"Puis y a un truc qui fait masse."
Boris Bergman
"Croire, c'est vouloir avec passion..."
Michel Bakounine
jeudi 24 décembre 2020
Joyeux Noël à contre temps
lundi 21 décembre 2020
La dose de Wrobly : frimaire 2020 EC
Envers le fils de la vierge Marie
Que sa grâce ne soit pour nous tarie.
mercredi 16 décembre 2020
Les vers pour les nuls
Pour vous y aider la Plèbe vous a concoté la fiche de procédure qui va bien.
Les bouts rimés, même deux à deux, ne sont pas des vers. Il faut que les lignes aient un nombre déterminé de syllabes (ou pieds), si l'on souhaite prendre le nôtre à leur écoute, telles que 6, 8, 10 ou 12, en observant que la syllabe muette qui termine les vers féminins ne compte pas dans le nombre, ainsi que les syllabes qui s'élisent ou se mangent comme dans homme aimable, où les deux syllabes me et ai ne comptent que pour une, et où la syllabe ble,censée à la fin du vers, ne serait pas comptée ; en sorte que, dans le cas supposé, homme aimable, les 5 syllabes ne compteraient en poésie que pour 3.
Il faut, de plus, pour les vers de 10 ou de 12 syllabes, un hémistiche ou un repos savoir : dans les vers de 12 syllabes, entre la 6ème et 7ème syllabe poétique, et, pour les vers de 10, entre la 4ème et 5ème syllabe aussi poétique.
Imaginons 4 lignes et cherchons ce qu'elles ont de trop et ce qui leur manque :
En cette magique nuit d'espérance
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Tontons tâchons, avec tolérance
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Ne point nous foutre au nez le rata
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Pour ou contre Raoult ou Greta
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Le deuxième vers a bien un repos suffisant, sur la syllabe chons, mais il n'y a que 9 syllabes.
Le 3e vers a de même 9 syllabes poétiques (ainsi que le 4e), puisque tre au se mangent ou s'élisent, et par là ne forment qu'une syllabe à elles deux.
Pour faire de cela, non pas de la poésie, mais des vers, il faudrait dire à peu près :
En ce réveillon d'espérance
Chassons la polémique rance
Ne gâchons pas ce bon rata
Oublions Raoult et Greta
Ce serait peut-être le cas de dire :
Bon, excellent, quoique mauvais,
Car c'est le coeur qui les a faits.
jeudi 10 décembre 2020
Sacqueboute XLVIII : Jörgen van Rijen
L'un des plus grands trombonistes de notre époque (version classique) est Jörgen van Rijen, trombone solo du Concertgebouw d’Amsterdam depuis 1997 et tous les étés au premier pupitre des trombones du festival de Lucerne depuis l'époque de Claudio Abbado. Il s'intéresse à tous les instruments, y compris l'ancêtre du sien, la sacqueboute. Et quand il compare les deux, il explique qu'il aime la légèreté et l'agilité de celle-ci due au fait qu'elle demande beaucoup mois de prise d'air, et donc de souffle que sont robuste descendant.
A l'époque classique il y a des musiques composées pour sacqueboute / trombone solo, même des concerti, entre autre de... Leopold Mozart (le papa...), comme le prouve ici l'allegro du concerto en ré majeur pour trombone et orchestre, joué avec souplesse et dextérité par Jörgen van Rijen sur une sacqueboute.
Priviouslillonne Sacqueboute :
La Belle image
Kropol
les sacqueboutiers de Toulouse
Tintin
Wycliffe Gordon
Donald
Robinson Khoury
Willie Colon
Sébastien Llado
Mathias Mahler
Charles Greenlee
Dick Griffin
Guive
Voilà du boudin
Bruce Fowler
Glenn Miller
Nils Landgren
Grachan Moncur
Le Trombone illustré
Bettons Tenyue
Watt
Curtis Hasselbring
Steve Turre
Les trois trombonistes de Marc Ducret
Yves Robert
Daniel Casimir
Gary Valente
Chicago
Moon Hooch
Raymond Katarzynski
Albert Mangelsdorff
Christiane Bopp
Honoré Dutrey
Viscosity
Fred Wesley
Dave Lambert
Roswell Rudd
Curtis Fowlkes
Melba Liston
La Flûte aux trombones
La Femme tronc
Journal intime
Gunhild Carling
Nils Wogram et Root 70
Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory
mardi 1 décembre 2020
Sacqueboute XLVII : la Belle image
Ici on a une fanfare (orléanaise et spécialisée dans la cumbia, des choses comme ça...), qui propose des chorégraphies limite acrobatiques et au cordeau, parties prenantes de ses jeux de soufflants ou de frappants. Ca donne un résultat parfois incroyable, avec des trombonistes, entre autres, qui jonglent avec leur cuivre comme s'il s'agissait d'épées, de quilles, de rubans ou de flammes. Et même sans virtuosité gestuelle ou sportive, la danse est toujours là et le spectacle inattendu et insolite. On est chez les saltimbanques !
