Au moment où le gouvernement prolonge de 6 mois l’état d'urgence, organisations signataires constatent une multiplication des interventions policières pour démanteler les campements et les bidonvilles des personnes en grandes difficultés sociales sans que des solutions à la hauteur des besoins ne leurs soient proposées, particulièrement celui d'être hébergé.
Elles dénoncent les expulsions sauvages pratiquées par le Préfet de Seine Saint Denis, sans aucune mise à l'abri des 83 habitants expulsés de leur immeuble du 168 avenue du président Wilson, mais aussi de nombreuses familles de la Plaine St Denis, et dernièrement du bidonville des Roms des Joncheroles.
Elles dénoncent le démantèlement, sur le terre plein de l'avenue du Président Wilson, des campements des migrants et des habitants expulsés du 168. Ces expulsions à répétition bafouent les droits humains élémentaires.
Elles dénoncent la situation d'accueil -plutôt de non accueil- des migrants en France et en région parisienne, qui aboutit à jeter dans une précarité plus grande des personnes ayant déjà subi et fui les guerres, les tortures, les famines et ce au mépris des lois françaises, des directives européennes, des conventions internationales et des droits fondamentaux qui y sont rattachés.
Elles dénoncent le traitement policier de ces situations par les traques, les rafles, les déplacements, les destructions de camps et de bidonvilles, les humiliations, les expulsions.
Elles exigent que les droits et la dignité de toutes les personnes soient respectées et particulièrement celui d'avoir un toit pour se protéger et protéger sa famille, mais aussi la liberté d'installation et de circulation, la régularisation des sans-papiers, la fermeture de tous les lieux d'enfermement.
La Plèbe écoute tout le temps :
Jeudi 19 janvier 2017 : Jazzlib' (jazz). Thème de la bi-mensualité : La partition de Léonard Bernstein, West Side Story. De nombreux jazzmen ont repris les thèmes de cette œuvre. Vous découvrirez de purs bijoux et d'autres aventures plus déglinguées. Soyez à l'écoute.
When, where, how ?
Jazzlib' sur radio libertaire 89,4 FM en RP. Tous les 1er et 3e jeudis de 20:30 à 22:00.
Podcast ou téléchargement MP3, pendant un mois, sur la grille des programmes.
Cliquer sur le lien correspondant à la bonne date (Jazzlib'/Entre chiens et loups). Attention de bien vérifier que vous êtes sur le 1er ou/et 3e jeudi, vous avez, en haut à gauche, les semaines disponibles.
Ils feraient mieux de décréter un Etat d'Urgence Sociale et Sanitaire !
RépondreSupprimerLes gens à la rue, quels qu'ils soient, quel que soit leur statut, ne sont pas des canards victimes du H1N1 !
Bien qu'il fasse un froid de canards !
On a un peu l'impression d'être atteint de bénévolite aiguë, mais face à ça, et en attendant de nous confier au pouvoir absolu des soviets, que faire, comme dirait celui qui les a trahis ?
RépondreSupprimerUn peu lointaine, semble-t-il, la venue des soviets.
RépondreSupprimerPar contre la saloperie humaine se porte à merveille (on n'ose écrire "fascisme", c'est un mot galvaudé). Il n'est que voir ces flics piquant duvets et couvertures au gars qui sont à la rue.
"Ils cessent d'être des hommes pour devenir des soldats ; ce sont des automates enrégimentés, numérotés et poussés par une volonté qui leur est étrangère. L'obéissance passive est la plus grande vertu, et un dévouement aveugle au maître dont ils sont les automates, les esclaves constitue tout leur honneur. C'est le comble de l'ignominie.
RépondreSupprimerAssujettis eux-même à un règlement despotique, ils finissent par avoir en horreur tout ce qui sent, tout ce qui veut, tout ce qui se meut librement."
Bakounine, je présume.
RépondreSupprimerDa ! поздравле́ния !
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