Alain Finkielkaut, Le Figaro, 12 mai 2015.
« Le lendemain l’officier qui vint relever mon rébarbatif Catalan me parut être d’un autre acabit : il avait une physionomie avenante qui me plut. Il était Français, et je dois dire ici que les français m’ont toujours plu et les Espagnols jamais ;
Le Français, grand séducteur et excellent amant, vénère la Femme
car il y a dans les manières des uns quelque chose de si prévenant, de si obligeant, qu’on se sent attiré vers eux comme vers une connaissance ;
Héritiers des Lumières s'apprêtant à expliquer le concept de droit d'asile à un Musulman
tandis que dans les autres un air de fierté malséante leur donne un certain air repoussant qui ne prévient pas en leur faveur.
Espagnols
J’ai cependant été plus d’une fois dupé par des Français ; jamais je ne l’ai été par des Espagnols. Méfions-nous de nos goûts. »
... et des imitations : ce bel homme est Français, non Espagnol.
Giacomo Casanova (un Italien).- Mémoires
Voudriez-vous dire, mon cher que Torquemada, Cortés, Primo de Rivera, Mola ou Felipe Gonzalez (pour ne citer que cet échantillon là) auraient bien mérité d'être français ?
RépondreSupprimerNadie es perfecto.
Vous oubliez le grand Franco cher Jules, pour qui, Dieu soit loué, la France n'eut pas à faire usage de son droit d'asile. Elle avait d'ailleurs trop à faire à accueillir la canaille apatride dans ses trop confortables stations balnéaires pyrénéennes d'Argelès-sur-Mer, Barcarès ou Saint-Cyprien par exemple.
RépondreSupprimerJe quitte le mode ironique pour reconnaître qu'il y a évidemment des français que j'aime, j'en ai trouvé un échantillon ici que je me réjouis de tester dans pas longtemps...
Salud !
Oublier Francisco Franco Bahamonde ?
RépondreSupprimerUn homme qui a trahi les carlistes, manipulé la phalange en envoyant les plus furieux (ou les plus cons) se faire geler à l'Est, fait plus ou moins assassiner trois généraux fascistes, factieux et concurrents, roulé Hitler dans la farine, mis la monarchie sous sa coupe, modernisé l'Opus Dei, préparé le retour à la démocratie pendant quarante ans est-il foncièrement mauvais ? J'vous le demande...
D'ailleurs, les mineurs Asturiens parlent encore de lui avec des tremblements d'émotion dans la voix.
N'oublions pas qu'il a libéré Gibraltar de l'impérialisme britannique avant de rendre les derniers et ridicules confettis de l'empire que sont Ceuta et Melilla à ses légitimes propriétaires royaux et Marocains.
À moins que ça, ce n'ait été fait après la "transaction démocratique".
Ou que ça soit resté dans les cartons....
C'est vrai, comme Hitler sans qui l'Allemagne n'aurait ni autoroute ni Volkswagen aujourd'hui pour snober les grecs, Hitler qui aimait beaucoup les animaux, il y a du bon dans chacun de nous.
RépondreSupprimerEn tout cas bravo pour votre connaissance de la carrière du caudillo d'Espagne par la grâce de Dieu, vous m'apprenez plusieurs hauts faits du grand homme qu'il me reste à approfondir.
J'ai des lacunes également sur le sujet, mais est-ce que Ceuta et Melilla ne sont pas restées des enclaves espagnoles au Maroc, notamment prises d'assaut par les migrants qui y laissent souvent leur peau entre les deux murs de barbelés ? Il me semble avoir lu des articles là-dessus, mais mes souvenirs sont imprécis...
Bon j'arrête là l'ironie au sujet de la crapule d'el Ferrol qui arriva donc à manœuvrer, blouser, éliminer tous ses suiveurs. Car il servait avant tout lui-même.
RépondreSupprimerQuant à Gibraltar, aux dernières nouvelles ça appartient encore à la Grande-Bretagne et ça sert surtout de prétexte aux nationalistes espagnols pour aboyer sans mordre de temps en temps.
Franco ayant été formé à la coloniale et ses successeurs ayant suivi la ligne, non seulement Ceuta et Melilla ( où les migrants viennent se fracasser) sont encore espagnols mais il y eu un affrontement d'opérettes, il y a quelques années entre le Maroc et l'Espagne au sujet d'un îlot nommé "Perejil" (en castillan)
On a les Malouines qu'on peut.
Pour rappel, il y eut un projet, élaboré par une fraction des anarchistes pour accorder l'indépendance au Maroc en 1936, Ce qui aurait privé Franco et sa clique d'une bonne partie de leurs troupes. Évidemment, après quelques réunions, c'est resté dans les cartons. Ni la France, ni l'Angleterre n'auraient permis l'amorce d'une décolonisation.
Mais vous venez de me donner une idée mon cher.
On en reparle sous peu.
Hasta pronto.
A bas la France. A bas l'Espagne.