Priviouslillonne Sacqueboute :
Kropol
les sacqueboutiers de Toulouse
Tintin
Wycliffe Gordon
Donald
Robinson Khoury
Willie Colon
Sébastien Llado
Mathias Mahler
Charles Greenlee
Dick Griffin
Guive
Voilà du boudin
Bruce Fowler
Glenn Miller
Nils Landgren
Grachan Moncur
Le Trombone illustré
Bettons Tenyue
Watt
Curtis Hasselbring
Steve Turre
Les trois trombonistes de Marc Ducret
Yves Robert
Daniel Casimir
Gary Valente
Chicago
Moon Hooch
Raymond Katarzynski
Albert Mangelsdorff
Christiane Bopp
Honoré Dutrey
Viscosity
Fred Wesley
Dave Lambert
Roswell Rudd
Curtis Fowlkes
Melba Liston
La Flûte aux trombones
La Femme tronc
Journal intime
Gunhild Carling
Nils Wogram et Root 70
Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory
jeudi 26 novembre 2020
Le confinement, technique de domination
(Isabelle et ses élèves sont en classe promenade lorsque survient l’Inspecteur Blanquer…)
- L’INSPECTEUR BLANQUER : Entrez les élèves… (Elles rient.) Pourquoi rient-elles ?
- ISABELLE : C’est que vous dites : Entrez, et qu’il n’y a pas de porte.
- L’INSPECTEUR BLANQUER : Cette pédagogie de grand air est stupide, le vocabulaire des inspecteurs y perd la moitié de sa forme… (Chuchotements) Silence, là-bas ! Mademoiselle, vos élèves sont insupportables !
- ISABELLE : Comment les punirais-je ? Avec ces classes de plein air, il ne subsiste presque aucun motif de punir. Tout ce qui est faute dans les classes devient ici initiative et intelligence. Punir une élève qui regarde au plafond ? Regardez-le, ce plafond !
- L’INSPECTEUR BLANQUER : Justement ! Le plafond dans l’enseignement doit être compris de façon à faire ressortir la taille de l’adulte vis-à-vis de la taille de l’enfant. Un maître qui adopte le plein air avoue qu’il est plus petit que l’arbre, moins corpulent que le bœuf, moins mobile que l’abeille et sacrifie ainsi la meilleure preuve de sa dignité.
Jean Giraudoux.- Intermezzo.
ANNONCE
La revue de littérature prolétarienne Fragments vient de paraître. Plus d'infos ici.
vendredi 20 novembre 2020
La dose de Wrobly : brumaire 2020 EC
INVARIANT n° 4 :
Nul - l'enfant pas plus que l'adulte - n'aime être commandé d'autorité.
[...]
INVARIANT n° 6 :
(découlant des précédents)
- Georges Simenon.- Au rendez-vous des Terre-Neuvas.
Seulement Maigret avait hâte d'être ailleurs ! Et il y avait ce nez ! Et une certaine emphase de petit-bourgeois qui s'écoute parler. [...] On sentait trop la boutique de Quimper, les discussions ayant précédé le départ, les cancans des voisins.[...] Et Maigret, en la regardant, l'imaginait telle qu'elle serait dix ans plus tard, avec les mêmes traits que son père, un air un peu sévère, bien fait pour en imposer aux clients du magasin. [...] Il aperçut sur son seuil un marchand de cordages. C'était un homme jeune encore, très grand, qui commençait à prendre du ventre. [...] Et l'homme [...] ne reconnut pas Maigret qui, d'ailleurs, hâta le pas, détourna la tête et esquissa une drôle de moue.
Un chouette polar, dans la continuité de mon intégrale Maigret, bien glauque, qui pourtant se déroule en juin dans une station balnéaire, Fécamp (c'était avant que les centrales nucléaires envahissent la Normandie, interdisant par là toute tentation romantique associée à cette belle mais condamnée région). Une critique : la femme fatale, prostituée, est trop caricaturale, l'auteur insiste trop sur sa vulgarité, sa gouaille, son toupet, un peu à la Arletty. Du coup je ne suis pas du tout parvenu à l'imaginer et à la ressentir comme femme fatale, vénéneuse, ensorcelant et rendant quasi fous deux ou trois bonshommes de la fiction.
