au dessinateur Theodor Hosemann, à une fabrique de laiton (!), etc.
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRyMhRTTLy8ws1MiIP5fy4S78T6l5kqpbIAGYpdkm9czE0fZ2Gh-ZVf1uu9Vq12oG1ZBd2diWUMecH4HAHOcbPlVg-DVqgHiH_3jCXHQyQVk7NGckM_n0UE2b3PFxP-adE4lnRbJ60U6FDcpGBE848QPR5ErK_1ArtTT82Jafrr9UnZ_QPliyBKAL8/s1686/Hosemann.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1686" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRyMhRTTLy8ws1MiIP5fy4S78T6l5kqpbIAGYpdkm9czE0fZ2Gh-ZVf1uu9Vq12oG1ZBd2diWUMecH4HAHOcbPlVg-DVqgHiH_3jCXHQyQVk7NGckM_n0UE2b3PFxP-adE4lnRbJ60U6FDcpGBE848QPR5ErK_1ArtTT82Jafrr9UnZ_QPliyBKAL8/s320/Hosemann.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><i>Parc de Treptow le jour de la fête de l'ouverture de la pêche de la presqu'île de Stralauer</i>, de Theodor Hosemann.
<br />
Une demi-tonne de bière et un repas simple : c'est la récompense pour les pêcheurs. Auparavant, selon la coutume, ils donnaient les prises de leur pêche au prêtre. C'est le 24 Août, le jour de la Saint-Barthélemy, que la période de fermeture de la pêche prend fin. Ainsi débute en 1574 la tradition du <i>Stralauer Fischzug</i>, qui 300 ans plus tard est devenu une fête populaire avec 70 000 visiteurs. En 1873, la fête fût interdite pour cause de célébrations tapageuses. Depuis lors c'est devenu plus calme sur la presqu'île de Stralau et alentour.</span>
<br /></div></div><div>
<br /></div><div><div style="text-align: justify;"> Tegel, Unter den Linden, Schöneberg, Templehof, Tiergarten, la porte de Brandebourg... autant de termes qui m'évoquent des lieux vus directement ou entendus nommés et imaginés, et qui me donnent envie d'y retourner. Si ça se fait un jour, je réemprunterai ce livre pour l'emmener comme guide.
</div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih2xQT4HbqOIjoOQN3WewEL4pWgEDnFdHL-WbZL7RHLolbavLfk1oyKj_zWT84vZk2hD5ZDJ6nqTmkKw0dJlooJA75xU6KxPooJCAV0x36RmdDg_hxAxd3do4G86z2HkKYyX4exs9w-IHfkh5-VCaUP9FiShbtZ5flewLDDBePPXH1zAxztavyrz-6/s4032/IMG_20221019_180358.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih2xQT4HbqOIjoOQN3WewEL4pWgEDnFdHL-WbZL7RHLolbavLfk1oyKj_zWT84vZk2hD5ZDJ6nqTmkKw0dJlooJA75xU6KxPooJCAV0x36RmdDg_hxAxd3do4G86z2HkKYyX4exs9w-IHfkh5-VCaUP9FiShbtZ5flewLDDBePPXH1zAxztavyrz-6/s320/IMG_20221019_180358.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<b>- Lois McMaster Bujold.- <i>Cetaganda</i>.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> Détente agréable, ici aussi, grâce à la générosité persévérante de mon pote de l'aïkido qui m'avait prêté le volume I de la saga <i>Vorkosigan</i> cet été. Je commence donc le volume II. Je trouve cette rentrée et cet automne particulièrement déprimants (guerre, désastre écologique, fascistes, capitalistes toujours plus en roue libre et pépouzes, saloperies éructées par leurs larbins médiatiques, petits chefs toujours à fond dans leur rôle... je devrais être remonté pour combattre mais j'ai peu de force vitale, je suis démotivé, me sens vieux et ai à moitié la crève. Du coup ça me fait du bien ce pur divertissement, j'oublie un peu toute cette merde, un opium du peuple doux... Je retrouve avec plaisir mon héros nain bossu fragile comme le verre (Miles Vorkosigan), sa petite famille de grands aristos moyennâgeux par son père et de républicains techno-ravis de la crèche par sa mère, et ses amis. Le space opera laisse de plus en plus place à des intrigues policières, sur des planètes contrastées. Ici on a chouravé la clé de la banque génétique des Hauts, la haute aristocratie de la planète impériale Cetaganda, banque via laquelle ils se reproduisent en eugénistes accomplis, sans contact grands dégoûtants ! Et on veut faire accuser Miles, dont le père est premier ministre de la planète, impériale également mais plus brute de décoffrage, où on copule encore en vrai, Barrayar, ennemie héréditaire de Cetaganda, au risque (calculé ?) de créer un incident diplomatique qui mettrait le feu aux poudres... On se laisse porter comme dans une de ces bulles flottantes dans lesquelles s'enferment et se déplacent les plus que belles Hautes cetagandanes.
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjReUBOdhl_nvpS65cOw9GjIKsg6jMB1AI7Rtj9d8NrL_esAyRtM15-KF5Bks3RBeM1Q0JVo7svz4nLuQHS5mNFn3FY4OLwksJhPbO4QqkthXuB46og9G3dUiZjUpP8iFC4AmlAixFG8qYIBJ_BVt-0vBydFJKx0VaAEPmVgZxUkVirp3A84B39wTvW/s4032/IMG_20221019_180421.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjReUBOdhl_nvpS65cOw9GjIKsg6jMB1AI7Rtj9d8NrL_esAyRtM15-KF5Bks3RBeM1Q0JVo7svz4nLuQHS5mNFn3FY4OLwksJhPbO4QqkthXuB46og9G3dUiZjUpP8iFC4AmlAixFG8qYIBJ_BVt-0vBydFJKx0VaAEPmVgZxUkVirp3A84B39wTvW/s320/IMG_20221019_180421.jpg" width="320" /></a></div>
</a></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-59478266290844522592022-09-26T17:05:00.004+02:002022-09-27T15:08:50.517+02:00Sacqueboute LXXII : James Morrison.<div><blockquote>[...] lorsque je m'aperçus, au comble de l'horreur et de l'étonnement, que <i>je n'avais plus d'haleine</i>.
<br /> Edgar Allan Poe.- <i>Perte d'haleine</i>. </blockquote>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Temps de merde, monde asphyxiant, guerres sales, bêtes immondes. Heureusement qu'il y a des acrobates, notamment du trombone dans cette rubrique, pour nous redonner du souffle et nous changer les idées. Celui-là, James Lloyd Morrison, est un peu limité, il ne joue pas de batterie :
<br /></div><div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ZpiCEVHtHXM" width="320" youtube-src-id="ZpiCEVHtHXM"></iframe></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Cette petite fantaisie technologique, dont le genre est devenu très à la mode sous le COVID, date de 2011.
<br />
</span><br /></div><div style="text-align: justify;">
En revanche, il joue du trombone, mais aussi de la trompette, de l’harmonica, du saxophone, de la contrebasse et du piano. Il est également compositeur.
<br /></div><div>
<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/93o_cUhhBfI" width="320" youtube-src-id="93o_cUhhBfI"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Il est né le 11 novembre 1962 à Sydney, État de Nouvelle-Galles du Sud, Australie.
<br /></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ATCQCOtg7go" width="320" youtube-src-id="ATCQCOtg7go"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Virtuosité, performances de cirque, bon jazz qui groove, plein les yeux et les oreilles, et c'est bon. On respire.</div></div>
<br /><br />
<span style="font-size: small;">SACQUEBOUTE
<br />
<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/07/sacqueboute-lxxi-mnozil-brass.html">Mnozil Brass</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/05/sacqueboute-lxx-kai-winding.html">Kai Winding</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/04/sacqueboute-lxx-wolfgang-amadeus-mozart.html">Wolfgang Amadeus Mozart</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/sacqueboute-lxix-jimmy-knepper.html">Jimmy Knepper</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-40715198997754816722022-09-20T11:52:00.002+02:002022-11-28T17:17:42.924+01:00La dose de Wrobly : fructidor 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX63FgFLt80S2Uz1S04YyImldY97N8cNUEl9578RhbsR_NfKuXynjoXTG1saSS2O5KueFkugrHc12HX1B_1668bhN_NA2dnzIAb8wUD1n2Ie5ndpwqq3QncfJYcOMS9rmI4BBLdOmmDYUPr75vxXpz9MpqS38VWZZfgMLnqFLqZ17CANyCbwTGGSYX/s4032/IMG_20220918_130505.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX63FgFLt80S2Uz1S04YyImldY97N8cNUEl9578RhbsR_NfKuXynjoXTG1saSS2O5KueFkugrHc12HX1B_1668bhN_NA2dnzIAb8wUD1n2Ie5ndpwqq3QncfJYcOMS9rmI4BBLdOmmDYUPr75vxXpz9MpqS38VWZZfgMLnqFLqZ17CANyCbwTGGSYX/s320/IMG_20220918_130505.jpg" width="320" /></a></div>
<b>- Edgar Allan Poe.- <i>Contes - essais - poèmes</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> J'ai lu les <i>Histoires extraordinaires</i> et les <i>Nouvelles histoires extraordinaires</i> plusieurs fois quand j'étais jeune ado. J'en ai de bons souvenirs. C'était des Folio qui traînaient à la maison. Mais du coup j'avais une vision de l'auteur, Poe, conforme à la légende qu'en avait créé, dans ses préfaces, le traducteur, pour pouvoir s'annexer un autre poète maudit, un semblable, un frère. Ce traducteur de la plupart des contes, et qui le reste aujourd'hui dans toutes les rééditions, est bien sûr Charles Baudelaire. En fait, si Poe était peut-être bien alcoolique, en tout cas quelques indices de sa biographie peuvent le laisser penser, il était bien moins destroy que Baudelaire et son premier éditeur américain (de Poe), R. W. Griswold, un vrai salopard qui le détestait et ne cessa de la calomnier, se sont plus à le décrire. "<i>C'est ici la première mention de l'opium à propos de Poe
; c'est la contribution personnelle de Baudelaire au mythe. Car nul chercheur n'a jamais découvert la moindre trace de drogue dans la vie de Poe, si ce n'est cette unique dose de laudanum prise - pour se suicider ou calmer une rage de dents, nul ne le sait. Je dis bien laudanum, inoffensif ingrédient de tant de médicaments au XIXème siècle. L'opiomanie d'Edgar Poe, cautionnée par d'insouciantes thèses de médecine, est née d'un rêve de Baudelaire. La mode a fait le reste.</i>" Claude Richard dans l’introduction. <br />
Je relis donc tous les contes, mais dans leur ordre de parution, et sans la classification baudelairienne en <i>Histoires extraordinaires</i>, <i>Nouvelles histoires extraordinaires</i>, etc. Il y en a plein d'inédits pour moi, car je n'avais pas lu les <i>Histoires grotesques et sérieuses</i>, non plus que les <i>Aventures d'Arthur Gordon Pym</i>. Les traduction restent de Baudelaire. Il y a aussi des poèmes traduits par Mallarmé. D'autres traducteurs interviennent aussi pour les inédits.
<br /></div><div> <br /> Un régal et des souvenirs en perspective !
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGA78Ca4hAqp7i441RsT5o_dHRwjW_3k3054vwI-c99Ga_y38FrkxDyThWLxq-NaSPvBJ1xnOtqtGymMhUbFAvL5VX_NZANE9F5KaVpAt_-x0hI13ZHR5IRlGLcifPq_aP6GjwPQQYQHRxVuuWtplEtxJKmYtH1l3iCcubSSQS3pEylcsyVT3djUH/s960/Rene+Magritte+%28Belgian+painter%29+1898+-+1967+The+forbidden+reproduction+1937+-2252174833.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="960" data-original-width="768" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGA78Ca4hAqp7i441RsT5o_dHRwjW_3k3054vwI-c99Ga_y38FrkxDyThWLxq-NaSPvBJ1xnOtqtGymMhUbFAvL5VX_NZANE9F5KaVpAt_-x0hI13ZHR5IRlGLcifPq_aP6GjwPQQYQHRxVuuWtplEtxJKmYtH1l3iCcubSSQS3pEylcsyVT3djUH/s320/Rene+Magritte+%28Belgian+painter%29+1898+-+1967+The+forbidden+reproduction+1937+-2252174833.jpg" /></a></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">René Magritte.- <i>La Reproduction interdite</i>. Sur la cheminée : <i>Les Aventures d'Arthur Gordon Pym</i></span><br /></div></div><br /><div>
<b>- Georges Simenon.- <i>La Guinguette à deux sous</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> "<i>Qu'est-ce qui provoqua le tour de clef ? Maigret eût été bien en peine de le dire. Peut-être la mollesse du soir, la petite maison blanche avec ses deux fenêtres lumineuses et le contraste avec cette invasion carnavalesque ?</i>" <br />
Le déclic provoquant un éveil soudain à la réalité profonde et sensible d'une situation, une fusion avec une ambiance, un peu comme celui qui se produit via l'ingestion de la madeleine de Proust ressuscitant par une telle illumination la connaissance intime et totale, même si fugace, supérieure à celle du simple intellect et des sens, un monde révolu d'affects, ce déclic, donc, Simenon le désigne par la métaphore "tour de clé", ce qui peut résonner bien sinistrement quand ce phénomène se produit dans la vie d'un commissaire de police. Mais au-delà du prétexte flicard des Maigret, et tout en appréciant le petit jeu du Whodunit, c'est avant tout la création d'une atmosphère qui nous fait apprécier ces petits romans. Après, qui était le gus jeté dans le canal Saint-Martin, et qui était son tueur, ça reste quand même un peu anecdotique.
