lundi 30 janvier 2017

Sacqueboute IX


   Malheureusement c'est raté ! Le tableau de Franz Stöber représentant les funérailles de Beethoven, mort le 26 mars 1827, à Vienne, est trop petit, on ne voit pas bien les détails et les personnages. Ce qui enlève toute pertinence à sa présence dans cette rubrique. Je peux réparer ça en vous assurant, libre à vous de me croire ou pas, que précédant le cercueil dans le convoi, à peu près au milieu de la partie gauche de l'image, marchent quatre (ou six) trombonistes, eh oui ! Bon, comme ce post est un flop pour le trombone, on peut toujours faire un jeu.

   Il y a des hommes portant des chandeliers autour du cercueil. L'un d'entre eux a eu sa petite notoriété, sauras-tu trouver de qui il s'agit (pour les forts en histoire de la musique classique, j'avoue que je n'aurais par moi-même jamais résolu cette énigme) ? Un indice ? Blanche était la chair du poisson que Jacques et ses frères apprêtèrent après le lui avoir pris.

   On peut en faire un second, plus raccord avec les lecteurs de ce blog.

   Romain Rolland a dit : « Jamais Empereur d’Autriche n’eut de funérailles telles que Beethoven. » Sauras-tu me donner une approximation du nombre de personnes ayant suivies les dépouilles suivantes (pas de Ouiki ou autre triche du même style sinon c'est pas drôle) ?

   - Ludwig van Beethoven : .............

   - Jules Vallès : .............

   - Victor Hugo : .............

   - Renaud Séchan : .............


   Et puis, comme on aime le grand Ludwig, et que sa magnifique sonate dite Clair de lune (1801) adoucit vraiment les moeurs par sa mélancolie romantique langoureuse (en tout cas le premier mouvement), nous allons l'écouter ici. Attention, le son est crescendo, au début la grand musique lunaire qui préfigura tant de nocturnes du XIXème siècle est imperceptible.


   Pour finir, bouclons la boucle avec un autre grand alité.



Joueurs de sacque-boute précédents :

- Treme

13 commentaires:

  1. Je crois me souvenir que le père Schubert a chopé une sorte de pneumonie en suivant le cercueil de Beethoven sous la pluie.
    À moins que cette image ne soit par trop romantique.
    Pour Hugo et Vallès, ils ont fait à peu près jeu égal avec une foule estimée autour de cent mille, non ?
    Pour LUwig Van, je ne sais pas.
    Et pour Renaud, on y vit l'amicale des orphelins de la police et un candidat de droite qui traînait tristement quelques casseroles.
    Tout le monde n'a pas droit au trombone.

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  2. A mon tour de constater qu'on ne peut rien vous cacher cher Jules ! C'est bien Franz Schubert (dont La Truite mise en parole par Francis Blanche - il constitua la chair Blanche de ce poisson - fut chantée par Jacques et ses frères).

    Pour les enterrements, sans garantie, Ludwig et Jules sont ex-aequo, 20 000 personnes pour le premier, plusieurs dizaines de milliers pour le second. Fait est qu'on était un fier tas à lui servir d'escorte, "ils" en étaient d'ailleurs tout bêtes. Mais pas suffisant malheureusement, même si ce troisième mort n'est pas trop antipathique, pour battre Victor : 2 millions (encore une fois je ne certifie pas mes sources).

    Quant à Séchan (quelle troublante paronymie avec Séjan, le fourbe préfet du prétoire qui tenta de poignarder dans le dos l'empereur Tibère), c'était un piège, il est toujours vivant, une émission lui sera d'ailleurs consacrée sur Radio Canal Sud lundi prochain à 18 heures, où il parlera de son passage du crachat en calot au bisou.

    Au fait, le saviez-vous, le nouveau papa de Renaud a un frère qui semble bon pianiste de jazz, et qui serait, lui aussi, un peu félon vis à vis de la carrière de son grand frère. Un peu le coup des Léotards's brothers...

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  3. Le beau-frère de Pénélope accompagne aussi Julie Erikssen, une ancienne de The Voice, sur Kiss, la chanson de Prince:
    https://www.youtube.com/watch?v=9XacVKbBSG8

    Du coup je trouve un petit article:

    Le Fillon qui n'en peut plus de Matignon
    Sylvie Santini, Le Monde, le 13 avril 2012
    http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/04/13/le-fillon-qui-n-en-peut-plus-de-matignon_1684224_4497319.html

    avec cet extrait savoureux: "je trouve de toute façon merveilleux d'avoir pour frère un mec comme lui, sans aucune casserole et droit dans ses bottes !"