Qu'un seul de ses regards vaut mieux
Que fortune, esprit et naissance.
[...]
Non, l'aimable enfant de Cythère
Craint peu de se mésallier :
Souvent pour l'amoureux mystère,
Ce Dieu, dans ces goûts roturiers,
Donne le pas à la Bergère,
En dépit des seize quartiers.
Eh ! qui sait ce qu'à ma maîtresse...
Garde l'avenir incertain ?
Laissez la devenir catin
Et bientôt son heureuse adresse
Saura corriger le Destin.
- Michel Ragon : 24 juin 1924, Marseille - 14 février 2020, Suresnes.
dimanche 15 novembre 2020
Vers l'autonomie alimentaire en brumaire
PS : Manger un kaki pas mûr, c'est se retrouver avec la sensation d'avoir la muqueuse buccale asséchée et craquelée, c'est astringent (j'aime bien ce mot, mais je ne sais pas s'il est tout à fait adapté au sens que j'aimerais lui donner ici). Pour faire mûrir votre kaki et en faire la nourriture non violente délicieuse, sucrée et juteuse qu'elle peut devenir, confinez-le dans un sac en plastique avec une pomme (environ une pomme pour trois kakis), attendez environ une semaine, quand le kaki est mou, dégustez. Révolution !
mercredi 11 novembre 2020
L'art de la litote
Cette adaptation était à peu près parfaite dans la période 1890-1914. Le peuple lui-même était apparemment satisfait et même quelque peu fier d'une école qui faisait de se fils des "savants". Les philosophes exaltaient les vertus de la raison et de la science, ces nouveaux dieux ; la patrie semblait solidement cimentée et les marchands de tout poil faisaient en toute sécurité de bonnes affaires.
Le charme fut pourtant rompu et l'escroquerie macabre de 1914-1918 y contribua largement.
mercredi 4 novembre 2020
Décision du ministère de la pensée et des télécrans
samedi 31 octobre 2020
Sacqueboute XLVI : Kropol
Les sacqueboutiers de Toulouse
Tintin
Wycliffe Gordon
Donald
Robinson Khoury
Willie Colon
Sébastien Llado
Mathias Mahler
Charles Greenlee
Dick Griffin
Guive
Voilà du boudin
Bruce Fowler
Glenn Miller
Nils Landgren
Grachan Moncur
Le Trombone illustré
Bettons Tenyue
Watt
Curtis Hasselbring
Steve Turre
Les trois trombonistes de Marc Ducret
Yves Robert
Daniel Casimir
Gary Valente
Chicago
Moon Hooch
Raymond Katarzynski
Albert Mangelsdorff
Christiane Bopp
Honoré Dutrey
Viscosity
Fred Wesley
Dave Lambert
Roswell Rudd
Curtis Fowlkes
Melba Liston
La Flûte aux trombones
La Femme tronc
Journal intime
Gunhild Carling
Nils Wogram et Root 70
Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory
mardi 20 octobre 2020
La dose de Wrobly : vendémiaire 2020 EC
- Raul Ornelas Bernal.- L'Autonomie, axe de la résistance zapatiste.
Soutien inconditionnel.
- Antoine de Baecque.- Le Club des péteurs.
mercredi 14 octobre 2020
Conjonction Vénus - Uranus régie par Stercus
Un gaz associé à la vie découvert sur Vénus.The World News
jeudi 8 octobre 2020
Amusette
7000 tonnes de fer furent employées, 7 000 000 de kilogrammes.
Pour montrer l'économie judicieuse, on suppose la Tour réduite à trente centimètres de hauteur, en conservant le même rapport du poids à sa dimension. Elle devrait alors peser 7 grammes, le poids d'une feuille de papier à lettres.
Un cylindre, dont la base envelopperait les quatre pieds de la Tour, et la contiendrait en entier dans sa hauteur, engloberait un volume d'air dont le poids serait supérieur à celui de l'acier employé.
Enfin la masse du fer, fondue en une plaque uniforme, couvrant le carré formé par la base, de 125 mètres de côté, n'aura plus qu'une épaisserur de 6 cm.
Raymond Duchamp-Villon.
vendredi 2 octobre 2020
Sacqueboute XLV : les sacqueboutiers de Toulouse
Écoutons le en 2014 dans cette Canzon à huit n°8 pour ensemble de cuivres de Giovanni Gabrieli par les Sacqueboutiers de Toulouse.
