vendredi 17 novembre 2017

Un charme discret qui fouette sacrément

   Bunuel a beau être un de mes cinéastes préférés, je n'avais encore jamais vu celui-ci. C'est chouette de pouvoir encore découvrir, par hasard, des œuvres d'un artiste qu'on aime. C'est l'intérêt d'être passé à côté d'une "intégrale", pour moi qui, assez maniaque et toqué, ai tendance à une inclination certaine pour ces totalisantes séries.


   Ici, voyeurs coquins que nous sommes, nous assistons avec ravissement à la séance de torture qu'inflige Bunuel a une brochette de bourgeois, fantastiquement coincés dans une pièce d'un château en tenues de soirée. Et ça dure. 


   Comme on aimerait voir Macron, son ministère et un panel choisi de membres de l'oligarchie qu'il sert si bien, ce frais mais déjà rance boy-scout du Capital, avec bien sûr conjointes et conjoints, se retrouver dans la même situation et subir le même châtiment, comme disait Hugo à propos d'un autre mégalo. 


   Ça les ferait peut-être réfléchir à la promiscuité mortelle et dégradante que leur malfaisance impose aux personnes confinées sur un radeau de migrants, dans le cul de basse-fosse d'une prison, un centre d'hébergement pour miséreux, un centre de rétention, un hôpital vétuste, une maison de pauvres vieux, etc., etc....

   Ma dernière actu ciné.

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