Mais celui-ci n’est pas américain .
Ville occupée par les corps de police anti-manifestants, coups de matraques, casques, boucliers, jeunes courageux s’en allant les affronter au marteau, puis fuyant leur chasse à cour, arrestations « musclées » et sanglantes, gardes à vue, comparutions immédiates, solidarité, grève, attroupements de travailleurs en colère, jaunes, prolos rebelles vomissant les jaunes, gouvernement inflexible méprisant les prolos , guerre de classe… Mouvement contre la Loi "Travaille !" ?
Non, car d’autres éléments entrent en ligne de compte : l’Angleterre, 1984, Thatcher, une grève reconductible et reconduite jusqu’à la victoire (qui sera en l’occurrence une défaite), des mineurs essentiellement, et de la danse classique.
Sur toile de fonds historique, et lardon-compatible, drôle et émouvant. Une fois de plus les mirettes de W., dont la sénilité sentimentale bakouninienne est désormais connue de tous, se sont embuées dans l’obscurité complice.
C'est bon d'avoir une actu ciné aussi actuelle.
Ça fait sacrément, du bien cet accent du Yorkshire.
RépondreSupprimerUn très chouette roman noir qui tourne autour de la grève des mineurs de 1984 : "Né sous les coups" de Martyn Waites. On vous le recommande.
On note, thanks !
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