Bon, eh bien je vous laisse quelques temps. Je vais aller offrir une bouteille de Champagne duty free au Doshu (gardien de la voie), Ueshiba Moriteru dirigeant de l'Aïkikai et petit fils du fondateur.
Dans la famille Ueshiba, le petit fils, actuel Doshu.
Le grand-père, Morihei, fondateur, mort en 1969, année de ma naissance.
Le père, Kishomaru. Il systématisa et codifia l'aïkido moderne.
L'Aikikai Foundation (財団法人合気会, zaidanhôjin aikikai) est une organisation créée en 1940 par Kisshomaru Ueshiba (troisième fils de Morihei Ueshiba) avec l'appui de son père pour promouvoir le développement de l'aïkido.
Le dojo central de l'Aikikai est l'Aikikai Hombu Dojo (合気会本部道場), un bâtiment en béton de quatre étages construit en 1967 pour remplacer la structure originale en bois du Kobukan (皇武館) qui datait de 1931. Le dojo est situé au cœur de l'arrondissement de Shinjuku (l'arrondissement chaud selon certains guides) à Tokyo, dans le quartier de Wakamatsu-cho. Une équipe d'une trentaine d'instructeurs s'y relaie pour assurer les différents cours chaque jour.
J'offrirai aussi une boutanche à Yasuno sensei, mon préféré à ce jour.
Je vous promets d'essayer de ne pas trop me faire casser la gueule et de vous ramener des belles photos, et je vous dis : "mata raigetsu !".
Et pour terminer je voudrais vous partager ma dernière actu ciné : Vivre dans la peur de Kurosawa Akira (生きものの記録, Ikimono no kiroku), 1955. Avec un Mifune Toshiro méconnaissable et Shimura Takashi, c'est l'histoire d'un patron d'usine vieillissant, atteint d'une phobie des attaques nucléaires, dans les années 50. Il en vient donc à vouloir échanger son usine contre une ferme au Brésil où il emmènerait sa famille officielle femme et enfants adultes, ainsi que ses trois maitresses et ses enfants dits illégitimes. La famille légale se rebiffe.
La peur de l'atome donc. Et moi qui vais passer deux jours dans la magnifique ville de Nikko qui n'est qu'à 208 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daichii... Remarquez nous ici on en a 50 réparties sur le territoire, sans compter la poubelle qui se prépare dans la répression. Irresponsabilité et crime du pouvoir et des profiteurs d'atome, héroïsme matraqué des activistes, inertie engluante du quotidien, "maintien de la confiance" et chantage au mode de vie paralysants. De quoi flipper, oui, je suis bien d'accord !