- Pierre Autin-Grenier.- Toute une vie bien ratée.
Impardonnable je suis ! J'ai oublié Pierre Autin-Grenier dans la photo de groupe ! C'est pourtant le seul original. Les autres c'est un peu du réchauffé. Lui je le découvre. Il faut dire que le livre est tout petit, mais ça n'excuse rien. Ce sont des tranches de vie quotidienne désespérée mais pleines d'humour. J'ai pensé à Pierre Desproges dans le pointage de l'absurdité des petites et des vertigineuses choses de l'existence, en plus poétique, plus surréaliste, moins rythmé dans l'humour. Et en beaucoup plus alcoolisé. Plus littéraire. Un peu à Woody Allen aussi, en plus provincial. Bref, un petit livre amusant qui me donne envie d'aller plus loin...
- Gaston Leroux.- Le Château noir.
Après l'Essonne et sa chambre close, Menton et son château fort surprise, Saint-Pétersbourg et ses nihilistes, nous voici en 1912 entre Bulgarie et Turquie avec le petit reporter, à l'âge d'or des fantasmes liés à son métier. Là on n'est plus dans le polar, mais dans l'aventure, on se croirait dans un des premiers Tintin. Je poursuis l'intégrale.
- Arthur Rimbaud.- Poésies.
Une tache de populace
Les brunit comme un sein d'hier ;
Le dos de ces Mains est la place
Qu'en baisa tout Révolté fier !
Elles ont pâli, merveilleuses,
Au grand soleil d'amour chargé,
Sur le bronze des mitrailleuses
A travers Paris insurgé !
- Marcel Aymé.- Antoine Blondin.
Entre Alphonse Allais et François Rabelais, je trouve, Marcel nous parle de la vie d'Antoine Blondin de manière loufoque, voir fumiste, si ce n'est farfelue, sans rien nous apprendre de sérieux de la biographie de l'auteur de l'Europe buissonnière. Savoureux comme d'hab', mais là ça se lit très vite, il s'agit d'un petit recueil de quelques articles.