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lundi 7 novembre 2016

Techniquement si simple

Vous aimez les gros dégueulasses, vous serez ravi par celui-ci, entre Ponce Pilate rondouillard et jouisseur, Eichmann aux doigts graisseux et lèvres gourmandes. 

   J'ai vu aussi Afrique 50 et revu Avoir 20 ans dans les Aurès. Ce dernier film m'a encore plus fait mal que la première fois. Certainement parce que j'attendais les scènes pénibles, que je connaissais. Peut-être aussi parce que les résonances avec le racisme ambiant, les conséquences du colonialisme et des guerres impérialistes (le monde blanc rigole, les nouveaux, c'est bizarre, sont pire que les anciens ; c'est sûrement un hasard), les persistants pillages des ressources et exploitations des hommes sous d'autres formes, et un pessimisme que le printemps arabe avait peut-être mis en veille lors de mon premier visionnage, se sont amplifiées depuis.

Des films qui devraient passer aux heures de grand audimat.

   Quant à René Vautier, même s'il émargeait à un parti soutien du totalitarisme scythe de l'époque, auteur des mêmes exactions que celles dénoncées dans ses films, et gardien d'une idéologie de caserne,  son oeuvre est celle d'un juste, et sa vie a prouvé, comme celle de nombreuses personnes abusées un jour ou l'autre, aveuglées par un désir de grand frère apte à réaliser l'idéal auquel elles croient, et s'installant malgré elles dans le déni du retournement de tout pouvoir contre cet idéal ; sa vie a prouvé, donc, qu'il était un courageux résistant à l'oppression. Après tout, que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.

Ma dernière actu ciné.