mercredi 20 juin 2018

La dose de Wrobly : prairial 2018 EC


- Anna Bednik.- Extractivisme - Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances.

« - Quelle différence tu fais entre les projets miniers nationaux et ceux des transnationales ?
- Je te le dis entre femmes : si on veut me violer, peu m'importe si c'est un Étatsunien, un Chinois ou un gars de chez moi. Je serre les jambes.
»
(Dialogue avec une militante argentine)

Ce livre est une mine !


- Paul Verlaine.- Poèmes saturniens et Sagesse.

J'avais le choix sur l'étagère : Gogol, Villiers de l'Isle-Adam et Tchekhov. Je ne sais pas pourquoi, aucun des ces auteurs n'a éveillé de désir en moi, et j'ai pris ce vieux Lélian que je connais par coeur. Pourtant je n'ai rien contre ces écrivains que je ne connais pas, il est vrai. Je sais cependant que Gogol était loin d'entre être un, que Villiers n'était pas hostile à la Commune comme beaucoup de ses contemporains collègues détestables, et que Tchekhov est très frais. Mais non, j'ai boudé ces volumes. Si certains lecteurs avaient des arguments apéritifs et/ou aphrodisiaques aptes à aider à éveiller en moi l'inclination suffisante qui me poussera à me saisir de l'un d'eux la prochaine fois, et bien je leur en serais bien reconnaissant : la découverte d'un nouvel ami, même via une œuvre littéraire, est toujours un évènement précieux. A bon lecteur ciao !... 


- Erik Orsenna de l'Académie française.- La Fabrique des mots.

« Il y a une tradition d’insulter longtemps l’académie puis, l’âge venu, d’y quémander une place. Les académiciens sont donc les seuls français qui crachent dans un fauteuil avant de s’y asseoir. Ils ne s’y assoient que pour faire sous eux, il est vrai : le crachat sert d’amorce. »
Tony Duvert.

Bon, c'est un cadeau, moi je lis tout, les yeux fermés.

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