- Walter Benjamin.- Das Kunstwerk im Zeitalter seiner technischen Reproduzierbarkeit (L'Oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique).
Déjà lu en ventôse 2019 EC. Mais ici dans une autre traduction. A la deuxième lecture il me semble que je comprends mieux certains passages qui m'avaient parus obscurs auparavant. Comme souvent en philo, parfois c'est limpide, et la page d'après je me fais des noeuds au cerveau et relis cinq fois la même phrase. Il faut dire que la dialectique matérialiste n'aide pas : du coup, la reproductibilité technique c'est plutôt un truc chouette révolutionnaire, ou une saloperie capitalisto-fasciste ? Très stimulant pour l'esprit, au-delà de l'aura du nom de Benjamin.
- Les Amis de Ludd.- Bulletin d'information anti-industriel II.
Là par contre c'est clair, les machines, la technologie, c'est de la merde (je résume). C'est rigolo, cette obédience est attachée au mot "travail" (j'avais déjà rencontré ce phénomène chez certains anarcho-syndicalistes), défend la valeur "travail" (ce que j'appellerais libre activité créatrice ou productive), et inverse les termes de la critique révolutionnaire du travail, en affirmant que ce qui nous fait perdre nos vies actuellement, le taf, le turbin, l'exploitation, c'est le travail dégradé, tué par le capitalisme et sa technique. C'est l'occasion de polémiques entre thèses semblables à terminologie permutée. Au delà de ça, passionnant, évidemment, un chié de stimulant pour l'esprit, qui peut sembler un peu éloigné des préoccupations actuelles visant à limiter le nombre de vieux fouillant dans les poubelles, alors que non, au fond.
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RépondreSupprimerOn ne saurait trop recommander de voir et revoir encore et encore le film d'Antonioni d'où est tiré le cliché (!) qui orne la couverture du Benjamin : Blow up (1967), où David Hemmings croise Vanessa raide grave.
RépondreSupprimerSalut George,
RépondreSupprimerOui, ce film m'a beaucoup marqué aussi, dès mon enfance (adolescence ?), il est pas mal passé à la télé. Je l'ai d'ailleurs revu récemment et en ai fait la critique ici.
Enfin quand je dis récemment... 2015. Putain 5 ans !
RépondreSupprimerHé ouais, le temps passe, comme tu le remarques précisément dans cette critique.
RépondreSupprimerD'ailleurs je devient gâteux : j'avais complètement oublié ce billet que j'avais pourtant commenté à l'époque !
La photo qui t'avait tant marqué est d'ailleurs celle qui sert d'illustration à la réédition ci-dessus du Benjamin.
Mais à relire ton billet, il y a un passage que je ne comprends pas du tout :
"Quand à l'énigme qui fait que je ne parviens pas à justifier le deuxième et le troisième paragraphe de cet article, elle reste totalement irrésolue."
De quels paragraphes parles-tu ?
Et quand tu écris "justifier", c'est au sens typographique, ou d'explication ?
Oui George, il s'agit bien du sens typographique. Si tu observes bien mon article de 2015, le deuxième et le troisième paragraphes ne sont pas justifiés. Je n'y suis pas parvenu à l'époque. Il faudrait que je réessaye (avec les compétences techniques accumulées depuis), mais pour le coup mon commentaire deviendrait encore plus incompréhensible si ma tentative était couronnée de succès !
RépondreSupprimerJ'espère que tout va bien pour toi.
A bientôt !
OK, je comprends (et du coup aussi la blague, cette énigme-là ayant certes moins d'importance que l'énigme majeure du film, dont finalement notre héros se contrefout à la fin, la partie de tennis lui ayant fait comprendre que peu importe que la réalité soit fictive ou l'inverse : c'est kif-kif, pas besoin de se prendre le chou).
RépondreSupprimerNéanmoins, il suffit de vérifier en mode HTML les paragraphes en question : la balise "DIV" ouvrante devrait être entre crochets :
div style="text-align: justify;"
A priori c'est bon. A l'époque je n'utilisais que l'onglet "rédiger" et ses icônes du haut, et ça bloquait pour une raison inconnue. En copiant collant les balises sur l'onglet html, ça roule.
SupprimerA bientôt !
Sur l'image, une compilation d'articles écrits par J.C. Bailly, intitulée L'Imagement.
RépondreSupprimerKy vyent de paraytre ...
Ah ! Mercy Chroum, je surveylle ça !
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