"Vu plein de jaunes futés."
Sur l'album de la Comtesse (lecteurs).
L’INTERPRÉTATION NIETZSCHÉENNE
Pour Nietzsche, l'histoire de la culture grecque est celle de la rivalité constante entre l'apollinien et le dionysiaque. Formalisme de l'image apollinienne versus déferlement dionysiaque. La beauté formelle versus le réel tragique. "La tragédie naîtra, plus tard, de la réconciliation provisoire de ces deux pulsions antagoniques. C'est cela le sommet de la culture grecque, et la justification de la vie la plus puissante qu'aura produite l'art grec" analyse ici Patrick Wolting dans son introduction à La Naissance de la tragédie.
APOLLON VS DIONYSOS
- La pulsion apollinienne est un pouvoir de vision "qui fait de la vie une contemplation immergée dans la beauté, produit des images parfaites, idéalisées, individualisées, telles les figures des dieux olympiens, des apparences dont le spectacle suscite plaisir et ravissement. Apollon étant le dieu protecteur qui fixe les délimitations et établit la mesure. Ce n'est pas qu'une fuite passagère et compensatoire dans un univers imaginaire établi par la terreur que suscite l'existence. La culture apollinienne est la manière de vivre qui consiste à accorder ce monde du rêve sur celui de la réalité diurne." Nietzsche dit : "les dieux justifient de la sorte la vie humaine, en vivant eux-mêmes, la théodicité qui suffit à elle seule." Il appelle cela une neutralisation (deportenziren).
- La pulsion apollinienne est un pouvoir de vision "qui fait de la vie une contemplation immergée dans la beauté, produit des images parfaites, idéalisées, individualisées, telles les figures des dieux olympiens, des apparences dont le spectacle suscite plaisir et ravissement. Apollon étant le dieu protecteur qui fixe les délimitations et établit la mesure. Ce n'est pas qu'une fuite passagère et compensatoire dans un univers imaginaire établi par la terreur que suscite l'existence. La culture apollinienne est la manière de vivre qui consiste à accorder ce monde du rêve sur celui de la réalité diurne." Nietzsche dit : "les dieux justifient de la sorte la vie humaine, en vivant eux-mêmes, la théodicité qui suffit à elle seule." Il appelle cela une neutralisation (deportenziren).
- La pulsion dionysiaque est un envoûtement musical, un plaisir d'ivresse et d'oubli de soi. "Dionysos est le seul "héros" de la tragédie. C'est un processus musical qui gouverne le choeur satyrique. Ce chœur de satyres qui se voient mutuellement métamorphosés est le noyau de la tragédie. L'épreuve dionysiaque est une épreuve de puissance, démontrant la vitalité par la capacité à se rendre maître même des plus terribles adversaires." Nietzsche conclut : "la beauté ne lui a pas été donnée, pas plus que la logique, l'évidence naturelle de la morale. Elle a été conquise, voulue, arrachée de haute lutte, elle est sa victoire. Que le peuple a dû souffrir pour pouvoir devenir si beau !".
Suwariwaza katatedori iriminage
Pour Nietzche, "le drame [la tragédie] est par conséquent la matérialisation apollinienne de connaissances et d'effets dionysiaques. (...) En cela les deux collaborent désormais sur la base d'une priorité au dionysiaque : l'envoûtement, la forme extrême de l'ivresse, une expérience de dépossession de soi et d'identification au noyau de la réalité.
(...) L'invention de la tragédie a sauvé les grecs du naufrage dans le pessimisme qui les menaçait." conclut Patrick Wotling.
UNE SOCIÉTÉ D’ÉPUISÉS
Et laissons conclure Céline Denat, une spécialiste du corps nietzschéen : "L'homme qui cherche à échapper à sa propre corporéité et tout ce qu'elle implique relève de valeur platonicienne et chrétienne, qui nous pousse à vouloir renoncer à certains aspects de notre être, à ne vouloir être que de purs esprits et secondairement comme des corps. Donc, au mieux, des corps dévalorisés. Nous nous affaiblissons selon Nietzsche, car nous ne voulons pas considérer ces aspects de notre existence qui sont peut-être plus difficiles à maîtriser que nous ne semble l'être notre vision de nous-même comme raison pure !"
De là à rajouter que la proposition de Nietzsche du "chœur de satyres mutuellement métamorphosés" sied bien à une certaine vision de l'aïki, vous me le retirez de la bouche !
Stéphane Blanchet.- Les Cahiers d'études et de recherche(s) : réflexions appliquées à l'Aïkido, n°. 2.
L'intégrale
Ce chœur de satyres mutuellement métamorphosés, ce pourrait être aussi, dans un cadre moins séparé, unité différenciée d'un monde moins inoffensif pour l'Etat, organicité d'un tissu éthique rival reconstitué dans et par la contestation du monopole du politique, donc évidemment intensément polarisées contrairement aux pratiques de loisirs, beaucoup moins dangereuses que les leurs qui plus est : l'unicité et l'organicité des incroyables émeutiers plébéiens qui donnent la diarrhée à Junior actuellement.
W.
W.
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