Alain Finkielkaut, Le Figaro, 12 mai 2015.
« Le lendemain l’officier qui vint relever mon rébarbatif Catalan me parut être d’un autre acabit : il avait une physionomie avenante qui me plut. Il était Français, et je dois dire ici que les français m’ont toujours plu et les Espagnols jamais ;
Le Français, grand séducteur et excellent amant, vénère la Femme
car il y a dans les manières des uns quelque chose de si prévenant, de si obligeant, qu’on se sent attiré vers eux comme vers une connaissance ;
Héritiers des Lumières s'apprêtant à expliquer le concept de droit d'asile à un Musulman
tandis que dans les autres un air de fierté malséante leur donne un certain air repoussant qui ne prévient pas en leur faveur.
Espagnols
J’ai cependant été plus d’une fois dupé par des Français ; jamais je ne l’ai été par des Espagnols. Méfions-nous de nos goûts. »
... et des imitations : ce bel homme est Français, non Espagnol.
Giacomo Casanova (un Italien).- Mémoires