lundi 8 juillet 2019

Nihon yôkoso IX

Ici point de voiles
Des poissons volant au vent.
Et des belles masquées.
Jeudi 25 avril 2019

   Aujourd'hui j'ai prévu de me balader dans le parc Gyoenmae. A mon arrivée à Tokyo, en sortant du métro arrivant de l'aéroport Narita, je débouchai, pas encore très rassuré sur mon aptitude à ne pas me paumer complètement dans ce boxon, de la station Shinjuku-gyoenmae, justement, l'une des deux plus proches de mon hôtel, à l'entrée de ce jardin. Je m'étais donc promis d'y retourner pour le visiter, je lui devais bien ça, être accueilli par de l'eau, des arbres, de l'herbe, des fleurs et des bêtes, moi ça m'a plutôt un peu déstressé, même si je ne faisais que pressentir ces merveilles derrière le rideau de feuilles de l'entrée. Et d'autant plus qu'il fait partie des géants verts de la métropole. Le seul regret, en plus du temps grisâtre et d'un peu de pluie, c'est que Gyoenmae prend toute sa magnificence au moment de la floraison des cerisiers, et que je suis arrivé un peu tard pour contempler cela. Je paye quand même les quelques yens nécessaires pour pénétrer.

Par ici la visite.










 Les écoliers sont de sortie aujourd'hui (demain, c'est les vacances ! nous en reparlerons...). Il y a les garçons.

 Les filles.

Les petits.

 Tiens ! v'là la pluie !

 Quelques restes humides de la floraison des cerisiers.

Les chers corbeaux délicieux, là-bas aussi.

Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon d'azur !

   De l'autre côté du parc se situe le quartier de Shinanomachi, qui n'entre pas dans les plans des lieux dignes d'intérêt des guides. M'y promenant un peu je constate qu'effectivement, il est un peu terne. Par ailleurs, je ne sais pas si je vous ai parlé des toilettes au Japon. Un bonheur pour l'agité de la prostate que je suis (nulle inquiétude les amis, tout petit déjà j'allais pisser toutes les cinq minutes, et j'étais pris d'envies irrépressibles dès que je m'installais dans un endroit clôt d'où il allait être compliqué de m'extraire, un cinéma par exemple, ou un autocar. Bref, pour moi jusqu'à présent le Japon était un petit paradis, des chiottes, nickelles, mais surtout : partout ! Des gogues, gratuites, dans chaque station de métro ! Près de chaque temple ou lieu touristique. Parfois même ces lieux délicieux vous appellent par une petite musique, comme les passages piétons. Autant dire que j'ai vraiment eu un sentiment de sécurité au pays des samouraïs et des kamikazes. Mais là justement, vu que le quartier n'a que peu d'intérêt pour les couillons de touristes comme moi, pas de toilettes, les gens font chez eux ou au boulot. Donc c'est le seul endroit de mon séjour (peut-être à Kyoto aussi, près du dojo, lieu de vie quotidienne sans touristes) ou j'ai souffert d'une envie de pisser importante, et surtout de l'angoisse de ne pas pouvoir assouvir ce besoin, angoisse qui accompagne chez moi les signaux de l'éveil de cette fonction organique. Bon, le temps d'acheter une boîte de bâtonnets d'encens dans une boutique d'objets de piété bouddhiste, et je suis retourné sur mes pas au parc afin de pouvoir m'y soulager.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Y a un tour de parole !