L’étranger
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !
Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris
Allez, et pour les veinards, puisque vous aimez ça, quel(le) écrivain(e) à déposé en exergue d'un de ses romans ce poème de Baudelaire en 1961 ?
Et n'oubliez pas, le 26 avril, on fête les 30 ans d'un des plus facétieux nuages de l'histoire, celui de Tchernobyl ! Ca s'arrose (y aura aussi les 5 ans de Fukushima en mars les amis !). De biens bons moments en perspective.
Je mets la superbe version studio, avec un montage. J'ai bien réessayé une version live, mais Léo
se plante encore dans son texte, ça rate jamais.
Pour répondre à la question dans l'Oise (France), faudrait prendre des gants avec ça…
RépondreSupprimerBrave haut George, fait licite à Sion.
RépondreSupprimerNormal, comme dirait Valls : on a beau être antisémite, on n'en est pas pour autant forcément antisioniste…
RépondreSupprimerPiquant aperçu George, d'autant que les photos d'oiseaux ont été effectivement prises en Israël.
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