vendredi 7 décembre 2018

Et si on parlait d'amour...

   Ceux qui considèrent l'acte d'amour comme une chose honteuse, ah !, les pauvres gens, et comme je les plains. Je les vois tout rougissant d'être au monde et qui se détournent avec dégoût de leur père et de leur mère...
Han Ryner (cité dans le n° 15 de L'En-Dehors).


   On ne peut concevoir qu'il y ait quelque chose de malsain en soi à contempler la représentation de l'accouplement de deux êtres ou des caresses qu'ils se prodiguent. Ce n'est pas plus malsain que de contempler un tableau représentant un laboureur qui ensemence un champ, ou des vendangeurs à la besogne. Ce qui est malsain, c'est le préjugé qui veut que ces représentations se colportent sous le manteau, se transmettent à la dérobée.
Ernest Armand.- L'Initiation individualiste anarchiste.

Wroblewski (à gauche) sur le point de recevoir le baiser individualiste anarchiste.

   Lorsque l'amour naît entre deux individus et qu'ils s'unissent l'un à l'autre, ils n'y sont pas portés par le désir d'avoir des enfants, mais par sympathie ou par passion l'un pour l'autre, attraction qui trouve sa réalisation normale dans le coït. Autre chose est le désir des conjoints d'avoir des enfants : il se développe en général plus tard et dépend de la réflexion ; ce n'est par conséquent ni un besoin, ni un instinct...
   Le but du coït n'est, en aucune façon, uniquement d'engendrer des enfants [...].
Dr Nystrom.

Wroblewski et sa camarade amoureuse du moment, ainsi qu'un autre couple d'en dehors, s'adonnant à la copulation non-conceptionnelle.

2 commentaires:

  1. Ayant un peu pratiqué la danse de Morihei Ueshiba, j'aime voir les hommes jouer, surtout lorsque la gent féminine se joint à eux pour rouler sur le sol !

    Si je n'étais reclus dans mon terrier hors sol, c'est avec la plus grande humilité que je vous demanderais la permission de tournoyer sur le tatami à vos côtés.

    Dans une autre vie, je n'y manquerai pas.


    Meilleurs vœux de boxe avec l'ombre - parfois nommée avec le vent - que j'ai également pratiquée avec un maître-sculpteur en dérision.

    Houba !

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  2. "Terrier hors sol", quel bel oxymore, marquis. Mais je n'en comprends pas le sens, il me semble d'après vos photos que vous êtes au contraire bien ancré sur le plancher des chèvres, bien centré et solide sur vos appuis. Un manque de mobilité, peut-être ? Dans mon appart' dortoir et avec mon pass Navigo, et les particules fines qui constituent mon atmosphère, ne vivant pas où j'habite, n'habitant pas mon lieu de survie, je me sens aussi un petit peu hors sol, même si quelques activités, proches et copains(ines) m'apportent malgré tout quelques authentiques satisfactions. En tout cas, au plaisir de vous rencontrer sur un tatami !

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