vendredi 21 octobre 2016

Interlude éponyme



20 commentaires:

  1. Ben merdalors, moi qui croyais connaître tout Barbara, je savais pas qu'elle l'avait chantée, celle-là !

    Sinon, j'ai appris récemment qu'Ava Gardner adorait les averses.
    Et un jour qu'elle s'énervait, sur le tournage de Pandora, à cause de l'insupportable ensoleillement, James Mason lui a sussuré pour la rasséréner :
    "La pluie ? bah ! T'es déjà Ava…"

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  2. Ca me fait penser à un de mes potes en manif à qui un militant de la Libre Pensée venait de proposer un tract alors qu'il en avait déjà plein les poches. Jetant un oeil sur le titre du manifeste, il ne le prend pas et remercie l'activiste en lui disant : "La pub athée, j'avais".

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  3. À propos de religion, justement, chacun se souvient qu'en novembre 2008 le pape Benoît XVI a reçu dans sa cité du Vatican le président brésilien, Lula, bien connu pour ses bizarres comportements félins.

    On sait aussi qu'à chacun de ses déplacements — et pour bénir le pays qu'il honore ainsi de sa visite — le pape s'agenouille et baise le sol à sa descente d'avion.

    Comme Lula, pour l'honorer en retour, s'apprêtait à faire de même en arrivant au Vatican, le facétieux Benoît glissa un bol de lait devant ses genoux en sussurant :
    "Lape, Lula ! T'es chat, va…"

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  4. Ho ! Ho ! Là j'avoue cher George, pas mieux ! :-)

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  5. Bah si : la meilleure, c'est le titre de ce blogue !

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  6. Mais comme tu as le jazz dans la peau, ce n'est pas à toi que j'apprendrai que dans son lab' Lubat déjà jazze…

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  7. Oui, bien sûr, et puis il y a cette sombre histoire d'espionnage industriel qui m'est revenue en tête. Peu avant sa mort, Steve Jobs était le maître incontesté de l'Empire. Ses I-phones et I-pads avaient colonisé le monde entier et fait de lui l'homme le plus riche et le plus puissant. Tout l'Empire ? Non ! Une petite start-up, créée par un juif lituanien ayant émigré près de Tel Aviv avait créé et commercialisait une application, la seule que job ne possédait pas, capable d'avertir les techno-greffés grâce à un signal sonore, que leur oeuf à la coque était cuit. Job n'en dormait pas la nuit. Il envoya son business manager le plus déterminé, accompagné d'une grosse valise de coupures, de quelques barbouzes et même d'exécuteurs de basses oeuvres en Israël pour convaincre la société Egg and eye dynamic, la fameuse petite société lituano-israélienne de lui céder toutes les part de ce bijou de logiciel. Sans résultat. La veille de sa mort, alors qu'il était dans son lit d'hôpital, son business manager entre en trombe dans sa chambre, lui jette sur la couverture une clé USB et lui annonce, radieux : "L'appli balte de Jaffa !"

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Argh, tes méninges sont encore plus tordues que les miennes !
    Et je comprends d'un coup pourquoi l'on n'emploie plus guère l'expression "pauvre comme Jobs"…

    Sinon, il paraît que l'auteur de Les oiseaux sont des cons avait ses habitudes dans un petit restau près de chez lui : une table lui était réservée tous les midis.
    Un jour qu'il avait englouti toute son assiette de charcuterie, il fit signe au patron — qui tança le serveur : "L'a plus d'pâté, Chaval !"

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  10. Ouiii ! Je reconnais bien là le passionné de littérature underground ! Mais tu connais mon côté classique, voir scolaire. Eh bien savais-tu que quand Juliette Drouet sauva le manuscrit des Misérables du père Hugo des mains des sbires de Badinguet, elle laissa tomber dans sa fuite un chapitre resté inédit jusqu'à ce jour, retrouvé récemment dans les archives du ministère de l'Intérieur. Dans ce chapitre, on voit Gavroche et Cosette faire le pet devant la porte de chez Javert et de sa gorgone de femme pour venger leur bienfaiteur. Le plan : s'introduire chez le flic en se cachant dans sa poubelle. Quand le concierge sortit celle-ci au petit matin, Cosette donna un virulent coup de coude à Gavroche qui s'était assoupi en lui chuchotant : "La poubelle des Javert !"

