mercredi 25 mars 2015

Jésus ressuscité des morts

Vous allez peut-être dire qu'en vieillissant je deviens d'une sensiblerie gâteuse, mais cette fois j'ai versé une vraie larme qui a coulé, et j'ai eu plusieurs sanglots. Faut dire que je suis un peu déprimé par la défaite d'une grève des bas salaires de mon lieu de perruque blogueuse, les collègues à bout de souffle se faisant déféquer dessus par une direction desserrant enfin les fesses en constatant l'essoufflement du mouvement.

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Mais c'est le lot actuel du pot de terre, patience, ça branle dans le manche, et revenons à ce documentaire qui m'a fait pleurer sans que je m'y attende le moins du monde le bougre. C'est l'histoire d'un prolo, bâtiment, restauration, jardins, déchets... superstar sans le savoir. Avec une musique d'une grande beauté, et des paroles que je vais approfondir, il a sorti deux disques dans les 70's, auprès desquels Bob Dylan fait figure de gentille anecdote, selon ses producteurs. Mais c'est le flop absolu, et Rodriguez se suicide sur scène (balle dans la tête ou immolation par le feu, ce n'est pas clair)...
Et puis...

Entre Vertigo et le Comte de Monte-Cristo. Magnifique.


C'est ma dernière actu ciné.

5 commentaires:

  1. Aargh ! J'vais encore faire mon mauvais esprit mais à mon humble avis, cher Wrob, ce documentaire est entièrement bidonné.
    Certes, ce bon Sixto a eu des bas et des plus bas encore mais qu'on m'explique comment il fit une tournée australienne à l'époque où il était, soi-disant, complètement oublié.
    Bon, et maintenant la bonne nouvelle : le même individu a un rôle en or dans Fat City (un excellent John Huston de 1972) et il s'en tire à merveille.
    Si vous n'avez pas encore vu ce film, z'avez bien de la chance, vous allez pouvoir le découvrir.
    C'est juste dommage qu'il ne soit pas en odorama !
    En français, il existe avec deux titres : "La dernière chance" et "Les coups durs".
    Enfin, il me semble...
    Quant aux mauvais jours, on aimerait vraiment qu'ils finissent.
    On s'impatiente quelque peu.
    salud !

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  2. Effectivement, la jeune personne ayant présenté le film dans mon ciné-club avait précisé : "Pour veiller à bien entretenir "notre inaltérable soif de mythologie", il [Bendjelloul] prend le parti d'oublier de mentionner "des bonnes ventes en Australie et en Nouvelle Zélande". Le cinéaste prétend "une disparition totale du chanteur, ne souhaitant pas alourdir son conte idéalisé". L'artiste lui-même est muet concernant sa carrière et sa supposée disparition, mettant en évidence un récit monté s'écartant des multiples anecdotes encore inconnues de la longue carrière de Rodriguez."

    Mais j'avoue que j'avais besoin d'une belle histoire et que je me suis complètement laissé porter. Et ça m'a fait du bien.

    Pas vu Fat City, chouette ! Une prochaine actu ciné brûlante en perspective !! Mais pourquoi en "odorama" ? C'est un western ? Je vois bien la dégaine de Rodriguez dans un Spaghetti, avec sa belle gueule de David Carradine.

    On s'impatiente, mais gare à la revanche cher Jules, gare à la revanche !

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    1. Odorama, parce que c'est un film de prolos boxeurs (ou l'inverse) et qu'entre le travail aux champs et les vestiaires...
      Et puis, le premier plan sur la piaule de Stacy Keach...Mama mia ! On ressent les chaussettes jusqu'à 10 mètres de l'écran.
      Rodriguez y joue un boxeur mexicain sur le retour (Lucero) et là, il est encore plus impérial que Maximilien.
      Salud !

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  3. J'opine à donf' pour Fat City, une pure merveille qui bizarrement me rappelle un peu L'Arnaqueur, le film de Rossen avec Paul Newman (sans doute à cause de la relation entre le héros et la fille).

    Un autre film trop méconnu de Huston, sept ans plus tard : Wise Blood (Le Malin, avec Harry Dean Stanton, encore une ode au désespoir…

    Sans parler naturellement de L'homme qui voulut être roi !

    Boudiou ! voilà que ça me donne furieusement envie de revoir tout ça !…

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  4. Et moi donc George ! Sans le "re" qui plus est ! Mais où, quand, dans quelle condition ? La vie me réservera cette surprise je l'espère... Peut-être pourrons-nous évoquer le sujet de vive voix en fin d'après-midi...

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Y a un tour de parole !