vendredi 5 octobre 2018

Sacqueboute XXXIX : Chicago

   C'est mon pote de l'aïki Jamal, kiné qui a mal aux doigts, qui m'a parlé de Chicago. Je ne connaissais pas du tout. Comme il me parlait des diverses démarches médicales qu'il allait devoir faire, en m'évoquant ses douleurs en bossant, en bricolant, en maintenant des katatedori pleins... je complétais : "Et puis il va falloir que tu y ailles mollo sur le piano aussi. Les Nocturnes de Chopin, maintenant, t'oublies ! Tu mets les pouces, ok ? T'arrêtes de te cramponner, de t’agripper !" Il a bien voulu en sourire. Du coup on a parlé musique et j'ai évoqué ma récente activité trombone (deux ans). C'est alors qu'il m'a parlé de Chicago, des qu'auraient joué avec Earth, Wind en Fire... C'est vrai que les musicos n'ont pas l'air mauvais, y compris la section de cuivres, trop peu prégnante à mon goût cependant, en particulier le tromboniste. Mais je trouve que ça vieillit plus que Charlie Parker, par exemple, qui lui était plutôt saxophoniste d'ailleurs.



   Sinon, en moins sexy, mais y a deux trombones dans l'orchestre, il y a la comédie musicale homonyme Chicago.


   Et puis évidemment, il y a l'Art ensemble..., mais là, pas de trombone.



"Chicago is the best place to be. And there, my boys and I read every day La Plèbe, hâte ! déjà va..."
Milton Friedman

Priviouslillonne Sacqueboute :

Moon Hooch
Raymond Katarzynski
Albert Mangelsdorff
Christiane Bopp
Honoré Dutrey
Viscosity
Fred Wesley
Dave Lambert
Roswell Rudd
Curtis Fowlkes
Melba Liston
La Flûte aux trombones
La Femme tronc
Journal intime
Gunhild Carling
Nils Wogram et Root 70
Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory

Pour finir hommage à Pétillon ! Je ne connaissais rien de sa personne, mais les premiers Jack Palmer (cet hybride de Gai Luron, Gaston Lagaffe et Nestor Burma) m'avaient vraiment fait rire (c'est à dire avec des hoquets dans le diaphragme, rien à voir avec ce qu'on entend par lol ou mdr de nos jours). Et j'avais découvert avec plaisir qu'il avait rejoint le Canard où ses crobards étaient toujours spirituels à souhait (enfin le mien). Peut-être un souvenir d'enfance aussi, ou d'adolescence : un membre de ma famille lisait l'hebdomadaire catholique Télérama, et certains étés, il y avait un feuilleton de Jack Palmer. Puisqu'il en est ainsi, hit the road, Jack !

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