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfyc3It5eaOJuyxH5YxpU1lAEedXfiEqdpRoFBwo_zNjfSJTDKGBuOd4XF_otgeHsfnXkwe4M_qdlnl3jFNTstdpMYiSjvWMML0X4ioM5NJ81O075RqW0Cwem4zr5yjTSVZVDXqlNsFXCEr_jjarmZCut2_K2OLwWe4MoGUrElap1e3CdwC7zEJYmU/s4032/IMG_20220918_130551.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfyc3It5eaOJuyxH5YxpU1lAEedXfiEqdpRoFBwo_zNjfSJTDKGBuOd4XF_otgeHsfnXkwe4M_qdlnl3jFNTstdpMYiSjvWMML0X4ioM5NJ81O075RqW0Cwem4zr5yjTSVZVDXqlNsFXCEr_jjarmZCut2_K2OLwWe4MoGUrElap1e3CdwC7zEJYmU/s320/IMG_20220918_130551.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<b>- Collectif Angles morts .- <i>Vengeance d'Etat - Villiers-le-Bel, des révoltes aux procès</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Mon livre d'actualité du mois. Hein ? Ça a 25 ans ? Enfin un peu moins, le livre étant sorti quelques années après les révoltes de 2007. Oh ! là ! là ! Comme le temps passe ! Alors un souvenir : à l'époque, en 2007, j'habitais encore Paris intra muros, porte d'Asnières, dans un appartement de la ville de Paris, avec mes deux chats. Puis j'ai rencontré la Dulcinée avec qui je vis encore aujourd'hui et dont j'ai eu un fils. Celle-ci habitait Ecouen, dans le 95, où je vis aussi depuis 24 ans. Observons une carte : Ecouen est limitrophe de Villiers-le-Bel. Plus petit bourgeois, même s'il y a aussi quelques quartiers populaires, ainsi que des zones pavillonnaires à Villiers-le-Bel. Un soir de 2007, nous rentrions chez elle de Paris, on alternait pour se voir chez l'un ou chez l'autre. J'avais suivi de loin l'actualité comme d'habitude, et j'étais peut-être moins politisé à ce moment d'une nouvelle rencontre qui allait peut-être mettre fin à mes 20 ans de célibat depuis ma majorité. Et puis depuis 10 ans j'avais aussi un peu décroché des préoccupations révolutionnaires frustrées pour sauver ma peau en apprenant à mettre un pas devant l'autre dans la vie sans faire usage d'alcool. C'était la nuit, je me suis trompé de chemin je crois et voilà-t-y pas qu'on se retrouve face à des insurgés en plein milieu de la route ! "Merde !" m'exclamai-je en me remémorant les homicides policiers et la révolte consécutive, il ne manquerait plus qu'ils nous prennent pour des flics, ou qu'en colère ils ne fassent pas la différence, nous retournant la bagnole et y foutant le feu. Ce serait vraiment trop con, sur un malentendu, de se retrouver dans une fâcheuse situation. Bon, j'ai un peu flippé mais finalement il n'y a pas eu de problème, j'ai fait demi tour et on a retrouvé le chemin d'Ecouen. Mais j'avais rencontré l'Histoire, sans le faire exprès, comme Fabrice à Waterloo !
<br /> Ce livre raconte les révoltes consécutives à la mort des deux jeunes percutés par un voiture de police, et aussi et surtout la féroce répression qui s'en est suivie, avec témoins sous X rémunérés pour pouvoir emmurer sans aucune preuve de jeunes insoumis des cités beauvillésoises.
<br /></div><div> <br />
<b>- Me Jacques Bonzon.- <i>L'Internationale financière II : l'Asie</i>.- 1922.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> <i>"Ainsi notre seconde étape nous a menés jusqu'aux terres jadis fabuleuses, au <b>Fleuve Jaune, où sont les cormorans</b>. Mais la Finance qu'elle nous a montrée, offre-t-elle des traits nouveaux ?
<br />
N'est-ce pas déjà celle que nous avions vue en Europe ? Partout la même avidité, la même imprudence, la même inconscience. En détroussant les peuples, elle les exaspère. Et l'entrechoc des ces peuples, c'est son œuvre. Peu lui importe si l'une des ses Banques est gérée par des fripons, que leur écharpe sénatoriale assure de l'impunité. La Finance exploite l'idéalisme, et ce nom de Patrie qu'elle prétend vénérer : à la France de payer les friponneries de ses Financiers et de ses Parlementaires.
<br /> <br /> Cependant le nuage des haines exaspérées s'étend sur le Monde."</i>
<br /> <br /> De Me Jacques Bonzon j'avais lu <i>Les Emprunts russes</i>, deux fois, le 13 décembre 2009 et le 22 septembre 2011. Un auteur dont les essais sont précieux pour comprendre les grands enjeux de notre société et les tourmentes de notre monde contemporain.
<br /></div><div> <br />
<b>- Gaston-Martin.- <i>Marat, l'ami et l'oeil du peuple</i>.- Rieder, 1938.
</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS5T7xH5lGHMIRg2rPf20XRsmKwS-L-aRBqlQaPCGdU5_VZSbxoHb-VmxVxeyl0zpj_Ko0B_DwfffJ3qQCzKWNOoiPMBWtXRtl63clVRxHE4_iyTgs1MjeG_9vinaIQDfg29hC1WTI5u4OK2W-BPKlvhlzg8RMMANDbeZth9gOwBFMAVxARB1H71PV/s673/Marat.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="539" data-original-width="673" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS5T7xH5lGHMIRg2rPf20XRsmKwS-L-aRBqlQaPCGdU5_VZSbxoHb-VmxVxeyl0zpj_Ko0B_DwfffJ3qQCzKWNOoiPMBWtXRtl63clVRxHE4_iyTgs1MjeG_9vinaIQDfg29hC1WTI5u4OK2W-BPKlvhlzg8RMMANDbeZth9gOwBFMAVxARB1H71PV/s320/Marat.jpg" width="320" /></a><span style="font-size: small;">Mort de Marat : version A.
</span><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/eoGdyEXr2Mg" width="320" youtube-src-id="eoGdyEXr2Mg"></iframe></div></div><br /></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Mort de Marat : version B.
</span> <br /></div><div style="text-align: justify;"> <br />
Indignation, union sacrée et résistance de la classe politique face à l'entrée des radicalisés de la NUPES au palais Bourbon, un précédent historique :
<br /> <i>L’élection de Jean-Paul Marat prit, tout de suite, les proportions d'un scandale. Ceux qui allaient être appelés à siéger dans la même Assemblée se sentirent déshonorés de ce voisinage. Ils étaient tous, même les plus avancés, des bourgeois d'allure et de formation et des parlementaires d'inclination chez qui le souvenir des séances royales, vieux tout juste de trois ans et demi, maintenait une tradition de correction et de discipline. Prêts à s'entre déchirer, ils entendaient ne s'envoyer à la mort qu'en des harangues académiques. Marat, lui, c'était la rue ! Personne ne semble plus se souvenir qu'il fut naguère un médecin notoire, un candidat à l'Académie des Sciences, aussi mondain que beaucoup <span style="font-size: small;">d’autres</span>. Il vit désormais comme un rustre, il en a pris les allures et le débraillé qu'un peu de démagogie lui fait peut-être exagérer à dessein ; sa violence continue déferle en invectives sur les gens et les institutions. On ne fraie pas avec un homme pareil. Sa présence même attente à la majesté de la loi qui se se substitue d'office - et quasi dans les mêmes formes - à celle du souverain détrôné.
<br /> Même la députation parisienne, dont certains soutinrent sa candidature pour les besoins de leur propre campagne électorale, tient en suspicion ce réprouvé. Son manque de tenue répugne à Robespierre. Danton en redoute la clairvoyance et la probité aux violences populacières ! Avant qu'il n'ai siégé, la presse de droite et du centre en demande l'invalidation au nom de l'ordre public. Il lui répond avec sa coutumière fureur ; dénonce les traîtres qu'un mode inepte de scrutin a envoyé à la Convention nationale ; s'indigne que le Manège ait été choisi comme salle, avec ses tribunes étroites, à peine capables de contenir 300 auditeurs, quand il en aurait fallu des milliers, prêts à "lapider" les mandataires infidèles !</i>
<br /></div><div>
<br /></div><div><div style="text-align: justify;"> Ça fait rêver ! On est content d'en connaître un peu plus sur Marat, qui nous est plutôt sympathique (Babeuf le considérait comme un authentique révolutionnaire, ami de la liberté et de l'égalité, et surtout Michel Onfray lui a craché dessus un livre de son venin falsificateur et haineux, que je n'ai pas lu), même si le gus est un peu violent (on ne cautionne pas les lynchages, ni les exécutions sommaires de prisonniers, ni même la peine de mort en général - sauf peut-être pour certains généraux - que ses écrits irascibles auraient provoqués...), mais l'on n'a pas lu non l'<i>Ami du peuple</i> pour savoir si Jean-Paul a réellement appelé aux massacres de septembre 1992, où aristocrates, simples suspects de traîtrise comme prisonniers de droits communs (souteneurs, prostituées, faux monnayeurs...) ont été exterminés par la foule...
<br /> A noter que ce livre est édité aux éditions Rieder, où officiait Marcel Martinet, et qui ont publié notamment Madeleine Vivan, Tristan Rémy, Lucien Bourgeois et <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/search/label/Istrati%20Pana%C3%AFt">Panaït Istrati</a> !
</div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr5oUAWnozwvQIR5VBFLJu-gecL9k-d8d8vx5kRYT1rzVsSLOuy_BbKvVHXWHQNKmTWQJhcjjNnGTIKCzL6K0ABwCRESqZ6dUCnrnpnw3IrL1t9MaouV5EeXBMMmBmrmMoysxf9l5970qQL4KVyc7qgz1GqCp8u2zwdP4nvnPpiRkWc1T24piHFPsM/s4032/IMG_20220918_130625.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr5oUAWnozwvQIR5VBFLJu-gecL9k-d8d8vx5kRYT1rzVsSLOuy_BbKvVHXWHQNKmTWQJhcjjNnGTIKCzL6K0ABwCRESqZ6dUCnrnpnw3IrL1t9MaouV5EeXBMMmBmrmMoysxf9l5970qQL4KVyc7qgz1GqCp8u2zwdP4nvnPpiRkWc1T24piHFPsM/s320/IMG_20220918_130625.jpg" width="320" /></a></div></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-32418993008759561732022-09-16T11:12:00.005+02:002022-09-16T16:17:02.292+02:00Les yakuzas à la plage <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8XNS2OaxVPCBkfcRlwD-XFu24Tx15lgBySArKOVMHlSULOU9G8rURM9xgEEx3lBAzgD1zrby83KyrXDACKdcmy4FOlch20que8EWkg7zJ5TDLKWoHNp5g_Fn__yDMNEFiS_faYh-c51ib_6eNAlJHAw247WfCzLrXul5haSb9CL6OodYlbQOmJX5w/s1280/Kitano%202.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8XNS2OaxVPCBkfcRlwD-XFu24Tx15lgBySArKOVMHlSULOU9G8rURM9xgEEx3lBAzgD1zrby83KyrXDACKdcmy4FOlch20que8EWkg7zJ5TDLKWoHNp5g_Fn__yDMNEFiS_faYh-c51ib_6eNAlJHAw247WfCzLrXul5haSb9CL6OodYlbQOmJX5w/s320/Kitano%202.jpg"/></a></div> <br />
<div style="text-align: justify;"> Après mes cycles Kurosawa, Mizoguchi et Ozu, je redescends un peu le temps pour découvrir l’œuvre d'un réalisateur plus jeune, Takeshi Kitano.
<br />
<br /> J'ai souvent rencontré des émanations du Japon dans ma vie. Une petite amie japonaise, guide touristique originaire d'Osaka, pendant cinq ans, de 22 à 27 ans à la louche. Dans la folie de la jeunesse je ne me suis intéressé ni à sa langue (j'entends l'idiome, en ce qui concerne l'organe musculeux permettez-moi de garder un voile pudique sur la question), ni à sa culture, ni à son pays, ni à son histoire, ni à ses parents, ni à son enfance, sa vie là-bas, son parcours... quel con j'étais !). Puis à 27 ans, très mal dans mes baskets j'ai commencé l'aïkido, entraîné par un copain anar et enthousiaste. L'aspect japonais de cet art martial m'en touchait une sans déranger l'autre. Deux ans plus tard, ayant arrêté la picole et recherchant une pratique spirituelle pour retrouver un peu de force vitale face aux ruines qu'étaient ma vie et mon état de vie, je me suis mis à réciter un mantra bouddhique japonais. Cela ne m'a pas plus incité à me renseigner sur ces îles lointaines. Ça aurait pu durer encore longtemps et j'aurais pu continuer à pratiquer l'aïkido comme s'il s'agissait d'une déclinaison de notre savate, avec des mots techniques étranges mais sans racines, si ma mère et ma compagne n'eurent l'idée de quêter pour m'offrir le vrai voyage en 2019 pour mes 50 ans. Depuis, je suis devenu un aficionado (pas trouvé le terme japonais). J'apprends la langue, je surveille toute irruption de la culture (peinture, architecture, arts divers, histoire...) dans ma vie, et je ne regarde quasiment plus que des films japonais, histoire de rattraper mon retard. Je précise qu'ayant peu de temps en raison d'une boulimie d'activités qui caractérise bien le côté excessif de ma personnalité, je communie avec tout cela par pincées (c'est pas demain la veille que je parlerai nippon, je ne parle même pas allemand, ma première langue, que j'étudie toujours aujourd'hui).
<br /><br />
Parallèlement je constate une mode de dingue pour le Japon. Allergique aux vagues de caprices consuméristes et à toute injonction publicitaire et médiatique je m'en inquiète : serais-je devenu conformiste ? Heureusement je réalise que je n'ai que peu de goût pour les choses qui plaisent : mangas, anime (sauf exception), jeux vidéos, cosplay, idols... Par ailleurs l'essorage sur tatami restant encore une niche assez confidentielle, presque un goût pervers, et ne connaissant personne autour de moi adepte d'Ozu, je suis plutôt rassuré.
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-U4S_VvK23fMMebO14Mc7aQeBXeT-2eGSm1V-E0v_PkvJOdquURb8Oyqxa-r8XzhNgTmNIf3O-xcJKlTa8XxglXDhWsjuBErxswPYgMKUQu8CYQtSEgc6o-4Eay6z6e6GDFkN1eqUw0yY51cvuIdEdN3wRPhXOZxLxIBlgN7j5rtIsQDL-yxMfVuJ/s554/Kitano.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="311" data-original-width="554" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-U4S_VvK23fMMebO14Mc7aQeBXeT-2eGSm1V-E0v_PkvJOdquURb8Oyqxa-r8XzhNgTmNIf3O-xcJKlTa8XxglXDhWsjuBErxswPYgMKUQu8CYQtSEgc6o-4Eay6z6e6GDFkN1eqUw0yY51cvuIdEdN3wRPhXOZxLxIBlgN7j5rtIsQDL-yxMfVuJ/s320/Kitano.jpg"/></a></div>
Cependant, Takeshi Kitano, cinématographiquement parlant, c'est un peu l'anti-Ozu radical. Ozu : des films réalistes, tendres et familiaux, ou il se passe peu de chose, sinon les drames sentimentaux de toute existence, la perte des parents, la séparation d'avec ceux-ci, le passage de l'enfance à l'âge adulte, de la minorité en famille à la vie de couple, la vieillesse... Kitano c'est : film de genre et d'action, spécialement de gangsters, mais avec sa patte artistique vraiment originale. A la base c'est un humoriste de télé. Une espèce de pitre médiatique. S'étant mis au cinoche il s'est spécialisé dans les films de yakuzas ultra-violents... mais pas seulement, et les adeptes des films d'action et de thrillers (à la John Woo) pourront être frustrés : ses films sont aussi poétiques et le rythme de l'action est souvent cassé, par des scènes de jeux de plage notamment. Touche à tout, il fait aussi de la peinture et autres activités artistiques. Il a notamment influencé Quentin Tarantino, et ça se reconnait souvent (par exemple le côté puéril des tueurs de la mafia entre deux carnages). Cerise sur le gâteau : les BO des films de Kitano sont de Joe Hisaishi, eh oui ! le compositeur des anime de Miyazaki (<i>Le Voyage de Chihiro</i>, <i>Princesse Mononoké</i>...), que personnellement j'affectionne particulièrement, films et musique.
