J'ai encore appris plein de choses sur la religion en lisant ce tome 2 (pour le tome 1 voir la Dose de fructidor 2020 E. C.). Notamment que l'"Immaculée Conception" n'avait rien à voir avec la virginité de Marie quand elle accouche de Jésus, mais avec le fait qu'elle-même n'a pas été touchée par le péché originel quand sa daronne à elle l'a conçue. Méfions-nous donc quand un journal trouve swag d'ironiser sur la religion par quelques informations parcellaires, de ne point aller ensuite croiser le fer polémique avec des papistes en l'occurrence sans connaître tous les tenants et aboutissants de la question. Aussi je me disais bien que Marie vierge enceinte datait d'avant Jean-Roger Caussimon et surtout d'avant la prononciation solennelle du dogme de l'Immaculée Conception par Pie IX en 1854, à mon esprit revenant comme un caillou critique dans ma chaussure conceptuelle ces vers de François Villon :
Envers le fils de la vierge Marie
Que sa grâce ne soit pour nous tarie.
On apprend encore plein de choses dans ce tome 2 dont nous lûmes le 1er volume en fructidor dernier.
Après l'hérésie contre le vivant ci-dessus décrite et critiquée par Alexandre Bruno, ces torrents de blasphèmes contre la liberté, l'égalité et la fraternité humaine, la lecture d'une version parmi d'autres de notre catéchisme révolutionnaire fait un bien fou ! Même si on le dévore dans nos pantoufles confinées.
Qui a tué la souris ? Le rôdeur au pic à glace, comme tout le monde l'a cru ? Ou bien le mari ? la maîtresse ? le voisin ? la sœurette ?... comme essaye de l'éclaircir Matt Scudder huit ans après les faits, en arpentant les cinq "bourgs" du New York du début des 80's. Pas évident quand on n'échappe à la gueule de bois que par une nouvelle biture ! Mais ce sera le dernier opus du Scudder alcoolique pratiquant, dès le prochain il aura rejoint les Alcooliques Anonymes et se contentera de la foi sans les œuvres... Enfin peut-être pas pour moi car je viens de me rendre compte que je me suis trompé dans l'ordre de mes lectures, j'en ai encore un à découvrir qui se passe avant celui-ci, donc en pleine imbibation de notre privé sans licence (ex-keuf, il faut bien le dire...).
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