Déjà, deux chanteuses excellentes :
Kathleen Ferrier
Née le 22 avril 1912 à Preston (Lancashire) en Angleterre et morte à Londres le 8 octobre 1953, à 41 ans. C'est une contralto dramatique, c'est à dire qu'elle a une voix grave, ample et sombre, au timbre chaud et rond. Ce type de voix est extrêmement rare. Anglaise, elle a acquis une renommée internationale grâce à la scène, aux concerts et à ses enregistrements. Son répertoire s'étendait de la chanson folklorique et de la ballade populaire aux œuvres classiques de Bach, de Brahms, de Mahler et d'Elgar. Sa mort, causée au sommet de sa gloire par un cancer, a consterné le monde de la musique et le grand public, qui ne connaissait pas la nature de sa maladie. Fille du directeur d'une école de village du Lancashire, Ferrier se révèle une jeune pianiste talentueuse et gagne de nombreux concours de piano pour amateurs pendant qu'elle travaille comme téléphoniste au General Post Office. S'emmerdant dans son mariage, elle continue la musique, se fait remarquer et recruter pour de nombreux concerts et devient célèbre, pas vraiment une Callas, plus discrète, moins scandaleuse, mais tout aussi attachante et grande artiste. Elle continue de chanter malgré son cancer, presque jusqu'à la fin. Elle émeut profondément, notamment par ses interprétations des dernières oeuvres de Mahler, Le Chant de la terre et Kindertotenlieder (Mahler avait perdu sa fille juste avant d'écrire ce morceau, et Kathleen ne pouvait avoir d'enfants, ce qui rend si poignant cette composition et cette interprétation). Un documentaire de Diane Perelsztejn, narré par Marthe Keller (que j'ai revue aussi cette semaine dans un film sur la légende d'une star du cinéma, Fedora, de Billy Wilder, divine !) trouvable sur le net a été réalisé sur elle à l'occasion du centenaire de sa naissance.
Et Angel, chanteuse de Generation Decline
J'en sais moins sur elle, mais sa voix est tout aussi étrange et envoûtante. On n'aime pas trop lever la jambe, on est plutôt du genre plancher des vaches, mais là on avoue qu'on frisait un peu l'épilepsie du genou.
Et puis on s'est fait vendre ça par Mickaël Correia, de CQFD et de ça :
Le thème du numéro est le textile, mais Mickaël m'a déçu, car même si le voile est évoqué, il semble que la menace de la jupe longue islamique pour notre République soit passée sous silence...
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