<br /></div><div style="text-align: left;"><br />
<b>- Sonatine, mélodie mortelle, 1993.</b>
<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/gsx6RykyX7o" width="320" youtube-src-id="gsx6RykyX7o"></iframe></div>
<br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Raisiné et jeux de plage.</span><br /></div></div><div>
<br />
<b>- Aniki mon frère, 2000.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/5YY7-NixiyI" width="320" youtube-src-id="5YY7-NixiyI"></iframe></div><br /></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Carnage balnéaire.
</span>
<br /><br /></div><div> <b>- Dolls, 2002.
</b>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGiZiCuNhwQcQLXcIJUiNsJg7T1wnE7lnGqpbazKcKL7O6YqHem5NRW429gB3jGCV9XLySWWmuJv5d0SFQOsmIPmS-hKgWra8UvnrI0UlfGCCgxn6cWG5O7FX9b1Q0QROxs7vmWOAdnt_SGHJ-yYmN315iexCGIduEGP-BIaaPvBCMEmAICaOb9mzc/s567/Dolls.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="567" data-original-width="401" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGiZiCuNhwQcQLXcIJUiNsJg7T1wnE7lnGqpbazKcKL7O6YqHem5NRW429gB3jGCV9XLySWWmuJv5d0SFQOsmIPmS-hKgWra8UvnrI0UlfGCCgxn6cWG5O7FX9b1Q0QROxs7vmWOAdnt_SGHJ-yYmN315iexCGIduEGP-BIaaPvBCMEmAICaOb9mzc/s320/Dolls.jpg" /></a></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Ce film est un peu à part. C'est un peu une parabole à sketchs sur l'amour fou, l'amour glauque, morbide, à mort. J'ai pensé aux <i>Amants crucifiés</i> de Mizoguchi (même si eux ne sont pas fous, juste très amoureux et en butte à la persécution de l'ordre social et moral qu'ils tentent de fuir), mais aussi à <i>Dodeskaden</i> (cette transfiguration des réprouvés, des marginaux) de Kurosawa, et à <i>Rêves</i>, du même et pour la la même raison d'une esthétisation aux couleurs et à la lumière à l'effet surnaturel ou onirique de l'enfer.
<br /></div><div><br />
<b>- Outrage, 2010.</b>
<br />
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFY4hyyWYgxLqbP59Lg9KFgQgiRqHdI-RzQi8YyJPbmX99e75yYZs7CrJVgVhi52NYiNNhDG50Gf_hW9D1k-HxmPVlYZikd0Vd5lnwyCLnKTB18Tius3LMpa6HV3f4ZaV7Su4YH6YhY-spWDxm8e210jyVFWk1-w52e9XRWn0C19S6ALiy0y32yl-b/s1500/Outrage.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1126" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFY4hyyWYgxLqbP59Lg9KFgQgiRqHdI-RzQi8YyJPbmX99e75yYZs7CrJVgVhi52NYiNNhDG50Gf_hW9D1k-HxmPVlYZikd0Vd5lnwyCLnKTB18Tius3LMpa6HV3f4ZaV7Su4YH6YhY-spWDxm8e210jyVFWk1-w52e9XRWn0C19S6ALiy0y32yl-b/s320/Outrage.jpg" /></a></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Une scène fait obligatoirement penser à <i>Marathon man</i>, en ce qui me concerne du moins, mais en moins douloureux pour le spectateur, car plus excessif donc moins réaliste. C'est dégueulasse, mais on y croit moins. Un indice ? Œil pour œil, dent pour dent.
<br /></div><div> <br />
<b>- Jugatsu, 1990.
</b><br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Rr8DAG5WU4s" width="320" youtube-src-id="Rr8DAG5WU4s"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Défouraillage et crustacés.</span></div>
<br /><br />
Et merci à <a href=http://lexomaniaque.blogspot.com/>George Weaver</a>, qui m'a informé d'une série d'émissions sur France Culture sur le cinéma japonais, c'est <a href=https://www.radiofrance.fr/dossiers/la-nuit-cinema-japonais-12-par-albane-penaranda>ici</a> !Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-64370024635548411402022-08-24T11:57:00.003+02:002022-08-25T11:57:06.765+02:00La dose de Wrobly : thermidor 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6YspOzRc0MsQetU4srg6Yr-bjGjfOCfO1-XdFZP4YGlQvyJbeGBnfE8boSnqk5D5YBQXD0kXsvqF9VQFt93jftlsG0p-nB9Ll59J3-72IiICubQXcE5isYMFQwtKZ8lza9VKNyrjkZUDBPsg2ka1IrBTvNWjzunaESNw_TGtPryHkEN2zCNENacrn/s4032/IMG_20220818_141814.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3016" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6YspOzRc0MsQetU4srg6Yr-bjGjfOCfO1-XdFZP4YGlQvyJbeGBnfE8boSnqk5D5YBQXD0kXsvqF9VQFt93jftlsG0p-nB9Ll59J3-72IiICubQXcE5isYMFQwtKZ8lza9VKNyrjkZUDBPsg2ka1IrBTvNWjzunaESNw_TGtPryHkEN2zCNENacrn/s320/IMG_20220818_141814.jpg" /></a></div>
<b>- Guy de Maupassant.- <i>Boule de suif</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Comme je vous l'écrivais <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2016/09/la-dose-de-wrobly-fructidor-2016-ere.html">naguère</a>, je prends un réel plaisir à relire Maupassant. On avait déjà évoqué le petit chef-d'oeuvre qu'est la nouvelle <i>Boule de suif </i><a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/02/boule-de-suif.html">ici</a>, à propos du film <i>Oyuki la vierge</i> (<i>マリヤのお雪</i>, <i>Maria no Oyuki</i>) de Kenji Mizoguchi (1935), adaptation de cette cruelle et ironique histoire. Cruelle au sein de la diégèse, pour la pauvre héroïne, prostituée généreuse et courageuse, même si cocardière, qui se voit mépriser et ignorer par une bande de bourgeois à qui elle a sauvé la mise, sur leur insistance hypocrite et lâche, en couchant avec l'officier prussien qui les retenait en otage. Mais cruelle aussi, oh ! combien, même si réaliste, pour ces bourgeois eux-mêmes, dans les descriptions que le narrateur fait d'eux. Le mois précédent j'avais lu 500 pages de Bakounine période 70 à 72, la même époque, tentant d'organiser l'abolition de la bourgeoisie ainsi que de toute classe sociale au sein de l'Association Internationale des Travailleurs, et en proie aux manœuvres haineuses de Karl Marx, qui le méprisait en premier de la classe mais qui depuis toujours craignait qu'un révolutionnaire de cette envergure fasse de l'ombre à son ambition de pontife du socialisme au sein de la même Internationale ou ailleurs, et intriguait à ses dépends, usant avec virtuosité de l'intrigue, de la calomnie et de l'injure, avec l'aide de son valet de pied Engels et de leur groupe de fidèles. Bakounine décrit excellemment la bourgeoisie et son évolution en tant que classe, qui fut révolutionnaire au temps de l'ancien régime, mais devint ensuite la tique dans le cou des masses que l'on connaît. Cependant à aucun moment dans ces 500 pages ne lit on une description d'un caractère individuel, même si évidemment déterminé en partie importante par la classe sociale, de ces bourgeois, Bakounine répugnant d'ailleurs à toute attaque personnelle et restant dans la critique radicale des positions (idéologiques ou sociales). Ici on a cette critique individuelle, on constate quelle racaille le privilège et l'exploitation peut créer, et on jouit de la méchanceté avec laquelle elle est représentée, même si on enrage toujours de la voir gagner à la fin, jusqu'à aujourd'hui. Il paraît que Maupassant posait au réactionnaire, comme beaucoup des ses semblables gens de lettres (après tout des bourgeois, eux aussi), et des meilleurs, une manière de se rendre intéressant, de ne pas risquer le politiquement correct, les bons sentiments ou l'attribut de Bisounours, d'être plus anti-conformiste que les anti-conformistes en dénonçant confortablement le conformisme de l'anti-conformisme (voir aussi Casanova plus bas). Ils ne sont d'ailleurs jamais autant mauvais (enfin c'est mon point de vue), que dans leurs tirades à deux centimes pour défendre l'ordre face aux rêveurs. Mais là, dans cette incarnation de la lutte des classes et de la dégénérescence et la corruption humaine qu'elle implique chez les dominants, je dis chapeau et merci !
<br /> Les autres nouvelles du recueil, moins cultes, sont malgré tout bien agréables, avec suspense et chute, drôles ou glaçantes, comme celle où on assiste à la torture jusqu'à la mort d'un être simple, débonnaire et sans défenses (comme Boule de suif ?) par un jeune bourreau "sournois, féroce, brutal et lâche".
</div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinffqoqGYVA8t7dO1X28zQFzWZnqKuImXpdBzxbCCW3IKt6TjqShKGUrNNo60MtuDbFBxKOPUGj22eprw7AQFCWWalPcSIhILNHbPZ20R-E7AdZ-yvSrJ8bLsV87ldaeY-sU96--U_ouhBEmj5wghZrtpLr2fYrWLOmykYS_okRo83z85kukv60JDg/s4032/IMG_20220818_141911.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3016" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinffqoqGYVA8t7dO1X28zQFzWZnqKuImXpdBzxbCCW3IKt6TjqShKGUrNNo60MtuDbFBxKOPUGj22eprw7AQFCWWalPcSIhILNHbPZ20R-E7AdZ-yvSrJ8bLsV87ldaeY-sU96--U_ouhBEmj5wghZrtpLr2fYrWLOmykYS_okRo83z85kukv60JDg/s320/IMG_20220818_141911.jpg" /></a></div>
<b>- Giacomo Casanova de Seingalt.- <i>Journal tome VII</i>.</b>
<br /><div style="text-align: justify;">
Au début de ce volume Casanova rencontre Voltaire à Genève. Je savais que les deux personnages se détestaient cordialement. Ici c'est leur première rencontre, toute d'admiration, mais aussi d'orgueil chez le trentenaire vénitien, de curiosité étonnée chez le briscard de la polémique. On est en 1760, année de naissance de ce cher Babeuf. Eh bien même si on a beaucoup de réserves à l'égard de Voltaire, malgré son héroïque dézingage des absurdes dogmes religieux encore dangereusement au pouvoir à l'époque (il est déiste, pour un despotisme éclairé, raciste paraît-il, méchant à l'égard de Rousseau notamment - Rousseau qu'on rencontre dans le tome précédent quand Casanova lui rend visite à Montmorency, et qui semble complètement insignifiant, pâle, popote, lui qu'on désigne souvent comme l'un des ferments de l'éruption révolutionnaire ultérieure ! - systématiquement sarcastique donc surplombant et blessant, et pas seulement à l'encontre du pouvoir et des dominants... mais on n'a pas lu les œuvres complètes), ici les dialogues sont à son net avantage face à un Casanova qui pose au réactionnaire (voir fiche précédente), partisan de Hobbes, d'un peuple sous la botte, maintenu en laisse par la superstition. Décevant, même si le mythe libertin est déjà bien écorné, après les 6 premiers tomes lus à la lumière de <i>Me too</i>, de <i>Balance ton porc</i>, et plus généralement des luttes féministes. Il est clair et parfois avoué en toute "innocence", que cette collection n'a pu être constituée sans violence parfois, souvent... En tout cas sans relation léonine, de prostitution plus ou moins assumée, dans un monde ou la femme n'est qu'un bien meuble à la disposition du bon plaisir patriarcal. Après Genève l'écrivain aventurier va donc faire accoucher une nonne prenant (et perdant finalement) les eaux à Aix-les-bains pour camoufler sa grossesse, puis pénétrer lui même dans le temple afin d'y sacrifier sur l'autel de l'amour grâce à son ministre portatif et télescopique qu'il affuble parfois d'une capote anglaise pour nous faire rire. En matinée il va coucher avec la femme d'un joueur professionnel complaisant l'ayant missionnée à retenir le grand joueur Casanova à Aix. La maîtresse d'un marquis, partie intégrante de cette compagnie de joueurs qui avait jeté un dévolu sur sa cassette, tente également de le séduire pour le faire rester, mais Giacomo en a marre et une fois sa religieuse ramenée par deux déléguées de la converse à son couvent, il prend la tangente, vers d'autres aventures à Grenoble, ou il convoite une jeune et sage jeune femme de 17 ans, non sans prendre en attendant individuellement d'abord puis collectivement les deux filles et la nièce de son concierge, etc., etc. C'est souvent niais, notamment les dialogues et joutes amoureuses, mais ça se lit vite et bien, et parfois ça fait sourire... ou grincer des dents... Pour se délasser après 500 pages de Bakounine.<br /><br />
<u><b>Extraits :</b></u>
<br />
<br /><b>Casanova et Voltaire :</b><br />
<br />— Si Horace avait eu à combattre l’hydre de la superstition, il aurait, comme moi, écrit pour tout le monde.<br />
— Vous pourriez, ce me semble, vous épargner de combattre ce que vous ne parviendrez pas à détruire.<br />
— Ce que je ne pourrai pas achever, d’autres l’achèveront, et j’aurai toujours la gloire de l’avoir commencé.<br />
— C’est fort bon ; mais, supposé que vous parvinssiez à détruire la superstition, avec quoi la remplaceriez-vous ?<br />
— J’aime bien cela ! Quand je délivre le genre humain d’une bête féroce qui le dévore, peut-on me demander ce que je mettrai à la place ? <br />
— Elle ne le dévore pas ; elle est, au contraire, nécessaire à son existence.<br />
— Nécessaire à son existence ! horrible blasphème dont l’avenir fera justice. J’aime le genre humain, je voudrais le voir comme moi libre et heureux, et la superstition ne saurait se combiner avec la liberté. Où trouvez-vous que la servitude puisse faire le bonheur du peuple ?
<br />
— Vous voudriez donc la souveraineté du peuple ?<br />
— Dieu m’en préserve ! il faut un souverain pour gouverner les masses.<br />
— Dans ce cas, la superstition est donc nécessaire, car sans cela le peuple n’obéira jamais à un homme revêtu du nom de monarque.
