Merci au mystérieux informateur qui m'a donné le sujet du post d'aujourd'hui, ça tombait bien, j'étais à cours d'idée. J'avais bien pensé faire un safari photo lors du rassemblement contre Europacity hier place de la République à Paris, mais finalement j'ai été embarqué à faire le DJ dans un spectacle de jonglage en banlieue.
Après cette formation, je vous propose mon expertise en ingénierie sonore, mixage, séquençage, samples, scratchs, beats divers et variés, chauffage de salle, pour vos free styles, mariages, baptêmes, enterrements, communions (supplément pour les confirmations), cérémonies d'ouverture des yeux, bar mitsvah, ruptures de jeûne, grand Aïd... Je peux aussi jouer de la caisse claire, avec les baguettes, au knout à manivelle ou bien au fouet de pâtissier monté sur perceuse.
Vous allez donc avoir la chance d'entendre le reportage exceptionnel que fit David Simon à Baltimore, reportage qui aboutit quelques temps après à la série (on va pas dire "culte", il paraît que c'est surfait désormais) que j'ai sacrément appréciée, The Wire (voir ici et là).
Pour composer notre plaisir, comme disait Fourier, la musique de cette émission est composée, elle aussi, et interprétée par Emmanuel Bex à l'orgue Hammond, et Simon Goubert à la batterie, deux musiciens excellentissimes et au bon esprit : on se souvient du spectacle qu'ils créèrent sur la Commune de Paris auquel j'eus le privilège d'assister, privilège que je partage d'ailleurs ci-dessous avec vous, veinards !
J'en profite pour demander une faveur aux génies de l'informatique qui me lisent et je sais qu'ils sont nombreux. Au boulot, où je réalise ce blog, mon ordi est bridé. Depuis bien longtemps je suis dans l'incapacité d'écouter les liens que notre ami George Weaver de Lexomaniaque ou parfois le camarade Michel Simon de Dans l'herbe tendre postent sur leurs pages. Je rate par ailleurs plein de choses plus personnelles qui m'intéresseraient, comme la journée Maria Callas, le 16 septembre dernier, cela m'a profondément chagriné, étant trop jeune pour bien connaître cette diva, je me réjouissais de pouvoir m'en mettre plein les étiquettes. Bref, mon érudition pâtit sérieusement de cet inconvénient. Sans compter la jouissance que j'y perds et qui vient sacrément grever mon bilan de fin d'année de mes joies et de mes peines. Si l'un(e) d'entre-vous connaissait un moyen de contourner ce brouillage de l'écoute de Radio France (direct et podcast), el(i)le ferait de moi un homme heureux.
Thanks, b. & s. !