Priviouslillonne Sacqueboute :
Tintin
Wycliffe Gordon
Donald
Robinson Khoury
Willie Colon
Sébastien Llado
Mathias Mahler
Charles Greenlee
Dick Griffin
Guive
Voilà du boudin
Bruce Fowler
Glenn Miller
Nils Landgren
Grachan Moncur
Le Trombone illustré
Bettons Tenyue
Watt
Curtis Hasselbring
Steve Turre
Les trois trombonistes de Marc Ducret
Yves Robert
Daniel Casimir
Gary Valente
Chicago
Moon Hooch
Raymond Katarzynski
Albert Mangelsdorff
Christiane Bopp
Honoré Dutrey
Viscosity
Fred Wesley
Dave Lambert
Roswell Rudd
Curtis Fowlkes
Melba Liston
La Flûte aux trombones
La Femme tronc
Journal intime
Gunhild Carling
Nils Wogram et Root 70
Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory
jeudi 24 septembre 2020
La dose de Wrobly : fructidor 2020 EC
Ce dernier mois il est revenu à des choses un peu plus easy reading.
- Bruno, Alexandre.- Chroniques d'un incroyant.
- Block, Lawrence.- Au cœur de la mort (In the Midst of Death), 1977.
- Gotthold Meyer, Alfred .- Construire en fer : histoire et esthétique (Eisenbauten : ihre Geschichte und AEsthetik), 1907.
Bonnes lectures !
lundi 14 septembre 2020
Le retour ?
Avec tous ces bouleversements de nos petites habitudes depuis plus de six mois, j'allais dire neuf avec les grèves, je ne parviens plus à tenir ce blog régulièrement. La raison en est qu'il est à 95 % perruqué, c'est à dire réalisé sur mon temps de travail avec les outils et machines appartenant à mon employeur, ne le répétez pas. Là, le temps perdu qui ne revient plus est mis à contribution pour créer ce machin foutraque, voir baroque.
Or, depuis que l'enfermement au bureau n'est plus la norme, débrayages et pandémie obligent, je suis retourné à la vraie vie, et même si je suis équipé à la maison, je ne vais pas vous mentir, et que je suis moi aussi tombé dans le piège du téléphone intelligent depuis mon voyage au Japon de l'an dernier, il n'est pas dans mon intention de vous raconter des craques, j'ai beaucoup de mal à me mettre face à l'écran pour bidouiller mes petits articules. Parce que je suis mieux au lit avec un bouquin et du jazz, ou à côté d'icelui l'embouchure de mon trombone en bouche. De toute façon ma petite famille squatte la télé, qui jouxte l'ordinateur, et le bruit de ce terminal précisément (le téléviseur) m'insupporte comme je gênerais leur visibilité assis entre leur fiction flicaillère et le canapé sur lequel ils végètent. Nous logeons plutôt humblement.
Et puis, avec le temps, l'angoisse de la page blanche...
Alors en attendant mon prochain post, qui traitera soit de mes dernière lectures, soit d'un tromboniste quelconque, je vous invite à découvrir le tout nouveau blog de mon ami luddiste Luud. Au menu : anarchie, décroissance, DIY, nature, on aura peut-être même droit à du punk... Soyez indulgents, il débute. Si vous avez des conseils ou des trucs à lui refiler, je pense qu'il saura en faire bon usage... Pour commencer, ce qui m'a sauté aux yeux : comment supprimer les verrues publicitaires, par exemple cette hideuse Fiat Tipo roulant sur un ruban de goudron au milieu d'un désert sans arbres, dans un article consacré justement à la défense de nos amis feuillus ou résineux ?
Allons, debout les filles et les gars, jetons nos vieux sabots, marchons, marchons Au bonheur sauvage de l'autonomie sociale !
mercredi 1 juillet 2020
La dose de Wrobly : prairial 2020 EC
- André Breton.- L'Amour fou.
- Anarchie et cause animale.
Et plus l'homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.Louise Michel.
[...]
On m'a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s'attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont si malheureux ?C'est que tout va ensemble, depuis l'oiseau dont on écrase la couvée jusqu'aux nids humains décimés par la guerre.
Le berger quichua, parcourant le plateau des Andes en compagnie de son llama de charge, n'a point tenté d'obtenir l'aide de l'animal aimé autrement que par des caresses et des encouragements : un seul acte de violence, et le llama, outragé dans sa dignité personnelle, se coucherait de rage pour ne plus se relever. Il marche à son pas, ne se laisse jamais charger d'un fardeau trop lourd, s'arrête longtemps au lever du soleil pour contempler l'astre naissant, demande qu'on le couronne de fleurs et de rubans, qu'on balance un drapeau au-dessus de sa tête, et veut que les enfants et les femmes, à son arrivée dans les cabanes, le flattent et le caressent.
lundi 22 juin 2020
Si même les papistes le disent...
De quoi dégueuler, vraiment !
* Fénelon.