<br />
— Point de monarque, car ce mot exprime le despotisme que je hais comme la servitude.<br />
— Que voulez-vous donc ? Si vous voulez que celui qui gouverne soit seul, je ne puis le considérer que comme un monarque.<br />
— Je veux que le souverain commande à un peuple libre, qu’il en soit le chef au moyen d’un pacte qui les lie réciproquement, et qui l’empêche de jamais tourner à l’arbitraire.<br />
— Addison vous dit que ce souverain, ce chef, n’est pas dans les existences possibles. Je suis pour Hobbes. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Un peuple sans superstition serait philosophe et les philosophes ne veulent pas obéir. Le peuple ne peut être heureux qu’autant qu’il est écrasé, foulé et tenu à la chaîne.<br />
— C’est horrible, et vous êtes peuple ! Si vous m’avez lu, vous avez dû voir comment je démontre que la superstition est l’ennemie des rois.<br />
— Si je vous ai lu ? Lu et relu, et surtout quand je ne suis pas de votre avis. Votre passion dominante est l’amour de l’humanité. <i>Et ubi peccas</i>. Cet amour vous aveugle. Aimez l’humanité, mais aimez-la telle qu’elle est. Elle n’est pas susceptible des bienfaits que vous voulez lui prodiguer, et qui la rendraient plus malheureuse et plus perverse. Laissez-lui la bête qui la dévore : cette bête lui est chère. Je n’ai jamais tant ri qu’en voyant Don Quichotte très embarrassé à se défendre des galériens auxquels, par grandeur d’âme, il venait de rendre la liberté.<br />
— Je suis fâché de vous voir une si mauvaise idée de vos semblables. Mais, à propos, dites-moi, vous trouvez-vous bien libres à Venise ?<br />
— Autant qu’on peut l’être sous un gouvernement aristocratique. La liberté dont nous jouissons n’est pas aussi grande que celle dont on jouit en Angleterre, mais nous sommes contents.<br />
— Et même sous les Plombs ?<br />
— Ma détention fut un grand acte de despotisme ; mais, persuadé que j’avais abusé sciemment de la liberté, je trouvais parfois que le gouvernement avait eu raison de me faire enfermer sans les formalités ordinaires.<br />
— Cependant vous vous êtes échappé.<br />
— J’usai de mon droit comme ils avaient usé du leur.<br />
— Admirable ! Mais de cette manière personne à Venise ne peut se dire libre.<br />
— Cela se peut ; mais convenez que, pour être libre, il suffit de se croire tel.<br />
— C’est ce dont je ne conviendrai pas facilement. Nous voyons, vous et moi, la liberté sous un point de vue fort différent. Les aristocrates, les membres mêmes du gouvernement ne sont pas libres chez vous ; car, par exemple, ils ne peuvent pas même voyager sans permission.<br />
— C’est vrai, mais c’est une loi qu’ils se sont volontairement imposée pour conserver leur souveraineté. Direz-vous qu’un Bernois n’est pas libre parce qu’il est sujet aux lois somptuaires, quand c’est lui-même qui est son législateur ?<br />
— Eh bien ! que partout les peuples fassent leurs lois.<br /><br />
<b>La capote anglaise sous Louis XV :</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b>
<br />
Quand nous fûmes l’un et l’autre dans l’état de simple nature,
et tels qu’étaient Adam et Ève avant d’avoir mordu la fatale
pomme, je la plaçai comme elle était représentée et, à mon
aspect, devinant ce que j’allais faire, elle ouvrit ses bras pour me
recevoir ; mais je lui dis d’attendre un moment, car j’avais aussi
dans un petit paquet quelque chose qui lui ferait plaisir.
<br />
Je tire alors de mon portefeuille un petit habit d’une pellicule
transparente d’environ huit pouces, sans issue et orné à son
entrée d’une faveur rose passée dans une coulisse. Je lui
présente cette bourse préventive, elle la contemple, l’admire, rit
de tout cœur, et me demande si je m’étais servi de pareils
vêtements avec sa sœur de Venise.<br />
« Je veux te costumer moi-même, mon ami, et tu ne saurais
croire combien cela me rend heureuse. Dis-moi pourquoi tu ne
t’en es pas servi la nuit passée ? Il me parait impossible de
n’avoir pas conçu. Eh ! que je serai malheureuse si cela est ! Que
ferai-je dans quatre ou cinq mois, quand je ne pourrai plus
douter de mon état ?<br />
- Ma chère amie, le seul parti à prendre est de ne pas y penser,
car si le mal est fait, il est sans remède ; mais, ce que je puis te
dire, c’est que l’expérience et un raisonnement conforme aux
lois connues de la nature peuvent nous faire espérer que nos
doux ébats d’hier n’auront aucune conséquence fâcheuse. On dit
et on a écrit qu’après les couches la femme ne peut pas
concevoir avant d’avoir revu certaine apparition que tu n’as pas
encore vue, je crois.<br />
- Non, Dieu merci.<br />
- Eh bien ! éloignons toute pensée de trouble et d’avenir
funeste qui ne pourrait que nuire à notre félicité actuelle.<br />
- Je me console entièrement : mais je ne comprends pas
comment tu crains aujourd’hui ce que tu ne craignais pas hier ;
car je ne suis pas différente aujourd’hui.<br />
- L’événement, ma chère, a quelquefois donné un cruel
démenti aux plus grands physiciens. La nature, plus savante
qu’eux, a ses règles et ses exceptions ; gardons-nous de la défier
et pardonnons-nous si nous l’avons défiée hier.<br />
- J’aime à t’entendre parler en sage. Oui, soyons prudents,
quoi qu’il m’en coûte. Allons ! te voilà coiffé comme une mère
abbesse ; mais, malgré la finesse de l’enveloppe, le petit
personnage me plaisait beaucoup plus tout nu. Il me semble que
cette métamorphose te dégrade, toi ou moi.<br />
- Tu as raison, mon ange, cela nous dégrade tous deux. Mais
dissimulons-nous pour le moment certaines idées spéculatives
qui ne peuvent que nous faire perdre du plaisir.<br />
- Nous le rattraperons bientôt ; laisse-moi jouir à présent de
ma raison, car je n’ai jamais jusqu’ici osé lui lâcher la bride sur
cette matière. C’est l’amour qui a inventé ces petits fourreaux,
mais il a dû écouter la voix de la précaution, et il me semble que
cette alliance a dû l’ennuyer, car elle n’est fille que de la
politique.<br />
- Tu me surprends par la justesse de tes aperçus ; mais, ma
chère, nous philosopherons après.<br />
- Attends encore un moment, car je n’ai jamais vu un homme
et je ne m’en suis jamais senti autant d’envie qu’à présent. Il y a
dix mois que j’aurais appelé cela une invention du diable, mais
actuellement je trouve que l’inventeur a dû être un homme
bienveillant, car si mon vilain bossu se fût affublé d’une bourse
comme celle-ci, il ne m’aurait pas exposée à perdre l’honneur et
la vie. Mais dis-moi, je t’en prie, comment laisse-t-on exister en
paix les tailleurs qui les font, car enfin ils doivent être connus et
cent fois excommuniés ou soumis à de grosses amendes, peut-
être même à des peines corporelles, s’ils sont juifs, comme je le
crois. Tiens, celui qui t’a fait celui-ci t’a mal pris la mesure.
Regarde, ici il est trop large, ici trop étroit ; c’est presqu’un
cintre tout arqué. Quel sot ignorant de son métier ! Mais qu’est-
ce que je vois !<br />
- Tu me fais rire. C’est ta faute. Tu es là à toucher, à caresser :
voilà ce qui devait arriver. Je l’avais bien prévu.<br />
- Et tu n’as pas pu attendre encore un moment ? Mais tu
continues. J’en suis fâchée, mon cher ami ; mais tu as raison.
Oh mon Dieu ! quel dommage !<br />
- Le dommage n’est pas grand, console-toi.<br />
- Comment me consoler ? Malheureuse ! vois, il est mort. Tu
ris ?<br />
- Oui, de ta charmante naïveté. Tu verras dans un moment
que tes charmes lui rendront une nouvelle existence qu’il ne
perdra plus aussi facilement.<br />
- C’est merveilleux ! c’est incroyable ! »<br />
J’ôte le fourreau et je lui en présente un autre qui lui plaît
davantage, parce qu’elle le trouve plus fait à ma taille, et elle
éclate de rire quand elle voit qu’elle peut l’adapter. Elle ne
connaissait pas ces miracles de la nature. Son esprit,
étroitement serré, était dans l’impossibilité de découvrir la
vérité avant de m’avoir connu ; mais, à peine émancipé, il avait
étendu ses bornes avec toute la rapidité que donnent la nature
et une avide curiosité. « Mais si le bonnet vient à se déchirer par
le frottement, la précaution ne devient-elle pas inutile ? » me
dit-elle. Je lui expliquai la difficulté d’un pareil accident, ainsi
que la matière dont les Anglais se servent pour les
confectionner.
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwDbBA6g-1EeGMhyDkj73ZPCDI97xc_-la_559qj83q0-QuDeY55u3-37Nm0GTJPmUKZ3D7m3-RRQeY0yawxfUhE3aMkyz2RQMWquIni_3XvHuANsW_BdJ91LYYC7qdBJ_bPS3eTdTx5BaNqP9Arnj_MssXjZjYz_p_kUW_ukOfQnjH00hu3p1XE6/s4032/IMG_20220818_141936.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3016" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwDbBA6g-1EeGMhyDkj73ZPCDI97xc_-la_559qj83q0-QuDeY55u3-37Nm0GTJPmUKZ3D7m3-RRQeY0yawxfUhE3aMkyz2RQMWquIni_3XvHuANsW_BdJ91LYYC7qdBJ_bPS3eTdTx5BaNqP9Arnj_MssXjZjYz_p_kUW_ukOfQnjH00hu3p1XE6/s320/IMG_20220818_141936.jpg" /></a></div>
<br />
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-50904090078043153912022-07-20T13:09:00.001+02:002022-11-17T12:23:19.309+01:00La dose de Wrobly : messidor 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2wm_mb9IVrBZ6EVeoQgZDTWM0oVKg4Y4myO2Le7G9wYGTk0Gt-73aFrAHgO1CFzaD3EKO-hsrliZayrqhtR_8yBW2cdSLStvp4HU9tmAPuWxnZbl1QiZV8aq5bs5yNK_FiIG7OICuFHg8GAmKqoaQ5YVbQ21Gc22CfO469gczjUxQPgji3vf_BJui/s4032/IMG_20220718_165410.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2wm_mb9IVrBZ6EVeoQgZDTWM0oVKg4Y4myO2Le7G9wYGTk0Gt-73aFrAHgO1CFzaD3EKO-hsrliZayrqhtR_8yBW2cdSLStvp4HU9tmAPuWxnZbl1QiZV8aq5bs5yNK_FiIG7OICuFHg8GAmKqoaQ5YVbQ21Gc22CfO469gczjUxQPgji3vf_BJui/s320/IMG_20220718_165410.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<b> - Lois McMaster Bujold.- <i>La Saga Vorkosigan : L'Apprentissage du guerrier / Les Montagnes du deuil / Miles Vorkosigan</i>.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> On commence à s'habituer à la petite famille et à tous les personnages de la saga, notamment Miles Vorkosigan, qui sera le héros né difforme, cassablen petit et chétif après que sa mère a été victime d'une attaque à l'arme chimique. Eh ! oui, un héros handicapé, c'est assez rare pour être apprécié. Dans le 4ème tome on passe d'un certain réalisme malré tout, techno-fictif dans le premier (malgré les humains à quatre bras) et médiéval-impérial futuriste dans les deux suivants, à une comédie d'aventure inter-galactique fantaisiste (on pense à de la BD). Miles est un vrai clown, en plus d'être très intelligent. Il paraît que la suite s'orientera de plus en plus vers des énigmes de type policier dans ce décor de planètes contrastées (Star wars nous vient parfois à l'esprit) et de space opéra. On y prend finalemnet goût, les centaines de pages (390 pour <i>L'Apprentissage du guerrier</i>) défilent vite.
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5yQMhrfuRUObTtMoa-Bc8isLI-3i5lBknlhiDWzi4u8lj1qdgQBfVWFrK_1WrJT47NCxDreUVNvDipNrL8QM-qfIzX5CVJokzZJ1ro5NdducDNb2oCMgHxUnICwtv-vN9ZmFWIoOQM3AuISxHFVse7iJ6X11fda0rYWRnSJQxRrmivKlcoOsDoSe6/s4032/IMG_20220718_165435.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5yQMhrfuRUObTtMoa-Bc8isLI-3i5lBknlhiDWzi4u8lj1qdgQBfVWFrK_1WrJT47NCxDreUVNvDipNrL8QM-qfIzX5CVJokzZJ1ro5NdducDNb2oCMgHxUnICwtv-vN9ZmFWIoOQM3AuISxHFVse7iJ6X11fda0rYWRnSJQxRrmivKlcoOsDoSe6/s320/IMG_20220718_165435.jpg" width="320" /></a></div>
<b>- Michel Bakounine.- <i>La Première internationale en Italie et le conflit avec Marx : écrits et matériaux.</i></b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Se lit un peu moins vite. Non que ce soit moins intéressant, loin de là, mais on est dans les débats d'idées, la polémique, la confrontation politique, éthique, pilosophique, et dans l'Histoire, même si aussi un peu dans le combat de coqs. Après avoir croisé le fer avec le bourgeois républicain déiste béni <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/la-dose-de-wrobly-floreal-2021-ec.html">oui</a> <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/la-dose-de-wrobly-nivose-2021-2022-ec.html">oui</a> italien, Mazzini, Bakounine affronte ici le socialiste allemand qu'on ne présente plus, tout en tâchant de développer l'Internationale en Italie depuis la Suisse.
<br /> 27,3 cm de hauteur sur 19,2 cm de largeur ; 5 cm d'épaisseur ; 500 pages. Les summer vibes, ça se passe comme ça chez Wroblewski !
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGawC2ezZoHJcpWkEc4wUnsGZ7iC0RVcMCdt2BW-NGC_WI3Vngn7z_Bpf8q77v8FONWCI2erdL9lPw-GF8vVrF8wo9QFnjMcvOGPEZZi1WapK5e7VYRmpLx0cZ7LGDIJ9N3dDCJEL2Cd6PiVPWPX80gwME08NU1Poggof7-aOo916iKEAgSQHAoD-R/s4032/IMG_20220718_165521.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGawC2ezZoHJcpWkEc4wUnsGZ7iC0RVcMCdt2BW-NGC_WI3Vngn7z_Bpf8q77v8FONWCI2erdL9lPw-GF8vVrF8wo9QFnjMcvOGPEZZi1WapK5e7VYRmpLx0cZ7LGDIJ9N3dDCJEL2Cd6PiVPWPX80gwME08NU1Poggof7-aOo916iKEAgSQHAoD-R/s320/IMG_20220718_165521.jpg" width="320" /></a></div>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-38973992657709144092022-07-13T10:35:00.004+02:002022-07-15T10:51:49.591+02:00Sacqueboute LXXI : Mnozil Brass<div style="text-align: justify;"> Encore du trombone (entre autres cuivres) bouffon et acrobatique, autrichien cette fois-ci.
<br /></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/eYRMbj6U2Ww" width="320" youtube-src-id="eYRMbj6U2Ww"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
On pense un peu à notre <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">sacquebouteuse suédoise numéro 23 Gunhild Carling</a>, en tout aussi, bien que résolument plus masculin.
<br /></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/4v569FjBMy8" width="320" youtube-src-id="4v569FjBMy8"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Excellent et très drôle, une détente bien venue alors que la trêve estivale se dessine à l'horizon.
<br /></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/CgPPaYc2PY4" width="320" youtube-src-id="CgPPaYc2PY4"></iframe></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Quant à Wroblewski, entre grève, chagrin, et maman qui vieillit, quand il a un moment, il tente de relever beaucoup, plus modestement et avec l'endurance nécessaire à son petit niveau, le chorus de Miles Davis sur le <i>So what</i> de <i>Kind of blue</i>, afin de le reproduire au trombone, pas avec les pieds évidemment, comme un pied serait plus juste. On verra bien si ça (s)a(cque)boutit à quelque chose...
