lundi 2 janvier 2017

A history of violence II

     Bon, le paradoxe continue... La dernière fois que je suis allé au théatre, c'était au cinéma. Et là que je vais au théatre, c'est pour y voir un film, de Luchino Visconti...

     Après les bains de sang entre Capulet et Montaigu : l'incendie du Reichstag, les autodafés, Dachau, la Nuit des longs couteaux. Le tout vu du point de vue de la famille Krupp (des Dassault allemands de l'époque, nommés Essenbeck dans le scénario du film / pièce). Un grand choc, un grand malaise, mais un grand moment. Avec les stars de la Comédie française (Podalydès, Galienne...), avec même parfois leurs kikis. 


     Du coup, je me dis que je deviens accro à cette vieille maison. Je dois m'embourgeoiser, m'encroûter dans l'académisme (enfin, les mises en scène des deux pièces que j'ai vues me paraissent plutôt post-modernes, moi qui m'y connais peu en théâtre vivant - je ne parle pas de lire les Petits classiques, bien entendu, dont je suis très friand et habitué -).

     Bof, je préfère encore ça qu'avoir un smartphone, et vu que ma copine ne possède qu'un vieux téléviseur à écran non plat (on dit à tube cathodique ?) que je ne regarde pas sauf rare dévédé, je me dis que la balance de mes péchés devrait s'équilibrer. 


     Ah ! j'oubliais et de ma part ça semblerait poussif, parce que j'ai du mal à y croire, peut-être un coup de blues passager. Alors je vous fais suivre :

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