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mardi 10 juillet 2018

Et moi, et moi, et moi...


Hey Joe
Si on parlait, hein, mais de quoi ?
Hey Joe
L'Aquarius, les exilés
Tu t'en fous de tout ça
Comme tu dis, la vie
C'est le métro à six heures,
Et chacun pour soi

Hey ! Joe !

mercredi 11 octobre 2017

Les chansons dont vous n'aviez jamais compris les paroles

   Dans cette nouvelle rubrique, vous allez enfin après tant d'années, pouvoir profiter du caractère poétique ou profondément signifiant de paroles de chansons dont vous n'aviez jusqu'à présent pu capter que quelques bribes, soit déficience auditive précoce, soit scansion volontairement inaudible de l’interprète, soit volume de l'accompagnement venant quasi annuler les efforts articulaires de celui-ci. Ainsi, en plus de jouir d'une bonne musique, d'arrangements aux petits oignons, d'une interprétation habitée, et d'un interprète sympa, votre jouissance sera multipliée par la compréhension des paroles. Par exemple, dans la chanson ci-dessous, je ne comprenais que le vers "T'es partie avec mes revenus", qui auguraient d'une savoureuse alchimie du verbe, des sons et du sens à la Gainsbourg. Mais la fonction apéritive de cette phrase restait pour moi en suspend, puisque aussi bien, d'un point de vue textuel, je n'avais plus rien à me mettre sous le tympan. Restait le rythme et les bruits de sirènes un peu punk-rock du titre.

   C'est dingue la déperdition qu'il y a dans la chanson un peu rock'n'roll, voir rap.

   L'inconvénient est réparé ici, merci qui ? En revanche, pour l'explication de texte, il faudra me donner un coup de main.

   Ah ! Les paroles ne sont finalement pas de Gainsbourg, mais de Jean Fauque (raté, par Boris Bergman non plus !).


Bombez !

Ah il sait tout mon petit doigt
T'es partie avec mes revenus
Que d'allées venues

Vers quel crayon s'est-elle taillée désormais ?
Que vais-je faire de cet abandon ?
À qui en faire don ?

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Bombez le torse bombez !
Ça c'est my way

I know, I know
Sa turne a l'air habitée
Alors qu'on sait que personne n'y vit
À qui se fier ?

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Bombez le torse
Ça c'est my way

Les paras sont normaux sous la tonnelle où rode
Où rode le Japon

Fidèle à ses traditions

Dans un dernier effort
L'empereur se soulève
Donne à boire au dragon
Et scrute les environs

Ah l'enfant que j'ai dans le dos
Fait se retourner tous les badauds
Piler les autos

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Ça c'est my way

Ouistiti
T'as pas souri quand elle a ri
Tant pis
Les alter et les égaux
Ça m'est égal ça m'est ego

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez
Prenez des forces bombez
Ça c'est des my way.



vendredi 3 juin 2016

La nuit je bous

On m'a vu dans Gare du nord,
Sauter pour fuir les flics,
Crier très fort,
Prendre des coups d'triques.
J'ai fait la course sous les sirènes,
J'ai fait le tour,
J'ai fait le mort.
T'étais pas l'vé.
Pour l'coup des caténaires
J'me suis pas fait prier.
J'étais à fond d'train, déter.
Pour un peu j'étouffais :
Lacrymo.


La nuit je bous,

Je bloque des trains à travers la plaine

La nuit je bous,
Je vis debout.
J'ai sur la tête des maux talés, des gnons
Où subiste encore leur écho,
Où subsite encore leur écho.


Z'ont failli ces fions m'péter la boîte crânienne !
Tout bloquer, c'était mon antienne !
T'as qu'à bosser qu'on m'dit, t'as qu'à bosser...
Rocade par rocade j'ai fait bouchonner tant de trous du cul,
Des kilomètres d'esclaves moroses,
Tout ce beau cirque, à plein d'zigues c'était fait pour plaire,
Bonheur de loulous,
Pas pour bosseurs laids caducs.

La nuit je bous,
Je bloque des trains à travers la plaine.
La nuit je bous,
Z'en voient pas l'bout.
J'ai sur la tête des maux talés, des gnons
Où subiste encore leur écho,
Où subsite encore leur écho.

Allez, après un âpre combat, un peu de glamour

jeudi 19 février 2015

Condamné à les contempler

En encouragement à notre ami George Weaver, qui a raté une marche. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.



Ce récitatif à la Ferré, qui me laissait relativement froid sur disque, fut l'entrée en matière du concert de Bashung à la salle Pleyel, en 2007 je crois. C'était la première fois que je mettais les pieds dans cette salle prestigieuse, que je voyais et écoutais Bashung en concert, et j'étais avec ma toute nouvelle copine (que j'ai gardée depuis). J'ai pris une baffe monumentale. Il ne bougeait pas, il devait déjà être malade, mais c'était magnifique.

Bon, allez George, reviens nous vite sur tes deux cannes !