<br /></div><div><br />
<span style="font-size: x-small;"><b>SACQUEBOUTE</b>
<br />
<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/05/sacqueboute-lxx-kai-winding.html">Kai Winding</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/04/sacqueboute-lxx-wolfgang-amadeus-mozart.html">Wolfgang Amadeus Mozart</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/sacqueboute-lxix-jimmy-knepper.html">Jimmy Knepper</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-5971662709139278472022-06-24T13:29:00.001+02:002022-11-17T12:23:00.993+01:00La dose de Wrobly : prairial 2022 E.C.<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRvDy7JMRQJ-xRFRDU1zDuZM13NTTAwjO09_Ocbp9eZzbZlLGjcZEp9biCdYgfsoW7eTtUl9J_Ha2Y2sBTxnnioHoarUzw7gOuK7dCgJAHJnZwQecXksm3dB73000KxGXH-T5yHarWaixm4SOP0HYEYoemUYTsMl1ezKBlYhVb3B3hrMFCJWKvMtG7/s4032/IMG_20220619_164147.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRvDy7JMRQJ-xRFRDU1zDuZM13NTTAwjO09_Ocbp9eZzbZlLGjcZEp9biCdYgfsoW7eTtUl9J_Ha2Y2sBTxnnioHoarUzw7gOuK7dCgJAHJnZwQecXksm3dB73000KxGXH-T5yHarWaixm4SOP0HYEYoemUYTsMl1ezKBlYhVb3B3hrMFCJWKvMtG7/s320/IMG_20220619_164147.jpg" width="320" /></a></div>
<br /> <b>Pierre Bourdieu.- <i>La Domination masculine</i>.</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
Un livre passionnant, qui donne l'impression d'être intelligent. A 18 / 19 ans ans j'avais lu <i>Ce que parler veut dire</i>, sur la reproduction de la société de domination via la langue, tiré d'une bibliographie suggérée par le programme des études de que dalle que j'avais commencées à la fac de Censier, ç'avait été une révélation ! Je parvenais à comprendre une pensée complexe exprimée dans des termes techniques de sociologues, de linguistes..., avec un crayon et en relisant plusieurs fois certains passages ou pages, mais j'y arrivais (du moins il me semblait), et ça m'ouvrait des dimensions plus vastes de ma critique autodidacte et spontanée de l'oppression dans et de ce monde. Certes Pierre Bourdieu a des défauts, il a bossé pour Mitterrand et c'est un mandarin qui à force de décortiquer les mécanismes de la domination finalement nous embourbe un peu dedans en dévoilant sans pitié leurs aspects tellement profonds qu'ils découragent un peu les tentatives déjà bien exangues d'en sortir, mais j'ai une grande tendresse pour ce monsieur, qui pour moi est un gentil, et un scientifique rigoureux et engagé, qui n'a pas dévié dans sa critique des puissants et de leur loi explicite et implicite. Ici, comme son nom l'indique, plus que la reproduction de la domination de classe, c'est évidemment de celle de genre qu'il est question, avec un parallèle entre la société traditionnelle kabyle ou la loi patriarcale et ses dispositifs symboliques de reproduction restent très purs, et tous ses restes et traces on ne peut plus prégnants dans nos sociétés occidentales actuelles.
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr5nRPPkiEZjDirlYMlW4ywVrg6gCVjq7v1Bgw7luaSPbf8rn7X9B1tbwzASGBZNnEa5vq3ow7X5o70Dmjq78qUqUYA_k8rjLApTKjOiA5MwH4ohtquMKGwbmGXaHygCwy8EchORksnGuL-D4_HuwK_18nXUZNeoN0PPOXYz5brJILgGNQ7xah7vvD/s4032/IMG_20220619_164212.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr5nRPPkiEZjDirlYMlW4ywVrg6gCVjq7v1Bgw7luaSPbf8rn7X9B1tbwzASGBZNnEa5vq3ow7X5o70Dmjq78qUqUYA_k8rjLApTKjOiA5MwH4ohtquMKGwbmGXaHygCwy8EchORksnGuL-D4_HuwK_18nXUZNeoN0PPOXYz5brJILgGNQ7xah7vvD/s320/IMG_20220619_164212.jpg" width="320" /></a></div>
<br /> <b>Lois McMaster Bujold.- <i><i>La Saga Vorkosigan : Chute libre / L'Honneur de Cordelia / Barrayar</i></i>.</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
Merci à Sébastien qui, après le roman de Barjavel <a href=http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/la-dose-de-wrobly-ventose-2022-ec.html> précédemment cité <i>La Nuit des temps</i></a>, me prête cette saga à rallonge. Je ne connaissais pas du tout, mais je suis peu féru de science fiction, sauf exception, je suis plutôt polar. Ces romans se lisent bien, facilement, il y a le suspense qu'il faut pour qu'on ne s'ennuie pas, les principes défendus dans la morale et la critique sociale de la métaphore futuriste de notre monde sont plutôt généreux. J'en suis au troisième, je verrai si la suite vaut le coup. Si vous connaissez n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYuDgx9UXC0szpRdx-xT4dZakl3sfijwX9bYrjvvOhxgfKo9gWcy0fzx2MHJnLKYAKS_8b0F5Eh22lcRyByJzgauwkWgcBIwlqNoBqkWVjhX_HtfqhbvT170D5m7X5zUWKT2J8odWsZvZgmOlzdkkieZfVIiXYy_p2FhW3k9boucqSj2wG4HMwei9/s4032/IMG_20220619_164316.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYuDgx9UXC0szpRdx-xT4dZakl3sfijwX9bYrjvvOhxgfKo9gWcy0fzx2MHJnLKYAKS_8b0F5Eh22lcRyByJzgauwkWgcBIwlqNoBqkWVjhX_HtfqhbvT170D5m7X5zUWKT2J8odWsZvZgmOlzdkkieZfVIiXYy_p2FhW3k9boucqSj2wG4HMwei9/s320/IMG_20220619_164316.jpg" width="320" /></a></div>
Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-83552044620307843252022-05-31T17:31:00.000+02:002022-05-31T17:31:28.864+02:00Un coeur tendre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpykohsWzTB3JyMvhvCYr1ELXdPHicbMPkmtTr1_7gmOC2qBhqgmSOgONEaUAsU22TJFmngz5rI2mq7kiZdjM8MYc0HduTNsaRdLbWikF4pljQ7m4tuJudwpAdneWF0kyQ3zieHlRVyRJX503so9o_K4Avh00AZR0o4ZOO1DsP89iEMKxWeBfgoK4T/s600/Yasujiro_Ozu_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpykohsWzTB3JyMvhvCYr1ELXdPHicbMPkmtTr1_7gmOC2qBhqgmSOgONEaUAsU22TJFmngz5rI2mq7kiZdjM8MYc0HduTNsaRdLbWikF4pljQ7m4tuJudwpAdneWF0kyQ3zieHlRVyRJX503so9o_K4Avh00AZR0o4ZOO1DsP89iEMKxWeBfgoK4T/s320/Yasujiro_Ozu_01.jpg" width="267" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Cet immense cinéaste, grand sensible, franc beuveur, sévère fêtard d'Ozu est mort trop tôt d'un cancer en 1963 à 60 ans.</span>
<br />
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Comme mon aimable lectorat l'a constaté, ce blog tourne un peu au ralenti depuis quelques temps. Cadences infernales au tapin, épisode pandémique changeant le ronron des habitudes, temps de loisir de plus en plus consacré à la musique, moindre enthousiasme, émulation des échanges avec les amis blogueurs se réduisant comme peau de chagrin, perte de foi progressive, face à la catastrophe, en la venue effective de la plèbe révolutionnaire rédemptrice, dégoût pour les écrans, les GAFAM et le numérique s'amplifiant... un peu de tout ça. Bref, en conséquence, ma séquence liée au cinéma de Yasujiro Ozu, dont j'avais entamé et ai poursuivi un "cycle", comme ils disaient à la télé de mon enfance quand ils passaient un certain nombre de films d'un même réalisateur, commencée début 2021, est restée en suspend. Je n'ai cependant pas chômé pendant ces quelques mois puisque j'ai pu visonner les films suivants, avec un grand plaisir, une grande sérénité, des émotions douces me mouillant les yeux, mais aussi du rire bon enfant, un attachement à tous ses acteurs fétiches, teinté de sentiment amoureux pour ses actrices, notamment Setsuko Hara, comme je l'avais évoqué <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/search/label/Ozu%20Yasujiro">ici</a>, un émerveillement esthétique constant à la contemplation de toutes ces verticales et horizontales à raz de tatami des intérieurs japonais ciselés comme des estampes, pour peu que qu'une estampe puisse être ciselée. Pas de violence, sauf rare exception, quasiment pas d'action, pas de méchanceté ni d'intrigues perverses (ça fait du bien !), des conflits, certes, liés notamment aux traditions et à la résistance des femmes face au patriarcat, mais le tout sans excès ni voies de fait, ce sont des sentiments qui sont délicatement mis en scène, suggérés par presque rien. Ce "rien" ("mu") inscrit sur la tombe d'Ozu, évoquant certes la tristesse de l'impermanence de toute chose et de la perte continue qu'est la vie, mais aussi, replacé dans le grand océan de celle-ci, étant la définition même de la vie à laquelle chaque être tient tant. Sans ces petits riens, il n'y aurait rien.
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggSL7PpfwAI3UaDJ-K-YpE6WZcqsJ0twUiMa8rUTuEOzZFLQ3OwcPK_W7-eGeQr2Hh2XWL6hUXwDG1gkMSoT6QXnm2PZQxAihxt1Nt54KKpj3rGxX1izYERCxCG7DOrK1s_zv9J6i6KChkIN4goI6NXnvbQY-JFXgTXvMxgG_8HvyvQJwZilSeEJzI/s200/Yasujiro%27s-Grave.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="160" data-original-width="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggSL7PpfwAI3UaDJ-K-YpE6WZcqsJ0twUiMa8rUTuEOzZFLQ3OwcPK_W7-eGeQr2Hh2XWL6hUXwDG1gkMSoT6QXnm2PZQxAihxt1Nt54KKpj3rGxX1izYERCxCG7DOrK1s_zv9J6i6KChkIN4goI6NXnvbQY-JFXgTXvMxgG_8HvyvQJwZilSeEJzI/s320/Yasujiro%27s-Grave.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">La tombe d'Ozu avec pour seule épitaphe : "mu" ("rien").</span>
<br /></div></div><div><br />
• 1929 : J'ai été diplômé, mais... (大学は出たけれど, Daigaku wa deta keredo)<br />
• 1931 : Le Chœur de Tokyo (東京の合唱, Tōkyō no kōrasu)<br />
• 1932 : Où sont les rêves de jeunesse ? (青春の夢いまいづこ, Seishun no yume ima izuko)<br />
• 1933 : Une femme de Tokyo (東京の女, Tōkyō no onna)<br />
• 1934 : Histoire d'herbes flottantes (浮草物語, Ukikusa monogatari)<br />
• 1935 : Une auberge à Tokyo (東京の宿, Tōkyō no yado)<br />
• 1936 : Le Fils unique (一人息子, Hitori musuko)<br />
• 1942 : Il était un père (父ありき, Chichi ariki)<br />
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuH9kv2waE1aBYfN-XvYvQFQxLBv3IIvFdZiZVR3ovafFsE5JsfiQrgn8Lwk8yhkMBCnp6qwn-f3oVn4460XcRuS8TuseCo5lWlAJ85b4PottDet1uFD8-YPOoHbzO3w3RwjSK5tXdqla6N76g3vtxJmnwum7Sw4DMxOLHhdCo6BPCkvO5ZAzXyPOz/s1280/Chish%C3%BB-Ry%C3%BB.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="920" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuH9kv2waE1aBYfN-XvYvQFQxLBv3IIvFdZiZVR3ovafFsE5JsfiQrgn8Lwk8yhkMBCnp6qwn-f3oVn4460XcRuS8TuseCo5lWlAJ85b4PottDet1uFD8-YPOoHbzO3w3RwjSK5tXdqla6N76g3vtxJmnwum7Sw4DMxOLHhdCo6BPCkvO5ZAzXyPOz/s320/Chish%C3%BB-Ry%C3%BB.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">L'acteur fétiche de chez fétiche d'Ozu, plus encore que l'actrice Setsuko Hara, Chishu Ryu, qui pourtant se considérait lui-même comme un comédien médiocre. Il est présent dans quasi tous les films du maître. Sa particularité : très tôt, jeune, il n'y joua que des rôles de vieux hommes.</span><br /></div></div><br /><div>
• 1947 : Récit d'un propriétaire (長屋紳士録, Nagaya shinshiroku)<br />
• 1951 : Été précoce (麦秋, Bakushū)<br />
• 1952 : Le Goût du riz au thé vert (お茶漬の味, Ochazuke no aji)<br />
• 1956 : Printemps précoce (早春, Soshun)<br />
• 1957 : Crépuscule à Tokyo (東京暮色, Tōkyō boshoku)<br />
• 1958 : Fleurs d'équinoxe (彼岸花, Higanbana)<br />
• 1960 : Fin d'automne (秋日和, Akibiyori)<br />
• 1962 : Le Goût du saké (秋刀魚の味, Sanma no aji)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/L7Tjb0UvxhA" width="320" youtube-src-id="L7Tjb0UvxhA"></iframe></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Les bars d'Ozu, tellement feutrés, intimes, confortables, qu'on voudrait y être.</span>
<br /></div></div><div>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-55055758607295822942022-05-25T10:53:00.014+02:002022-05-25T10:57:34.726+02:00Sacqueboute LXX : Kai Winding<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF6h8zwU2Lwg-q_LrXJgxTnlAgKxkT7mpT6qCZ1VB3ThjctgHCQbEc368Mp4iZyPXz5xVM-63pGT9oMZeZkQWrgrMjN1Jq1vcCtWwz20DexfQL20FF9mbhLhAo4M3ZkJIsxp8RQPU48h_na-SWUquEOEFtGv2jpACIS4lNVJ8ZcZtytMU3i0UpGspp/s1368/Kai.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="427" data-original-width="1368" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF6h8zwU2Lwg-q_LrXJgxTnlAgKxkT7mpT6qCZ1VB3ThjctgHCQbEc368Mp4iZyPXz5xVM-63pGT9oMZeZkQWrgrMjN1Jq1vcCtWwz20DexfQL20FF9mbhLhAo4M3ZkJIsxp8RQPU48h_na-SWUquEOEFtGv2jpACIS4lNVJ8ZcZtytMU3i0UpGspp/s320/Kai.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"> On l'a rencontré dans notre <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/03/sacqueboute-xii.html">Sacqueboute XII</a>, avec Jay Jay Johnson. Mais comme il aurait eu 100 ans le 18 mai dernier, on crée une fiche rien que pour lui. Pour fêter son anniversaire France Musique a diffusé un concert à l'Olympia de 1972, avec notamment, tenez vous bien, Dizzy Gillespie (trompette), Sonny Stitt (saxophones alto et ténor), Thelonious Monk (piano), et Art Blakey (batterie) ! J'avais trois ans, et même si j'avais déjà entendu du jazz, mon père en étant féru, j'ignorais à l'époque que ces musiciens allaient devenir des dieux pour moi, et que ma passion pour cette musique n'irait que croissant parallèlement à ma prise d'âge. C'est <a href="https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/les-legendes-du-jazz/centenaire-kai-winding-a-l-olympia-a-paris-le-27-octobre-1972-1-2-6350628">ici</a> et <a href="https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/les-legendes-du-jazz/centenaire-kai-winding-a-l-olympia-a-paris-le-27-octobre-1972-2-2-3958794">là</a>.<br />
<div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/I8MhRivRtfE" width="320" youtube-src-id="I8MhRivRtfE"></iframe></div><div style="text-align: justify;"></div></div>
</div>
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Un an avant à Rotterdam. On reconnaît bien Dizzy à sa trompette coudée. A priori c'est aussi Monk au piano et Art Blakey à la batterie.
