Je connais le livre SCUM manifesto de Valérie Solanas de réputation depuis fort longtemps. Dans cette vidéo de Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig, on en entend de larges extraits, dans une mise en scène très pince sans rire je trouve.
J'avais déjà évoqué Valérie Solanas ici, à propos du livre de l'écrivain tchèque Bohumil Hrabal Lettres à Doublenka, dans lequel l'auteur n'évoque pas avec toute la courtoisie nécessaire la mémoire de cette femme, sous prétexte qu'elle aurait tiré sur son idole, à lui, Andy Warhol, lui transperçant le poumon, la rate, l'estomac, le foie et l'œsophage. Joli carton.
Allez, quand on aime on ne compte pas, un extrait d'un autre film d'agit-prop féministe, des mêmes auteures + Nadja Ringart et Ioana Wieder. Avec un tas de misogynes à gerber, et Françoise Giroud en collabo.
Et un dernier extrait, de Sois belle et tais-toi cette fois, de Delphine Seyrig toujours. On y voit et entend une interview de Jane Fonda. Je trouve son français vraiment parfait, je l'envie de maitriser ainsi une langue étrangère. C'est d'autant plus notable venant d'une américaine, dont les compatriotes pour la plupart ignorent jusqu'à l'existence de cette banlieue merdique qu'est la France. Je trouve ses propos très intelligents, et je la trouve très belle. Je n'ai pas vu tout le film, mais j'ai vu dans le descriptif que Maria Schneider intervient également. Est-ce la Maria Schneider magnifique musicienne, compositrice, arrangeuse et chef d'orchestre ? Il faut que je voie l'intégralité de ce film !
Mes dernières actu ciné.
Franchement, Wrob, je trouve que tu outrepasses un peu les limites de la décence !
RépondreSupprimer"Ni Dieu, ni maître", cela exclut toute maîtrise — toute féminine fût-elle (même sans futal)…
Lorsque tu t'exclames : "je l'envie de maîtriser ainsi une langue étrangère", qui ne comprendrait que tu suggères à l'envi des rapports buccaux entre notre féminine Delphine et cette américaine Jane dont tu sembles fondu ?
Un peu moins de gauloiserie dans La plèbe, please !
Salut George ! Quel plaisir de refaire le plein de calembours, et autres facétieuses figures, ça me manquait ! Et de te relire en forme semble-t-il !
SupprimerVois-tu, et peut-être est-ce dû à ma récente découverte de la secte russe spotsky (le titre du post en est d'ailleurs encore un symptôme), mais je n'avais - témoignant par là d'une ingrate et inquiétante dilapidation de l'héritage que nous ont légué nos ancêtres les gaulois - pas pensé une seconde aux délicieuses pratiques que tu évoques. Souvenirs ! Souvenirs !
Merci, cher Wrob, de nous avoir mis sous le nez l'interview de Jane Fonda. Quel plaisir que d'entendre et de voir une femme manifestant une telle intelligence et une telle lucidité.
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi cher Promeneur. En espérant que votre bieau grand ch'min soit doux, et qu'il vous mène de nouveau dans ses parages à l'occasion.
SupprimerMon chemin est bien doux et me mène souvent par chez vous (une rime riche ?).
SupprimerJe ne suis pas un spécialiste, mais il me semble qu'une rime riche ferait : Mon chemin est bien doux, luisant comme du saindoux..., mais l'intention et le sens seraient altérés... En tout cas merci Promeneur !
SupprimerAh, combien Jane était délicieuse avant de se convertir à l'aérobic et autres stupidités des lamentables années 80.
RépondreSupprimerpour Maria Schneider, il y a fort à parier qu'il ne s'agisse plutôt de l'actrice esquintée dans le film de Bertolucci.
Ah ! oui, le coup de la plaquette de beurre ! Je n'avions pas noté cette homonymie, oui, vu la date du film, certainement. Merci Jules.
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