Bon, c'était le dernier du volume. Plus qu'à se procurer le tome 2, cette manie de se faire des séries ! Assez infantile.
Pearl Buck.- Les Fils de Wang Lung.
Nous sommes en mesure de vous le confirmer, la vague de sabotages de la belle réussite des premiers de cordée de la start-up France sévissant actuellement, est pilotée depuis la Chine.
"Il arriva durant le mois suivant une chose telle que Wang le Tigre dans sa présomption ne l'aurait pas crue vraie si on la lui avait racontée. La fièvre de la guerre se répandit dans toute la région [...]. Dans cette fièvre, de petits souffles guerriers naissaient de toutes parts, et les hommes qui étaient oisifs et sans travail ou ceux qui ne voulaient pas travailler et les amoureux de l'aventure et les fils qui n'aimaient pas leurs parents et les joueurs qui avaient perdu au jeu et tous les mécontents profitèrent du moment pour se révéler et faire une démonstration quelconque.
Dans cette région même où Wang le Tigre exerçait maintenant l'autorité au nom du vieux préfet, ces révoltés se réunirent en bandes et ils se donnèrent le nom de Turbans Jaunes, parce qu'ils portaient des lambeaux de jaune autour de leurs têtes, et ils commencèrent à piller le pays. Au début, ils le firent de façon mesquine et timide, montrant des mines [...] farouches et élevant des voix [...] hautes et [...] querelleuses.
Mais ces Turbans Jaunes s'enhardirent à mesure que leur nombre croissait [...]."
Christine Brunet.- Dégâts collatéraux.
Ce livre en est un de la passion d'écrire et de publier française. Acheté dans un petit salon provincial du polar local, il est aujourd'hui retourné à ses origines via le réseau international : il a été déposé dans une poubelle de la gare de Nikko, Japon, le 27 avril 2019. Sans regret, et ça allégeait le sac.
Pour Simenon, z'êtes pas sorti de l'auberge...
RépondreSupprimerSalut Tenancier !
RépondreSupprimerVoui, je crois savoir qu'il fut assez prolifique. Il faudra que je fasse une demande de deuxième vie à l'Administration. Voir d'une troisième parce qu'évidemment, Simenon n'est pas le seul en lice...
Rien n'est simple.
Et dans cette auberge, combien se sont noyés !…
RépondreSupprimer(Mais quelle mouche t'a donc piqué, Wrob, pour ainsi perdre ton temps avec Pearl Buck et cette Christine Brunet — ta première phrase à son propos est en outre incompréhensible ! — alors que tant de promesses de bonheur t'attendent chez Westlake, Manchette ou Brookmyre ???)
Hello George ! L'Auberge aux noyés, c'est une nouvelle que tu apprécies particulièrement ?
RépondreSupprimerTu n'as pas compris ma première phrase ? Relis mieux, plus lentement. Je t'aide ? Le roman s'appelle "Dégâts collatéraux". J'enchaîne, reprenant la lettre des termes du titre (ce qui est une pirouette, quelqu'un de plus présomptueux dirait une figure, certes, le titre étant sensé dans son ensemble signifier autre chose que la signification des termes le constituant, en devenant pour ainsi dire le nom propre de l'ouvrage). Donc "Ce livre en est un [...]" : un quoi ? un dégât collatéral de la passion d'écrire et de publier française. Je ne vois là rien d'incompréhensible.
Quant aux navets qui font partie de mon corpus de lecture, je me fais un point d'honneur de ne pas les rejeter, s'ils me tombent par hasard entre les mains. Point d'honneur névrotique peut-être, une forme de boulimie sans discernement... Mais je trouve un certain intérêt à prendre de temps en temps la température de la nullité, ou du commercial, comme d'ailleurs des ennemis, il faut les connaître. Ne t'étonne donc pas si tu vois apparaître un jour dans ma dose du... je ne sais pas... Edouard Drumont par exemple... ou du Zemmour pour être plus actuel. Comme Pierre Desproges l'exprime quelque part, ce gourmet d'une rare exigence tant au solide qu'au liquide peut, un soir d'imprévoyance, éprouver une grande jouissance à se gaver à la cuiller en bois de cassoulet froid à même la boîte de conserve. Cette jouissance est peut-être un rien pathologique, masochiste qui sait ? Mais je ne prétends ni être un modèle sanitaire ni un canon de vertu. J'aime également parfois m'abandonner au hasard, et ne pas être toujours le patron de ma vie (quand je le décide).
Par ailleurs, en ce qui concerne les diamants purs de la littérature (Westlake, Manchette... Brookmyre je n'en suis pas encore là en revanche, désolé...), tu le sais si tu suis ce blog, je les contemple et les caresse avec délectation, mais lentement, petit à petit, je les déguste, je les savoure. Je n'ai pas hâte d'épuiser trop vite le filon de leurs délices. Et je crains à ne lire que des opus strictement sélectionnés pour leur excellence, de finir par émousser mes papilles littéraires et/ou philosophiques.
Cependant, mon ratio pâture de choix / pâtée pour chien doit quand même être de 95 % / 10 %. En ce moment je lis Casanova et London, cela devrait je pense te plaire davantage.
Tu l'auras compris, je suis plutôt plus littéraire que scientifique, en toute humilité. Je corrige donc mon ratio : 95% / 5%.
RépondreSupprimerDésolé, Wrob, je n'ai guère fait preuve de subtilité : en effet, je ne reliais pas ta phrase au titre ! D'autant que la fin m'a aussi dérouté, avec ce qualificatif, "française", ainsi séparé du substantif "passion" par deux verbes à l'infinitif.
RépondreSupprimerMais je suis loin de penser comme toi que s'en tenir aux bons livres émousse les papilles ou relève de l'élitisme, et il y en a déjà trop pour qu'une vie suffise à tous les lire… Avec Casanova et London, tu es certes en bonne compagnie !
Je n'ai quasi rien lu de Simenon, à part Le relais d'Alsace (encore une histoire d'auberge), de crainte de m'y noyer, justement…
Oui, tu as raison, il y en a déjà trop. Mais je ne sais pas, j'aime bien un petit contrepoint de temps en temps, à lire au second degré, pour me marrer, en vue de détournements ultérieurs, ou avec un intérêt purement documentaire. Peut être un peu de superstition aussi, je me dis que si ce livre est arrivé entre mes mains, il doit y avoir dedans quelque chose qui pourra m'éclairer sur ma vie, même en négatif... Ou pour reposer la corde trop tendue de l'arc de mon esprit, ou reposer mes yeux éblouis par l'aura des chefs d’œuvres... Je ne sais...
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