</span>
<br /> <br />
</div><div style="text-align: justify;">
Kai Winding (Kai Chresten Winding) - parfois orthographié Kay Winding - est né le 18 mai 1922 à Aarhus (Danemark) et est mort le 6 mai 1983 à New York.
Sa famille et lui s'installent aux États-Unis en 1934.
C'est une légende du jazz : il s’est fait connaître au sein des grandes formations de Benny Goodman et Stan Kenton, en 1949 il participe à l’enregistrement de « Birth Of The Cool » pour Miles Davis, tout comme <a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/search/label/Johnson%20J.J.">J.J. Johnson</a>, avec lequel il va entamer une longue association en duo… Mais en 1963, il se fait connaître d’un plus large public avec son interprétation très pop de « More ». C'est le thème principal du film italien « Mondo Cane » et sa version atteint la 8ème place du classement Billboard 100.
</div>
<div><br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0GnF5HZ7mx6o_Qwh-PbpD0RIyCstZnYCk1sW4sLmu5ThiFsc-v7zXfqoqTgV3r_XWobjluSkYDEZLXgqB0bj6iP_ZVxnWnyN3ZnJmiO8POY8ueMRLvIiij-CP3rqMBgEzSZq3lr-mMfAiUkSUHjDIEot4N8s8_uVZmyowlzcHkfyIrPid2zuMvHfh/s220/Kai%202.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="147" data-original-width="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0GnF5HZ7mx6o_Qwh-PbpD0RIyCstZnYCk1sW4sLmu5ThiFsc-v7zXfqoqTgV3r_XWobjluSkYDEZLXgqB0bj6iP_ZVxnWnyN3ZnJmiO8POY8ueMRLvIiij-CP3rqMBgEzSZq3lr-mMfAiUkSUHjDIEot4N8s8_uVZmyowlzcHkfyIrPid2zuMvHfh/s320/Kai%202.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: small;">SACQUEBOUTE
<br />
<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/04/sacqueboute-lxx-wolfgang-amadeus-mozart.html">Wolfgang Amadeus Mozart
</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/sacqueboute-lxix-jimmy-knepper.html">Jimmy Knepper</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-21788911264149913152022-05-17T14:44:00.014+02:002022-05-17T16:09:26.752+02:00La dose de Wrobly : floréal 2022 EC<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjC3B6sV9v8ZlcVvV8Ro1dn3zfi01wVgGYhGaXaPNDgzQ9z7qzECIRKWOv4WA7eBggxRrvh-3who4jyHjFu1NJ8PiJeZ_PDh87_F-NXvXwxDHpJ50USwNFkKp9yRtIlyP1QN9j0AkF6WOFTYMtn3t-dOpJ6fiRmMzCm5W0OtkeB7brHxAp5R7GQGXx/s4032/IMG_20220517_131106.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjC3B6sV9v8ZlcVvV8Ro1dn3zfi01wVgGYhGaXaPNDgzQ9z7qzECIRKWOv4WA7eBggxRrvh-3who4jyHjFu1NJ8PiJeZ_PDh87_F-NXvXwxDHpJ50USwNFkKp9yRtIlyP1QN9j0AkF6WOFTYMtn3t-dOpJ6fiRmMzCm5W0OtkeB7brHxAp5R7GQGXx/s320/IMG_20220517_131106.jpg" width="320" /></a></div><div><b>- Marcel Aymé.- <i>De l'amour et des femmes</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Germaine Mindeur, dans <i>La Vouivre</i>, à la manière de Rabelais : "<i>taillée comme un cuirassier, un cent-garde, un grenadier prussien, avec une encolure néronienne et des bras de bûcheron, mais les seins lourds et durs, eclatants, qui bombaient l'étoffe de ceinture, et la croupe pareillement rebondie et toujours inspirée, elle était la dévorante, la ravageuse, la tempête, l'useuse d'hommes et la mangeuse de pucelages. A trente ans, mariée pour la quatrième fois au percepteur de Sénecières, elle l'avait réduit à l'ombre de lui-même, allant jusqu'à lui démettre l'épaule dans un orage d'effusions et déculottant les contribuables, buvant la substance et la santé d'un commis de quinze ans qu'il avait fallu envoyer au sanatorium.</i>"
<br /></div><div><br />
<b>- Jaroslav Hasek.- <i>Aventures dans l'Armée rouge.</i></b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Un hilarant et trop court récit autobiographique de l'anarchiste Hasek engagé dans l'Armée rouge en 1918. Comique de caractères, de situations, Hasek transforme des évènements violents et inquiétants par l'exposition du militarisme et de l'installation d'une idéologie inquisitoriale et totalitaire face auxquels les vies ne tiennent qu'à un fil en farce burlesque.
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6g223zkMgSiPzN5Xl1-xQvIy9ABl2KyyYwAkvRqeToNgUDsz5TiF_Naaqf_g2S7bMMQx3pWkFq4lGdoQLNeGmvefUF60WAUW-IoAjBiAEfBwUSqO9HsB9Pe9YFHidkjX05hTg_aR1KFgIKOqifxamCLStLhJx9PZAWXJlRD9M3ZNln44u86ZOIFQo/s4032/IMG_20220517_131127.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6g223zkMgSiPzN5Xl1-xQvIy9ABl2KyyYwAkvRqeToNgUDsz5TiF_Naaqf_g2S7bMMQx3pWkFq4lGdoQLNeGmvefUF60WAUW-IoAjBiAEfBwUSqO9HsB9Pe9YFHidkjX05hTg_aR1KFgIKOqifxamCLStLhJx9PZAWXJlRD9M3ZNln44u86ZOIFQo/s320/IMG_20220517_131127.jpg" width="320" /></a></div><div>
<b>- Joseph Conrad.- <i>La Folie Almayer</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Mon troisième Conrad. J'avais adoré <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2015/11/la-douche-polonaise.html"><i>Typhon</i>, moins <i>La Flèche d'or</i></a>, en 2015, même si je reconnais que c'est d'un grand romancier. Je n'ai pas non plus été transporté par celui-ci, mais indéniablement, après une exposition et une mise en place du décor et des évènements un peu touffue, Conrad sais nous plonger dans une atmosphère, surtout quand elle est glauque. Un film en a été tiré, de Chantal Akerman, que je ne connaissais pas, très élagué, les personnages les plus pittoresques en moins, ce qui le rend encore plus glauque. L'histoire est celle d'un Père Goriot raciste, commerçant colonial ruiné à Bornéo, ambitieux mais tout en fantasmes, inapte à l'action, un loser. Le roman le voit sombrer, et on a du mal à le plaindre.<br /></div><div>
<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/PcjSkjiyCXc" width="320" youtube-src-id="PcjSkjiyCXc"></iframe></div><br />
<b>- Italo Calvino.- <i>Le Vicomte pourfendu.</i></b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> J'ai commencé la trilogie, en 2015 également, <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2015/09/meme-plus-les-yeuses-pour-pleurer.html">avec le <i>Baron perché</i></a>. J'avais beaucoup aimé, et c'était les vacances, l'été, la Bretagne. Celui-ci est plus noir, plus horrifique et surnaturel, un mix entre Sleepy Hollow, docteur Jekyll et mister Hyde, mais ne laisse pas d'être savoureusement humoristique, par exemple la description de la communauté protestante, qui a plus ou moins oublié en quoi elle croit, mais qui y croit mordicus.
<br /></div><div><b><br />
- </b><b>Ligue des droits de l'homme.- <i>La Liberté de l'information.</i></b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> C'était en 1990. Internet allait apparaître et tout coloniser. Depuis, en plus des Bouygues, Lagardère, Maxwell, Bertelsmann, Hersant, Pasqua (ça ne nous rajeunit pas)..., on a les GAFAM et les NATU, Drahi, Niel, Pigasse et le facho de service Bolloré... Toujours plus de pubs. Et le n'importe naouak des réseaux sociaux, parallèles aux moyens exsangues d'informer des médias indépendants, qui ne prétendent pas être neutres (donc raccords à l'idéologie dominante), mais qui annoncent la couleur, d'où ils parlent, tout en mettant en oeuvre une déontologie élémentaire du journalisme.
<br /> <br />
<b>Stieg Larsson.- <i>Millenium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'esence et d'une allumette</i>.</b>
<br /> Lu le premier volume en 2017, <a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/08/la-dose-de-wrobly-thermidor-2017-ec.html">c'était aussi l'été, encore les vacances, toujours la Bretagne</a>. Que de bons souvenirs ! ça me paraît loin et perdu. Plus précisément j'ai comme l'impression que je ne retrouverai plus d'instants aussi brillants... Peut-être une illusion temporelle, l'attrait de la nostalgie, et qu'à ce moment là je n'étais finalement pas si jouasse que ça... Moi qui lis parfois des choses compliquées, un peu prise de tête, mais dans le bon sens, qui font réfléchir, ça parait simple et rapide de s'envoyer ce polar de 800 pages qui me tient tout autant en haleine que son grand frère le faisait. Et des héros qui foutent des râclées aux dominants (phallocrates, capitalisses...), en plus d'être confortable pour la conscience, ça fait du bien, ça soulage un peu du sentiment d'impuissance éprouvé dans la vraie vie, où les âmes sensibles et aspirant à une vie belle, libre et fraternelle sont d'éternels perdants. Et puis surtout, moi qui suis quand même un peu marginal dans mes goûts, et qui pour cela me sent un peu isolé dans le métro, cerné par les Marc Lévy ou autres succès de supermarchés, enfin je rejoins la communauté humaine : fils prodigue, je me reconnais en mon frère lisant <i>Millénium</i> sur le strapontin d'en face ! Hein ? C'était au début des années 2010 ? Aujourd'hui plus personne ne lit dans le train ou le métro ? Les téléphones intelligents ont inondé le marché depuis ? Rhô ! Zut alors, toujours un train de retard le Wrobly !
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcoV_WshYAb90nVMtDRjxXFHPwAUGhALPdP3OMY1epFXVO9OenqiLr0E7GOuLoKFPWHGZJyd3jWh7immD3D-TcZ6lzDVzBxyu5mHF6wS6Eq6IIcRLdqfQrcVqV55K5D_g_jS1z6lJl9G6FZP4GRcWZlEZa9e2_Psn_IhltEHRlDyZ4kJu30i0vkkzz/s4032/IMG_20220517_131208.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcoV_WshYAb90nVMtDRjxXFHPwAUGhALPdP3OMY1epFXVO9OenqiLr0E7GOuLoKFPWHGZJyd3jWh7immD3D-TcZ6lzDVzBxyu5mHF6wS6Eq6IIcRLdqfQrcVqV55K5D_g_jS1z6lJl9G6FZP4GRcWZlEZa9e2_Psn_IhltEHRlDyZ4kJu30i0vkkzz/s320/IMG_20220517_131208.jpg" width="320" /></a></div>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-86224237775989221952022-04-27T13:09:00.003+02:002022-04-28T22:52:20.932+02:00La dose de Wrobly : germinal 2022 EC<div> Que du bon ce mois-ci.
<br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaxqXmqL1nQ7BSSpHkQDbSTXIi9QCiLteQognifRHpWC0PSmX80__G9H3c43L7ySAXRjzjbUrhBUxMCioqr-T2DPrsE_U6eyzEE2d9D4Jmu-qvNSBo-tUjJqMSHmMYx94WhiHibREp1rRDBFsp2CpIpOFA7ITwCc-XJH5Ui5U1D8TJbE6BaWXI8awY/s4032/IMG_20220421_162506.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaxqXmqL1nQ7BSSpHkQDbSTXIi9QCiLteQognifRHpWC0PSmX80__G9H3c43L7ySAXRjzjbUrhBUxMCioqr-T2DPrsE_U6eyzEE2d9D4Jmu-qvNSBo-tUjJqMSHmMYx94WhiHibREp1rRDBFsp2CpIpOFA7ITwCc-XJH5Ui5U1D8TJbE6BaWXI8awY/s320/IMG_20220421_162506.jpg" width="320" /></a></div><br />
<b>- Jean-Patrick Manchette.- <i>Nada</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Je continue mon intégrale, après <i>Laissez bronzer les cadavres</i>, <i>L'Affaire N'gustro</i>, <i>Ô dingos, ô chateaux !</i> (lu il y a longtemps, avant de reprendre tous les romans par ordre chronologique). J'ai vu le film de Chabrol, ça date aussi, le personnage joué par Michel Duchaussoy pétant les plombs sur son vélo m'avait fort réjoui à l'époque. Roman court, haletant, tragique, efficace.
<br /></div><div><br />
<b>- Daniel Pennac.- <i>La Petite marchande de prose</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> J'avais lu les deux premiers de la série Malaussène à la sortie de l'adolescence, et j'avais bien aimé. Je m'étais arrêté là, peut-être parce que cet opus avait été beaucoup médiatisé à l'époque, on ne se refait pas, ça me bloque ces choses-là. En fait je l'ai dévoré à grande vitesse, pourtant il est bien plus épais que le précédent. J'avais craint que ça ait vieilli, comme moi, que ça fasse trop années 80, et ça le fait, puisqu'on a une satire sociale de la figure du yuppie dont on avait voulu nous farcir jusqu'à l'os toute la décennie. Mais ça ne m'a pas gêné. Au début le côté foutraque, ostentatoirement farfelu m'a agacé, mais finalement Pennac sait tellement bien créer un suspense et tenir le lecteur par des rebondissements, certes invraisemblables, mais qui fonctionnent, que j'ai lu ça comme je me tape une tablette de chocolat au lait quand je m'autorise cette orgie.
