vendredi 23 juin 2017

Sacqueboute XIX

      C'est par l'ami Dror de l'excellent blog musical et politique Entre les oreilles (allez-y vite ! le post publié pour le solstice d'été traite de clitoris, d'orgasmes, de musique de femmes et de théorie du complot : la canicule va vous sembler un brin frisquette à côté), que j'ai entendu parler de Trombone Shorty. Et puis je constate qu'on en entend de plus en plus parler. Même ma prof de trombone l'a vu à la télé ! Moi je ne suis pas trop branché, pour tout ce qui est actuel, je suis un peu largué. Je suis un peu passéiste, j'ai besoin que le temps ai fait le tri pour moi du vraiment bon grain, même si j'aime aussi l'ivre Ray (Charles, comme Bradbury d'ailleurs, mais je ne sais pas si celui-ci se défonçait). Bref, un peu vieux jeu le garçon. Mais là, au bout de quelques répétitions, le nom du souffleur commence à s'imprimer dans mes synapses encrassées. Ca m'avait fait pareil avec Ibrahim Maalouf, c'est par le même biais que je l'ai connu (c'était le morceau "Beyrouth", mêlant jazz, musique orientale, et Led Zeppelin !), reconnu, apprécié, même si maintenant il a trop de succès et se la pète un peu beaucoup et confond le jazz avec les mélodie de trois notes bien mémorisables par un public bankable, ce qui est un puissant répulsif pour moi (je suis peut-être méchant, ou jaloux, mais c'est l'effet que ça me fait, surtout depuis l'écoute de sa compil live, et je le partage).

      Bref, ce qui est sympa avec Trombone Shorty (il a commencé l'instrument à 7 ans je crois, le cuivre était plus grand que lui, d'où le surnom), c'est qu'en plus il est un peu militant sur les bords. Comme le montre la première vidéo.






Priviouslillonne Sacqueboute :

Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory

4 commentaires:

  1. Et en plus il est beau gosse.

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  2. Oui, c'est vrai, et malgré sa respiration abdominale performante, il n'a pas l'air d'avoir à lutter, comme moi, contre une brioche persistante. Moi qui, au bout d'une malheureuse blanche pointée suis à bout de souffle. Y a pas de justice.

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  3. Merci pour la plogue, comme on dit au Québec!

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  4. De rien, et vu que j'ai utilisé deux vidéos que tu avais mises sur ELO, c'était la moindre des choses.

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Y a un tour de parole !