vendredi 30 décembre 2022

La Dose de Wrobly : frimaire 2022 EC


     Je suis en vacances. Eh ! oui, je suis encore tributaire du salariat, je n'ai pas eu le courage ni les idées, les amis, les moyens à mettre en œuvre pour déserter le monde de l'économie... Je dépend donc encore aussi de ces minces temps compensatoires que sont les congés, et j'essaye d'en profiter, non pas pour consommer plus, mais au contraire pour me désaliéner un peu. Je manque donc de temps devant écran pour alimenter ce blog, je les fuis ! Toutefois comme j'aime de toute mon âme la petite famille de mes lecteurs, je parviens ce jour à vous partager une brève Dose de Wrobly, celle de novembre / décembre. A bientôt quand j'aurais repris le chagrin (même si les cadences de plus en plus infernales me laissent de moins en moins de temps pour créer sur Google...). 


- Tennessee Williams.- La Nuit de l'iguane.
     J'avais découvert Arthur Miller au printemps 2021, en cette fin d'automne je découvre Tennessee Williams. J'aime bien aussi. Ça se passe sur la côte ouest du Mexique avec un pasteur défroqué et torturé, la colonie de femmes touristes qu'il guide suite à reconversion professionnelle, une jeune peintre errante sensible et philosophe et son père quasi centenaire, et d'autres personnages hauts en couleur s'agitant de manière plaisante sous les yeux d'un pauvre iguane capturé en vue d'un repas ultérieur...
     Je n'ai pas le temps d'en écrire plus, si ce n'est que ça fait du bien de s’ouvrir un peu et de sortir de sa zone de confort livresque.


- Lois McMaster Bujold.- La Danse du miroir.
     La suite. Plus j'avance plus j'aime, je m'attache. Le héros est doublé de son frère clone désormais, un type assez torturé, lui aussi...

lundi 5 décembre 2022

Takeshi t'a quitté

   Voilà, j'ai fini mon cycle Kitano. Comme j'avais déjà vu Chien enragé de Kurosawa avant d'entamer son cycle, Contes de lune après la pluie de Mizoguchi le sien et Voyage à Tokyo d'Ozu celui qui lui appartient (même si ce dernier film n'a pas été revisionné par bibi lors de cette intégrale incomplète), j'avais déjà vu et uniquement vu Zatoichi, de Kitano, avant de décider d'épuiser les DVD de la médiathèque ou j'assouvis ma coupable et tardive inclination pour le cinéma japonais, art putréfié et séparé comme un autre finalement, qui nous console un peu de l'absence du monde passionnant et libre que la révolution vaincue jusqu'à ce jour était censé nous offrir.

   Voici donc les derniers films de Takeshi Kitano (Beat Kitano quand il joue son rôle de pitre à la télé) :

   - Violent Cop (その男、凶暴につき, Sono otoko kyobo ni tsuki), 1989.
Inspecteur Harry.

   - A Scene at the Sea (あの夏、いちばん静かな海, Ano natsu ichiban shizukana umi), 1991.
Surf et sourds muets.

   - Getting Any (みんな~ やってるか!, Minnā-yatteruka), 1994.
Obsession sexuelle, gags énormes et caca.

   - Hana-bi (花火), 1997.
Tendresse et complicité silencieuse entre deux maudits de la vie. Un de mes préférés si ce n'est le.

   - Zatoichi (座頭市), 2003.
Chanbara (film de sabre). Magnifique, du sang comme des jets de peinture. Et des claquettes.

   - Takeshis' (タケシズ, Takeshizu), 2005.
Autobiographie onirique et sosie.

   - Achille et la Tortue (アキレスと亀, Akiresu to kame), 2008.
La peinture à la vie à la mort.