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgahSe5dX7LxtcPJZ-zX2442paxnmgksrNzMnaup4Fhb5eNd1zAorNo7TpX7nHUkx4kj_1LaiL4SQ_BnuebozhghBUweSFDYJB5YdfFlmsKugbzEPPkKSMS4TfDcuf-O5FsZSAyrqhZ9sAytCQ3eeo4ZtxRBQwsPYVE34_ApsqbWbbgoCBaTGjpdq7K/s4032/IMG_20220421_162519.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgahSe5dX7LxtcPJZ-zX2442paxnmgksrNzMnaup4Fhb5eNd1zAorNo7TpX7nHUkx4kj_1LaiL4SQ_BnuebozhghBUweSFDYJB5YdfFlmsKugbzEPPkKSMS4TfDcuf-O5FsZSAyrqhZ9sAytCQ3eeo4ZtxRBQwsPYVE34_ApsqbWbbgoCBaTGjpdq7K/s320/IMG_20220421_162519.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">
<b>William Blanc / Aurore Chéry / Christophe Naudin.- <i>Les Historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national</i>.</b><br /></div>
</div><div style="text-align: justify;">
Passionnant. Le livre date déjà de 2013, mais il est tellement d'actualité, j'ai envie d'écrire presque tellement plus ! Avec toutes ces sanies pseudo historiques qui se sont épandues, aussi bien dans les médias des grands patrons fascistes que sur le service public ou internet, à tel enseigne qu'on s'est retrouvé avec l'un de ces dangereux guignols révisionnistes par images d'Epinal candidat parmi les assoiffés de la bonne soupe présidentielle... Transposé à la science on pense aussi à toute la galaxie complotiste qui nous a tellement brouillé l'écoute ces dernières années.
<br />
Tout les livres de William Blanc semblent avoir cette qualité de démystifier, tout en instruisant et intéressant, mais sans racolage, fantasmes, marketing... avec une méthode qui reste historique, sur des sujets traditionnels de l'Histoire (Charles Martel et la bataille de Poitiers, par exemple) mais aussi sur la culture moderne à succès : super-héros, heroic fantasy...
<br /></div><div>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJK4v7hEk4wq2v3pVl5yskjlg-jhLvU0BXsAhZ4amQN_cAXWvLyN5n-hAxwOEjQ5uNVWea8m311CDMtqwE13l2rqzXzdqmUCpnWAnKH3DZQxdXEEXz7C_09J7-k70f_OQUUzyI2aV0SskQTCJ2KlVlAn_nWV_v-ao2fc6MEorYDEboBX-u_M7dnAAG/s4032/IMG_20220421_164105.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJK4v7hEk4wq2v3pVl5yskjlg-jhLvU0BXsAhZ4amQN_cAXWvLyN5n-hAxwOEjQ5uNVWea8m311CDMtqwE13l2rqzXzdqmUCpnWAnKH3DZQxdXEEXz7C_09J7-k70f_OQUUzyI2aV0SskQTCJ2KlVlAn_nWV_v-ao2fc6MEorYDEboBX-u_M7dnAAG/s320/IMG_20220421_164105.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;">Du même auteur, à lire avec une jeune flibustière ou un pirate en herbe. Un résumé de tous les travaux historiques sur le sujet mis à la portée des enfants. Superbement illustré.</span><br /></div><div>
<br />
<b>- <i>Cartouche, Mandrin et cie</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Toi qui espère une histoire, qu'elle soit sous forme d'image d'Epinal à vocation panégyriste ou scientifiquement documentée, des bandits sociaux, au grand cœur, bien aimés, tragiques... détourne-toi de la lecture de cette brochure ! Cartouche, Mandrin, etc., pour l'auteur, sont ici des métaphores des capitalistes. L'essayiste nous explique, de manière critique et dans une optique révolutionnaire, ce qu'est le capitalisme (l'ouvrage est d'ailleurs sur-titré <i>Étude sur les causes de la misère</i>). Un <i>Das Kapital</i> en 11 pages, quoi... Le théoricien en profite pour dézinguer les copains (enfin, réfuter leurs options), notamment un de nos grands anciens, Emile Pouget, ouaip ! celui du Père Peinard et de la CGT syndicaliste révolutionnaire d'avant 14, pour qui la postérité semble avoir été plus clémente que pour ce Fromentin que je ne connaissais en tout cas pas. Comme l'ouvrage a un peu vieilli (1909), je ne relaterai pas les désaccords théoriques, qui me semblent un peu abscons.
<br /></div><div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIxJUKeFbUuQuI8mlflRjDMsraOG7YietzsN5q4wsrfGKE9nWU5oZSzmRa1NguWibR3C_sKfKWXKjLoJF6IHhHyXWveyGT8qFnBMk6uWqfZnbiS4U92kdBTPkwJRQ0dBLsmd6-g54FyvzjAgodLrT60g-ObY_1-E7xQjsPwo8nOfBgtLNWWd-NqNph/s4032/IMG_20220421_162543.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIxJUKeFbUuQuI8mlflRjDMsraOG7YietzsN5q4wsrfGKE9nWU5oZSzmRa1NguWibR3C_sKfKWXKjLoJF6IHhHyXWveyGT8qFnBMk6uWqfZnbiS4U92kdBTPkwJRQ0dBLsmd6-g54FyvzjAgodLrT60g-ObY_1-E7xQjsPwo8nOfBgtLNWWd-NqNph/s320/IMG_20220421_162543.jpg" width="320" /></a></div></div></div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-24219615750920139002022-04-04T16:52:00.002+02:002022-04-04T17:47:35.353+02:00Sacqueboute LXX : Wolfgang Amadeus Mozart<div style="text-align: justify;"> Leopold Mozart, le père de, donc, avait consacré au trombone une œuvre soliste très chantante. Et bien peut-être que Wolfgang Amadeus s'en est souvenu dans son requiem, au moment du <i>"Tuba mirum"</i> : c'est en effet un trombone qui enroule littéralement sa voix autour de la basse, créant ainsi sans doute le premier grand solo de trombone de l'histoire de l'orchestre (1791). Un solo qui met le tromboniste au défit de produire un son éloquent mais doux, tout en pensant à phraser comme s'il était lui-même un chanteur, le trombone étant fondamentalement un instrument chantant.
<br /></div><div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/RP2vsJx3Mv8" width="320" youtube-src-id="RP2vsJx3Mv8"></iframe></div>
<br /><br />
<span style="font-size: small;">SACQUEBOUTE
<br />
<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/03/sacqueboute-lxix-jimmy-knepper.html">Jimmy Knepper</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-54510680344585903502022-03-21T14:56:00.000+01:002022-03-21T14:56:00.548+01:00La dose de Wrobly : ventôse 2022 EC<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhDw04q-oRjC8CDepQiHXplN_x_SrhknQ7uTnAyqApvj5_YZwPOSpwSLiJsCjAOoJkvD2aFzMee41o5JYE--7M6kOBFAbSAbMlFGMJmZWY8XWdGhZHuGxoy8WpG084yto3IsyAkVayjrauVCUw4PQi9MWRX2eR1pFlPDZoj75An-sli7c9pFjCDWO5C=s4032" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhDw04q-oRjC8CDepQiHXplN_x_SrhknQ7uTnAyqApvj5_YZwPOSpwSLiJsCjAOoJkvD2aFzMee41o5JYE--7M6kOBFAbSAbMlFGMJmZWY8XWdGhZHuGxoy8WpG084yto3IsyAkVayjrauVCUw4PQi9MWRX2eR1pFlPDZoj75An-sli7c9pFjCDWO5C=s320" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"> Je ne sais pas ce qu'il leur a pris à ces potes-là, ils ont été deux à vouloir me prêter un livre ce mois-ci. Deux copains de l'aïkido. Et comme la politique de <i>la Plèbe</i> est de ne jamais refuser un livre prêté, et de le lire, que par ailleurs prendre connaissance des productions de l'ennemi peut aider à le combattre, ou à reconnaître le biais par lequel il tente d'endormir le populo par sa propagande lénifiante, ou au contraire de le galvaniser par son idéologie incitatrice à la haine du bouc émissaire, ou plus simplement et plaisamment peut permettre de rigoler un bon coup (ce n'est pas toujours le cas, parfois les grincements de dents sont majoritaires, d'où le côté héroïque de l'exercice), eh bien voilà, ce mois-ci deux livres qui n'auraient en temps normal rien eu à faire ici figurent dans notre : un roman d'un écrivain d'extrême droite (du moins l'ai-je entendu dire), et une plaidoirie de l'avocat (mais aussi l'"ami" et le "frère" dans le deuxième cas) d'une chambre de compensation, d'un patron de presse despotique, agressif et nul, de DSK..., ne dédaignant pas (l'avocat en question) de s'auto-proclamer chantre de la liberté d'expression, tout en tentant de faire taire par divers moyens (mise à la rue sans revenu, procès, calomnies infamantes...) ceux qui émettent des critiques à son encontre ou à celles de ses affidés, ou qui émettent des avis différant du sien.<br /></div><div><br />
<b>- René Barjavel.- <i>La Nuit des temps</i>.</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
Je n'avais jamais rien lu de cet auteur. Et dans ma tête il était d'extrême droite, je ne sais plus où j'ai entendu ça. Je n'en sais pas plus sur le sujet. Ça ne se voit pas en lisant le roman, qui critique les nationalismes et impérialismes, le militarisme, le capitalisme, quoique, mais est-ce que c'est le sentiment de l'auteur ou simplement un symptôme du monde décrit dans la fiction, les Blancs, les Noirs, les Gris, les Jaunes sont tous bien différenciés et dessinent les différents camps internationaux, très guerre des civilisations.
<br />
Si le roman commence plutôt bien, avec un bon suspense et de l'étrange (un signal émis sous 900 mètres de glace en Antarctique détecté par une équipe scientifique...), je suis finalement resté avec un goût de roman de gare. C'est une histoire d'amour guimauve et convenue entre deux êtres parfaits, qui ne nous épargne même pas l'exercice de style des scènes érotiques plutôt lourdingues tant elles se veulent esthétisantes et littéraires, dans une dystopie très décrite mais super froide. Bof, bof... </div><div><br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhOifICOtdgjY5z3wjdBUcVBP-3Qfpa2WlDyJAOI9JVYMS-OL0YJmP6DxlVWeI7cveU1yoiTcsxpkqAUlH_wbkpOUwie-bKJY4BZ4JHgxwr0hxx2wAevqdtnrSpU9En5OpprHfTxFZZlzNybxX6h3XeXk9GlczTIQok0YPZmtpHZPqqReyJGWgKBU8=s4032" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhOifICOtdgjY5z3wjdBUcVBP-3Qfpa2WlDyJAOI9JVYMS-OL0YJmP6DxlVWeI7cveU1yoiTcsxpkqAUlH_wbkpOUwie-bKJY4BZ4JHgxwr0hxx2wAevqdtnrSpU9En5OpprHfTxFZZlzNybxX6h3XeXk9GlczTIQok0YPZmtpHZPqqReyJGWgKBU8=s320" width="320" /></a></div><br />
<b>- Richard Malka.- <i>Le Droit d'emmerder Dieu</i>.</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
On est d'accord, à <i>la Plèbe</i> on est contre les fanatiques assassins, et contre les pouvoirs religieux oppresseurs. Mais on n'a rien contre les musulmans, et de quel droit on aurait quelque chose contre ? Mes voisins, mes collègues, la nounou de mon fils, mon ex-femme, mes copains d'aïkido, d'immenses artistes sont musulmans, ce sont des hommes et des femmes, ils ont le droit d'être là, aussi bien que les catholiques, les bouddhistes, les athées, les radicaux, ou les avocats d'affaires. D'ailleurs Malka le dit lui-même, et on est content de le lire malgré tout : "<i>Les croyances ne peuvent jamais exiger le respect. Seuls les hommes y ont droit.</i>" Et on est des blasphémateurs quand ça nous prend, mais sans ambiguïté. Je feuilletais dernièrement le <i>Siné mensuel</i> de septembre 2021, les caricatures d'islamistes, de talibans, y sont légion, mais à aucun moment je n'ai l'impression qu'on crache à la gueule de la femme portant mantille qui fait le ménage dans les bureaux de mon tapin républicain tôt le matin.
<br /> Donc les ennemis de nos ennemis (les fanatiques et autoritaires religieux - ou pas -) ne sont pas forcément nos amis, loin de là. N'oublions pas que cet auto-proclamé héraut de la liberté d'expression a voulu la peau (au sens figuré) de Denis Robert, quand celui-ci enquêtait à charge sur la chambre de compensation (banque des banques, lieu de tous les blanchiments, y compris d'armes de guerre ?) qu'il servait et sert peut-être toujours, Clearstream. Rappelons-nous également qu'il a essayé de faire taire Siné, quand celui-ci a été viré sans indemnité par le sinistre <a href="https://editionslibertalia.com/IMG/pdf/sebastien-fontenelle-meme-pas-drole-libertalia-2010.pdf">Philippe Val</a>, celui qui s'est servi de l'ascenseur du comique troupier gauchiste pour parvenir à la notabilité médiatico-medefo-sarkozyste, non sans s'être entre temps approprié le titre <i>Charlie Hebdo</i>, dénaturant totalement les excellents journaux francs-déconneurs des années 60 et 70, <i>Hara-kiri</i> et l'homonyme, pour produire dès 1992 une tribune centriste de préchi-précha pour ses sermons et anathèmes et qui ne cessa de se conformer à l'ordre républicain bourgeois, le tout arrosé des dessins les plus vendeurs possibles, donc censés le plus choquer, sans beauté, ni intelligence, ni cœur, ni sincérité. Le pire est que Malka essaye de nous faire avaler la continuité de projet et de ton, de génie entre le C.H. des 70's et celui des 90's et suite. Quelle blague ! Certes ils ont réembauché au rabais quelques anciens, pour la caution, abusant de la confiance de personnes âgées. Cavanna est mort dans la pauvreté, rien ne lui a été laissé de la part du gâteau devenu bien gras. Je me souviens d'une garde à vue aux stups dans les 90's quai des Orfèvres, je m'étais fait une fois de plus gauler achetant une barrette dans la rue, pas doué le jeune homme. Les condés m'avaient laissé garder le journal que j'avais ce jour-là, c'était <i>Charlie</i>, que j'essayais encore de lire à l'époque en hommage aux grands anciens. Quelle nullité ! Aucun de ces dessins ne me faisait rire, en rien cela n'a adoucit ces quelques heures nocturnes passés derrière le plexiglas. Il avait circulé parmi les autres toxicos mes confrères, franchement, la double peine.
<br /> Enfin d'après Malka, les responsables de la tuerie dégueulasse en question, ce sont ceux qui luttent contre l'islamophobie. Des munichois (même la LDH !). Pour lui, le racisme anti-musulman n'existe pas. Une égalité totale règne dans la loi, pour tous. Il fait semblant de ne pas savoir que la loi est une chose, la réalité en est une autre, et que les lois contre le séparatisme et autres joyeusetés ne sont pas neutres, même si elles prennent hypocritement la forme de la neutralité. Pas d'islamophobie en France, alors que Zemmour, Le Pen, Pécresse et bien d'autres ne font quasiment leurs campagnes que sur et contre les musulmans.
