Affichage des articles dont le libellé est rock'n'fucking roll. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est rock'n'fucking roll. Afficher tous les articles

mardi 30 novembre 2021

J't'enfume tu laisses couler

     Vous connaissez ce tube intersidéral des chenapans britanniques de Deep Purple, 1972, un sacré jackpot pour les hard rockeurs.


     Et bien plagiat, encore un.

     Car écoutez maintenant cette chanson de la chanteuse Astrud Gilberto arrangée par l'arrangeur dont tous les arrangeurs d'hier et d'aujourd'hui se réclament (Vince Mendoza...), qu'Ennio Morricone a forcément écouté en boucle avant d'écrire pour Leone, l'éminence grise et ami de Miles Davis, qui a arrangé trois parmi ses meilleurs albums, ce génial musicien resté dans l'ombre, qui avait même commencé un disque de reprises de Jimmy Hendrix avec ce dernier, malheureusement mort alors que l'orchestre répétait encore : Gil Evans. 1966. Ecoutez son piano.


     Gil Evans, élégant, ayant d'autres beautés à créer, à laissé les gosses gâtés jouer tranquille.

vendredi 8 novembre 2019

Les artistes sont décevants


Il y a eu la fois où les Parabellum étaient dans leur loge et moi je voulais leur parler, j’ai commencé à me péter l’incruste et le chanteur, Schultz, a appelé la sécurité pour me virer. J’étais dégoûté en sortant de la loge entouré par deux vigiles, du coup je suis monté sur scène pendant le concert et j’ai crié dans le micro que les Parabellum étaient des enculés, tout le monde criait après eux, ils avaient tous l’air d’accord avec moi, quand tu vois un groupe comme Parabellum ki se dit punk, qui chante « Mort aux vaches » et ki dépense du pognon pour la sécurité, c’est se foutre de la gueule du monde !


Quand j’ai su que le guitariste des Bérurier Noir avait formé un groupe ki s’appelait « Traumatisme » et venait chez Emile, j’ai été curieux de le voir jouer, mais ma curiosité était teintée de dégoût. Dès le début du concert il m’a fait une remarque parce que j’avais attaché Lally à mon sac à dos, sachant que dans son groupe il y avait des cracheurs de feu, et je savais que Lally paniquait à la vue du feu. Résultat Lally a pris peur et s’est réfugiée derrière la batterie du squat, en entraînant mon sac à dos et ce con de Laurent me dit : « T’as qu’à lui mettre sur son dos pendant que tu y es ! » d’un air hautain, puis une fois dehors il me dit qu’il a des chiens-loups enfermés dans son camion, sa conversation tournait toujours autour de lui-même, il était décevant. Le contraire du chanteur, François. Lui, après un concert à côté de Lille, était dans son coin tout seul en train de fumer sa clope, et tu pouvais lui parler sans qu’il ne monte sur ses grands chevaux, une personne simple et sympa.


Il y a eu un concert des Dead Kennedys (sans Jello Biaffra, leur ex-chanteur) c’est un super groupe des Etats-Unis, ils étaient venus avec un grand bus pour jouer dans une salle collée à un bar, une fois le concert fini ils sont venus au bar avec le public, ils n’avaient pas la grosse tête, on a fait la fête et on a dansé toute la soirée c’était génial. C’est pas comme François Hadji-Lazaro. Je voulais rentrer au concert des Garçons Bouchers, je lui ai demandé de me faire entrer gratos il a refusé, je lui ai rappelé qu’avant il jouait dans les squats et qu’on avait été son premier public. Mais il m’a répondu que c’était du passé, il est gros comme un éléphant mais il a une petite mémoire. Je l’ai traité de tous les noms, il a rien dit, il a baissé la tête et s’est engouffré dans sa caisse. Il est parti la queue en tire-bouchon entre les jambes.


Extraits de Triste réalité, de Robière, Nazéroued éditions.

mardi 10 juillet 2018

Et moi, et moi, et moi...


Hey Joe
Si on parlait, hein, mais de quoi ?
Hey Joe
L'Aquarius, les exilés
Tu t'en fous de tout ça
Comme tu dis, la vie
C'est le métro à six heures,
Et chacun pour soi

Hey ! Joe !

vendredi 12 janvier 2018

Les bons plans de Tulipine et Yamina*

   Bof ! Je sais plus quoi fiche sur ce blog. Heureusement les deux jeunes mamans avec qui je passe le plus clair de mon temps enfermé, Tulipine, franco-ivoirienne catholique et Yamina kabyle franco-algérienne musulmane, m'ont fait connaître il y a peu les vidéos des humoristes ci-dessous. Ne pratiquant pas la contemplation de l'écran de diffusion idéologique familial, et n'ayant pas le temps de hanter les cafés-théâtres, la vie est faite de choix cornéliens, je ne connais aucun jeune humoriste. J'en suis resté à Coluche et Desproges. Le fait que je sois contraint d'user de l'écran interactif idéologique en réseau détournable pour mes activités professionnelles me permet aujourd'hui de partager avec les vieux ou les aigris hargneux critiques du monde spectaculaire-autoritaire-marchand-anéantisseur à terme de toute vie sur terre tel qu'il va comme moi ces aimables divertissements. On n'est pas toujours d'accord avec ces collègues, mais j'avoue que là, je n'ai pas été sans sourire, c'est fort. Merci à elles, d'autant que j'ai déjà partagé ici l'un des bons plans indispensables transmis par Yami.