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  4. Ah ! Ah ! Savoureux effectivement. Mais la loi du pouvoir et de l'argent qui corrompent est implacable et ne souffre guère d'exception, il suffit de patienter un peu.

    Il est peut-être naïf, on aurait même pu le croire un peu provocateur, ayant intitulé un de ses albums "Born in 68", ce qui pourrait connoter - mais est-ce le cas ici ? - un clin d’œil à une révolution manquée que la clique du gendre à la mère à Péné voue aux gémonies.

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  5. A propos du droit dans ses bottes sans casseroles, une belle métaphore que je viens d'entendre de la collègue d'origine algérienne (l'image viendrait de là-bas) qui vient de me vendre mon sandwich : Tous ceux qui travaillent dans le miel se lèchent les doigts.

    Joli.

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    1. Contrairement à ma phrase qui comporte trois fois le verbe "venir" en un peu plus de deux lignes...

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  6. Celui que ses frères pourraient appeler "le meilleur d'entre nous" si l'expression n'était pas galvaudée, a joué avec notre Nanard préféré, ce qui en fait l'ami du "fils" de Léo (suivez, s'il vous plait !), il ne peut pas être tout à fait mauvais.
    Il a également accompagné ce voleur de poule de Sanseverino, qui comme chacun sait, s'est engagé auprès de Bennhamias ! Ca frise l'acte de haute trahison familiale...
    Pour rester dans l'actualité trépidente de nos grands hommes , je vous invite à redécouvrir cette chanson, de deux autres, que nous avons évoqués ici même : Patrick Modiano et Hughes de Courson. Pour l'occasion, une jeune et jolie adolescente (faudrait pas vieillir !) leur prête sa voix. https://www.youtube.com/watch?v=BqwE64FveGk

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  7. Léo... Léo... tard ? Du coup ça bouclerait la boucle des frères de... Pas Léo... taud quand même, il ne ferait vraiment pas son âge ! Mais je penche plutôt pour le Léo du midi, ni trop tôt, ni trop tard, du midi de la France, oui Monsieur ! Le monégasque, quoi.

    Cessons ces vermoteries et concédons avec vous, cher Romain Berthe, que le bougre a plutôt de bonnes fréquentations. Je remercie au passage le site Wikipédia qui vient de tout m'apprendre sur le nommé Bennhamias. Au fait, qui a gagné la primaire (on s'en fout mais ça me ferait tellement plaisir que la tête à claque s'en prenne une ! purs ressentiment pavlovien et méchanceté de ma part). Ne me décevez pas !

    Merci pour la chanson de Modiano. Ca me fait penser que j'ai vu ce film hier, mais je ne vois pas le rapport avec celle qui "trouve que l’ISF est un des impôts les plus iniques qui soient", que "c’est vraiment un impôt idéologique". En tout cas, dans ce film, l'attachement aux biens matériels est mis cul par dessus tête bien comme il faut. Another fine mess !!!

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    1. C'est pas faute d'avoir relu ma copie plusieurs fois, mais il faut substituer un point d'interrogation au point après "(on s'en fout mais ça me ferait tellement plaisir que la tête à claque s'en prenne une ! purs ressentiment pavlovien et méchanceté de ma part)". C'est bien une question : mais qui diantre a gagné la primaire ed'la gauche ?

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Ou étiez-vous ces derniers jours ? Absorbé par un tournoi d'échecs avec Thomas Pesquet ? Ou en retraite bouddhiste à Arleuf en Morvan ? Vous m'étonnez, Julien.

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  10. Ne me dites pas que c'est Thomas Pesquet qui a gagné. D'ailleurs, c'est qui ce type, c'est quoi son pédigrée ? Bon, vous me forcez à consulter encore mon indicateur Wiki.

    Plus sérieusement j'ai cru comprendre, par ci par là, que Manuel White s'est fait jeter. Reste à fourbir nos crachats contre son ancien ministre, qui n'a pas manqué d'être un zélé saligaud, notamment envers les personnels, pendant qu'il en croquait.

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  11. Pour les personnes un peu en retard sur leur époque, et je sais qu'il y en a dans les lecteurs de ce blog :

    Thomas Pesquet, né le 27 février 1978 à Rouen, est un astronaute français de l'Agence spatiale européenne (ESA).

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Y a un tour de parole !