<br /></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiwPi8Pb17guFcAZNTS5sO5eA0NfYsC30f7tSGd4clqz8QN9BNEPVmxdNDNXDMzgU_k3_Dla8Z1JW_2QEbfUcra2t7kKo2AQHgg6JSIjLMsa4HWzGG0FiEsPmFL5JpPm24uMUL3bdyfHHENvLgVsxf66LQABWGuYeiGOfAH2U9ojCFNa7dU36vJS8ol=s739" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="739" data-original-width="524" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiwPi8Pb17guFcAZNTS5sO5eA0NfYsC30f7tSGd4clqz8QN9BNEPVmxdNDNXDMzgU_k3_Dla8Z1JW_2QEbfUcra2t7kKo2AQHgg6JSIjLMsa4HWzGG0FiEsPmFL5JpPm24uMUL3bdyfHHENvLgVsxf66LQABWGuYeiGOfAH2U9ojCFNa7dU36vJS8ol=s320" /></a></div>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
Une des seule chose intéressante de ce petit livre, est le résumé des étapes de l'affaire des caricatures depuis le début en Hollande puis au Danemark, avec cette manipulation faite par des imams des Frères musulmans pour créer un scandale autour de quelques caricatures anodines qui n'avaient suscité aucune réaction, avant que ces religieux n'y rajoutent des caricatures issues d'un site hystérique de suprématistes blancs américains, avec sodomie par chien, pédophile, etc. Intéressant aussi quand il évoque le danger des religions, selon ce que les hommes en font, comme la drogue peut-être dangereuse selon que le consommateur ait un terrain dépendant ou pas. Il évoque ainsi la Saint Barthélémy, 3 000 morts à Paris, 30 000 en France, et des guerres religieuses de diverses obédiences.
<br />
Quelques évocations de Richard Malka <a href="https://www.sinemensuel.com/?s=Richard+Malka">ici</a> et <a href="https://entrelesoreilles.blogspot.com/search?q=Richard+Malka">ici</a>.<br /></div><div><br />
<b>- Agatha Christie.- <i>Les Enquêtes d'Hercule Poirot</i>.
</b><br /></div><div style="text-align: justify;">
Détente pure, plaisir de gosse, je continue l'intégrale. Ce sont des nouvelles, pas ce que je préfère, loin de là, l'ambiance si particulière de l'aristocratie british n'a pas le temps de s'installer, non plus que la tension liée au besoin de savoir et à ce sadique jeu avec nos nerfs auquel s'adonnent l'écrivaine anglaise et le petit détective belge. Mais il faut quand même un sacré talent pour construire, comme ça, une intrigue, un suspense, une mini enquête et une explication lumineuse en quelques pages.
<br /></div><div><br />
<b>- Walter Benjamin.- <i>Rastelli raconte... et autres récits</i>.</b>
<br /></div><div style="text-align: justify;"> Une très bonne surprise en cette période de rage de dents et mère qui commence à partir en sucette. Benjamin, plutôt quand même un peu philosophe ésotérique, je le lis, certaines phrases ou paragraphes plusieurs fois de suite, avec les sourcils froncés et cette anxiété qui ne me quitte pas quand j'ai la sensation de ne pas tout comprendre. Ici on a un réjouissant recueil de nouvelles, comme je les aime, qui surprennent (surtout quand on s'attend à des thèses, comme la préface nous y prépare), sont courtes et concises, et apportent un léger suspense, parfois non totalement résolu à la fin, mais sans frustration, tant le plaisir d'avoir été happé par de si courtes et magnifiquement écrites histoires compense ce que peut avoir d'inconfortable les quelques interrogations métaphysiques qu'elles suscitent. Par exemple, celle où un voyageur allemand à Marseille prend du haschisch dans sa chambre d'hôtel, et se tape un tel trip, raide de chez raide, qu'il rate une opération boursière qui l'aurait rendu millionnaire. La description des effets du shit est tellement vraie, elle m'a tellement renvoyé à mes jeunes années quand j'en étais adepte, un peu comme celle des Paradis artificiels de Baudelaire, mais en moins pontifiant, que les amateurs passés ou toujours pratiquants ne manqueront pas d'en rire comme je l'ai fait. Les autres nouvelles sont savoureuses aussi, entre Maupassant, en moins fou, Stefan Zweig, en moins triste, Dino Buzzati... On y parle d'Ibiza avant Blanquer. Saviez-vous que les habitants des Baléares étaient considérés comme des frondeurs par les chefs des légions romaines, et que <i>balea</i> en latin signifie fronde ?
<br /></div><div><br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjxFbtomR54YJq0u-jmoyWqUczRsaob6DUrkhN6NAE_PsaFnwzp1s2pWklXibHm6Dob6ihxhcHtEhD_1CsUmIu8YPUvY56afh4Gde3tM_xx9zBhXczVzoaEghBEHvzyGbSLPL6kIRQjidj8RP4fFgmBqmldZtPGAPkkmGKxFEva3pHEH352bAKX0x0m=s4032" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="3016" data-original-width="4032" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjxFbtomR54YJq0u-jmoyWqUczRsaob6DUrkhN6NAE_PsaFnwzp1s2pWklXibHm6Dob6ihxhcHtEhD_1CsUmIu8YPUvY56afh4Gde3tM_xx9zBhXczVzoaEghBEHvzyGbSLPL6kIRQjidj8RP4fFgmBqmldZtPGAPkkmGKxFEva3pHEH352bAKX0x0m=s320" width="320" /></a></div>
</div>Wroblewskihttp://www.blogger.com/profile/05654868595986286378noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4653381177570928374.post-77761634210306534532022-03-06T21:30:00.002+01:002022-03-06T21:30:37.665+01:00Sacqueboute LXIX : Jimmy Knepper<div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkJHltNkPbq_33zt9HZxzaMaMVgboaxTlhgoo-tgSNVmBQywC24WUZynjU-ihQSxal6fnYAdA9p29wAnLNPPnzZ2IvX8ibVNIHUdfqoLhpU-sVm9MfTwyYmm982MP9KhYCM32FGNs_60V2l-8kQPCe5zWoZVirjuR0Fk0hy_SZiWNiiBjOFg1gbER2=s480" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="270" data-original-width="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkJHltNkPbq_33zt9HZxzaMaMVgboaxTlhgoo-tgSNVmBQywC24WUZynjU-ihQSxal6fnYAdA9p29wAnLNPPnzZ2IvX8ibVNIHUdfqoLhpU-sVm9MfTwyYmm982MP9KhYCM32FGNs_60V2l-8kQPCe5zWoZVirjuR0Fk0hy_SZiWNiiBjOFg1gbER2=s320" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Magnifique musicien, que j'avais oublié, même si notre corpus n'est évidemment pas fermé et que l'exhaustivité y est impossible ne serait que parce que chaque jour naissent de petits trombonistes.
<br /><br />
Né le 22 novembre 1927 à Los Angeles et mort le 14 juin 2003 à Triadelphia, c'est un jazzman américain. Il a joué et enregistré en tant que leader ou avec de grandes figures du jazz comme Woody Herman, Stan Kenton, Benny Goodman, Gil Evans, Thad Jones et Mel Lewis... mais il est surtout connu pour avoir composé et joué aux côtés de Charles Mingus de la fin des années 1950 au début des années 1960.
<br /><br />
Il commence sa carrière en jouant dans des big bands ; celui de Woody Herman par exemple.<br /><br />
Entre 1957 et 1962, il est membre de plusieurs formations de Charles Mingus. La collaboration est particulièrement fructueuse... même si le tromboniste doit parfois souffrir du caractère pour le moins excessif du leader. On peut entendre Knepper sur les albums <i>The clown</i>, <i>Tijuana moods</i>, <i>East coasting</i>, <i>A modern jazz symposium of music and poetry</i> (1957), <i>Blues & roots</i>, <i>Mingus ah um</i>, <i>Mingus dynasty</i> (1959), <i>Pre-bird</i>, <i>Reincarnation of a love bird</i> (1960), <i>Tonight at noon</i> (1961).<br /><br />
En 1962, alors qu'il se préparait pour un concert à New York, Knepper, frappé par le contrebassiste, perd un fragment de dent. Cette blessure l'empêchera de jouer dans le registre supérieur de son instrument pendant plusieurs années. Mingus écope d'une peine avec sursis pour "third-degree assault". Cet incident scelle la fin de la collaboration entre les deux hommes. Knepper jouera cependant de nouveau avec Mingus dans les années 1970.<br /><br />
Durant la même période 57-62, Knepper travaille aussi chez Stan Kenton (1959), Gil Evans, Benny Goodman (en 1962, pour la fameuse tournée en URSS organisée par le ministère des affaires étrangères). Il enregistre par ailleurs quelques albums sous son nom.<br /><br />
À la fin des années 1960, il est essentiellement musicien indépendant. Il joue, entre autres, dans des orchestres accompagnant des comédies musicales de Broadway. De 1968 à 1974, il est membre du Thad Jones / Mel Lewis orchestra. Durant la même période, il joue avec le Lee Konitz nonet et le groupe Mingus dynasty.<br /><br />
Dans les années 1980/90s, Knepper, de nouveau musicien "free lance", se produit essentiellement en Europe. Il est par ailleurs membre "régulier" de Mingus Dynasty.<br /><br />
Début 2000, il est atteint de la maladie de Parkinson. Il décède en 2003. <br /><br />
Mon ami Yves, de l'émission Jazzlib', à écouter tous les premiers et troisièmes jeudis de chaque mois de 19h30 à 22h (deux heures et demie de jazz !) sur Radio libertaire, podcastable <a href="https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/podcast/">ici</a> sur pas loin de deux ans, m'a recommandé le superbe album <i>Cunninbirds</i>, avec George Mraz, Roland Hanna, Al Cohn, et le batteur inséparable de Mingus Danny Richmond. Une pure merveille d'après lui, et je confirme !
<br /></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/szZqsqsBK8M" width="320" youtube-src-id="szZqsqsBK8M"></iframe></div>
<br /><br />
<span style="font-size: small;">SACQUEBOUTE
<br />
<b>Priviouslillonne <i>Sacqueboute</i> :</b>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2022/01/sacqueboute-lviii-louis-nelson-1902-1990.html">Louis Nelson</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/09/sacqueboute-lvii-charlie-green.html">Charlie Green</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/06/sacqueboute-lvi-vincent-gardner.html">Vincent Gardner</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-lv-curtis-fuller.html">Curtis Fuller</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/05/sacqueboute-liv-jason-horn.html">Jason Horn</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2021/04/sacqueboute-liii-les-esprits-2-le.html">les esprits / 2- le spectre</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-lii-samuel-blazer.html">Samuel Blazer</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/03/sacqueboute-li-lessaim-de-nuit.html">l'Essaim de nuit</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-l-les-esprits-1-les-furies.html">les esprits / 1- les furies</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2021/01/sacqueboute-xlix-kronstadt.html">Kronstadt</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlviii-jorgen-van-rijen.html"> Jörgen van Rijen</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/12/sacqueboute-xlvii-la-belle-image.html"> La Belle image </a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlvi-kropol.html">Kropol</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/10/sacqueboute-xlv-les-sacqueboutiers-de.html">les sacqueboutiers de Toulouse</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/06/sacqueboute-xliv-tintin.html">Tintin</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xliii-wycliffe-gordon.html">Wycliffe Gordon</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/05/sacqueboute-xlii.html">Donald</a>
<br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2020/03/sacqueboute-xli-robinson-khoury.html">Robinson Khoury</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2020/01/sacqueboute-lx-willie-colon.html">Willie Colon</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lix-sebastien-llado.html">Sébastien Llado</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/12/sacqueboute-lviii-mathias-mahler.html">Mathias Mahler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvii-charles-greenlee.html">Charles Greenlee</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/11/sacqueboute-lvi-dick-griffin.html">Dick Griffin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lv-guive.html="">Guive</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-liv-voila-du-boudin.html="">Voilà du boudin</a>
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4653381177570928374" https:="" sacqueboute-lii-bruce-fowler.html="">Bruce Fowler</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/08/sacqueboute-li-glenn-miller.html">Glenn Miller</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/posaune-l-nils-landgren.html">Nils Landgren</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/06/sacqueboute-xlix-grachan-moncur-iii.html">Grachan Moncur</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/05/sacqueboute-xlviii-le-trombone-illustre.html">Le Trombone illustré</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvii-bettons-tenyue.html">Bettons Tenyue</a>
<br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/04/sacqueboute-xlvi.html">Watt</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/03/sacqueboute-xliv-curtis-hasselbring.html">Curtis Hasselbring</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2019/02/sacqueboute-xliv-steve-turre.html">Steve Turre</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/12/sacqueboute-xliii-les-trois.html">Les trois trombonistes de Marc Ducret</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xlii-yves-robert.html">Yves Robert</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/11/sacqueboute-xli-daniel-casimir.html">Daniel Casimir</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xl-gary-valente.html">Gary Valente</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/10/sacqueboute-xxxix-chicago.html">Chicago</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxix-moon-hooch.html">Moon Hooch</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/09/sacqueboute-xxxviii-raymond-katarzynski.html">Raymond Katarzynski</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/08/sacqueboute-xxxvi-albert-mangelsdorff.html">Albert Mangelsdorff</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/07/sacqueboute-xxxv-christiane-bopp.html">Christiane Bopp</a><br />
<a href="https://hainesdejacques.blogspot.com/2018/06/sacqueboute-xxxiii-honore-dutrey.html">Honoré Dutrey</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/05/sacqueboute-xxxii-viscosity.html">Viscosity</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/03/sacqueboute-xxxi-fred-wesley.html">Fred Wesley</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2018/02/sacqueboute-xxx-dave-lambert.html">Dave Lambert</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/01/sacqueboute-xxix-roswell-rudd.html">Roswell Rudd</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/12/sacqueboute-xxviii-curtis-fowlkes.html">Curtis Fowlkes</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/11/sacqueboute-xxvii-melba-et-sa-peche.html">Melba Liston</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/10/sacqueboute-xxvi-la-flute-aux-trombones.html">La Flûte aux trombones</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxv-la-femme-tronc.html">La Femme tronc</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.com/2017/09/sacqueboute-xxiv-journal-intime.html">Journal intime</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/09/sacqueboute-xxiii-gunhild-carling.html">Gunhild Carling
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/08/sacqueboute-xxii-nils-wogram-et-root-70.html">Nils Wogram et Root 70
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/07/sacqueboute-xxi-carl-fontana.html">Carl Fontana
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xx.html">Animaux
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xix.html">Trombone Shorty
</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xviii.html">Cinéma</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/06/sacqueboute-xvii.html">Feu</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/05/sacqueboute-xvi.html">Le Canadian Brass</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xv.html">Local Brass Quintet</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/04/sacqueboute-xiv.html">Buddy Morrow</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xiii.html?showComment=1492016279307">Bones Apart</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/03/sacqueboute-xii.html">J.J. Johnson</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-xi.html">Lawrence Brown</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/02/sacqueboute-x.html">Vinko Globokar</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-ix.html">Les funérailles de Beethoven</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-viii.html">Treme</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vii.html">Craig Harris</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-vi.html">Mona Lisa Klaxon</a> <br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2017/01/sacqueboute-v.html">Juan Tizol</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iv.html">Bob Brookmeyer</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/12/sacqueboute-iii.html">Daniel Zimmerman</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-groucho-tragique.html">Frank Rosolino</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2015/09/condoleances-tous-les-rude-boys.html">Rico Rodriguez</a><br />
<a href="http://hainesdejacques.blogspot.fr/2016/11/sacqueboute-ii-le-tonton-souffleur.html">Kid Ory</a></span>
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