* Les prénoms ont été changés.






Rien à voir, mais en hommage

Et de trois, l'As de pique est en deuil, le brelan qui l'a créé didn't live forever :

lundi 26 septembre 2016

Bande originale du livre

Pour se remettre du traumatisme du post précédent, et pour me faire pardonner, même si Jules m'a déjà absous, un  post post-traumatique.

Pardonnez-moi, mais je suis tombé dedans quand j'étais petit, et j'aime, surtout quand c'est du Bon. 

Une petite mutinerie ? (N'ayez pas peur, il y aura aussi du punk). 

Chose promise.

Un petit coup de Disney réduit en bouillie, miam !

Du keupon encore, comme je l'aime.

Et encore.

Un classique, dédicacé à Jules. 

Et qu'est-ce que c'est que tout ce son ? Eh bien c'est une toute petite partie de la BO, fignolée par un fan, j'imagine, du livre Vernon Subutex de Virginie Despentes, dont j'ai lu deux oeuvres de jeunesse, Les Chiennes savantes (1996), et Mordre au travers (1999), le tout assez hard core, et que j'aime bien, surtout qu'elle a mon âge. Je précise que je n'ai pas (encore ?) lu le Vernon. Merci au blog Entre les oreilles par qui j'ai découvert cette "BO".

lundi 8 février 2016

Le Lemmy du jour II

  Deuxième album, le titre qui donna le nom au groupe, mais qui fut d'abord écrit pour la précédente formation de Lemmy, Hawkwind. C'est les trois premiers Pieds nickelés aux manettes, le trio légendaire : « Fast » Eddie Clarke, Philthy « Phil » Animal Taylor, le chouette et marrant batteur au look et à la gueule n'ayant presque rien à envier à ceux de Lemmy, et bien sûr le Kilmister himself. Philthy et Lemmy sont restés très proches jusqu'au bout, à telle enseigne que l'Animal est mort un mois avant le bassiste chanteur.

  Ici, ce devait être dans une émission de télé (non partisan du pléonasme, je ne rajoute pas "débile") au décor de bonbon acidulé, avec des rangées de minets dans le public. Du play back j'en ai bien peur, malgré les micros, qui doivent faire de la figuration. Les trois mousquetaires du rock graisseux sont un peu là comme des chiens fous dans un jeu de billes...


Y a d'ça...

  Et pour nos amis toulousains, soirée spéciale !

vendredi 22 janvier 2016

Le Lemmy du jour

«J’emmerde ces mecs qui ont survécu aux années 70 et qui entretiennent leur réputation de génies du rock dans des palaces. Lemmy, il voulait juste faire un nouvel album en buvant du whisky-coca.»
                                                                                  Dave Grohl, batteur de Nirvana.

  Pas très inspiré en ce moment. Alors on va s'écouter un petit Motörhead, Iron horse. Je ne pense pas que Lemmy pensait au train de banlieue quand il a écrit cette chanson. Avec son mode de vie rock'n'roll, il a pas dû se faire chier à le prendre quotidiennement comme les employés émasculés que nous sommes, mes collègues et moi. J'imagine :

Sur l'train d'la ligne H pour St-Denis il vole,
Sur l'train d'la ligne H pour Epinay-Villetaneuse il mourrait avec bonheur,
L'train d'la ligne H
est sa femme !
L'train d'la ligne H
est sa vie !
Tin tin tin tin tin tin, tin tin tin...

  La musique de Motörhead à ses débuts était très punk rock, avant de devenir de plus en plus métal. L'esprit punk, lui, est resté jusqu'au bout. Dans ce titre, issu du premier disque (On parole), on ne reconnait pas le gros son qui tache. Rythme lent, basses et guitares non saturées, voix de Lemmy non rauque. Un bon petit rock garage qui, avec d'autres titres du même opus, seront repris par la suite en plus graisseux, en plus lourd dans le bon sens du terme, en plus trash, en plus speed, en plus hard core, dans l'album Motörhead.

mardi 29 décembre 2015

Killed by death

Bad news, l'As de pique à joué sa dernière carte...

Quand on a été biberonné à ça dès l'enfance, difficile de pas trouver d'autres formes de rock'n'roll (même si on garde les étiquettes ouvertes et qu'on reste avide de nouvelles découvertes) un peu désincarnées.

On avait aussi pu l'apprécier dans ce appel à boulotter du râble de rupin.

Cette fois, plus de doutes, Dieu est bien mort.