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  11. Et peu d'années après, Puvis n'hésitait pas à exposer en public saDécollation de Saint-Jean-Baptiste.
    La plupart des critiques sérieux furent sidérés face à pareille accumulation de clichés :
    "La plus r'battue des Chavannes !", qu'ils disaient…

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  12. En parlant de décollation, ça me fait penser à ce mien dentiste issu de la diversité mais d'à peu près mon âge, donc resté adepte du verlan, qui, après m'avoir arraché une dent dont le plombage était branlant et la carie définitive, me tendait son gobelet, en m'intimant, toujours d'une douceur extrême : "La "plombage" : tèj' ! Avale !"

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  13. Cette histoire d'ingestion me remémore une anecdote d'enfance.

    Je devais avoir onze ans, ce matin-là j'étais à la bourre pour partir à l'école, ma maman essuyait la vaisselle de la veille et l'empilait devant moi sur la table de la cuisine pendant que j'engloutissais un bol de céréales.
    Comme je lui faisais remarquer que la haute pile de soucoupes commençait à ressembler à la tour de Pise et menaçait de s'effondrer, elle me rétorqua avec dédain :
    « L'aplomb ? Bah ! C' p'tit déj : avale ! »

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  14. Quand j'étais petit, on était tellement pauvres que ma mère ne nous donnait que des restes de fruits pourris à becqueter. C'est comme ça que mes frères et soeurs sont allés braquer leur premier LIDL : la pelure blette les gava.

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  15. Je compatis, mais pour ma part j'ai grandi dans une opulence frisant le luxe.
    Mon grand-père ne conduisait que des Jaguars ou des Mercedes et fumait le cigare, mais pas n'importe lesquels.
    Dès les premiers jours de la révolution castriste, sentant le vent tourner à son plus grand désespoir, il avait télégraphié à son ami Davidoff :
    Là, à Cuba, dèch' d'Havanes !

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  16. Joli ! Mais quel temps ce matin ! De la flotte, de la flotte... Si seulement il pouvait plutôt pleuvoir du whisky ! Ca me rappelle ma jeunesse, quand chaque jour nous en ingurgitions maints décilitres. La manne ! A telle enseigne que ma compagne me voyant rentrer chaque soir dans des états avancés et puant le grain fermenté m'invectivait : La pluie maltée, ça va !

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  17. Tu aurais mieux fait de t'imbiber de jaillissements taoïstes !

    À ce propos, l'on sait que le divin Lao Tseu ne supportait pas le thé tiède : il n'en buvait que du brûlant.
    Las ! Un soir qu'il portait à ses lèvres une tasse tiédasse, il tança aussitôt son disciple — qui tenta de s'excuser :
    La plupart du thé chauffa !

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  18. 2020. La saignée a été telle que le temps des émeutes est passé. Mais par prévention tous les matins la meute du ministre de l'intérieur de Marine Le Pen parcourt en escadron bidonvilles et cités, pour accomplir son quota de quelques dizaines de morts populaires. Le directeur de la Milice vient ensuite place Beauvau, pendant le petit café du ministre, lui annoncer les chiffres, ce qui, dans les dazibaos clandestins est connu sous cette formule : La pluie de balles, déj' à Valls.

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  19. En Amérique Latine, ça va tout de même un peu mieux, heureusement !

    Tiens, l'on demandait justement ce matin à Rafael Correa à quel précédent dirigeant il aurait pu se comparer.
    Fidèle auditeur de l'émission Dans l'herbe tendre, Correa usa d'une métaphore animalière et répliqua sans hésiter :
    L'âne plus bâté ? Chavez !

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  20. Elle est excellente !
    Quant à moi, je suis à bout de souffle. Je me sens comme une coquille vide. Je crois que vous avez vaincu cher George. Comme disait Baba avec son accent si particulier à propos de Barbe rouge :
    "L'âpre preux bat, déjà vainc !"

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Y a un tour de parole !