lundi 27 mai 2019

Nihon yôkoso ! III

Dur le tatami
Froides les douches et chauds les bains,
Partenaires amis.
19 avril 2019

   Les tatamis de l'Aïkikai sont durs, la légende l'enseigne universellement, et lorsqu'on passe de l'autre côté et qu'on est confronté à la réalité, on constate que c'est la vérité, ils sont durs, beaucoup plus durs que les tatamis de chez nous, mais pas seulement, beaucoup plus durs également qu'ailleurs au Japon. Ayant eu le privilège de pratiquer aussi dans quatre autres dojos, ça m'a surpris, les tatamis y étaient aussi moelleux qu'en France. Pour revenir à ceux de l'Aïkikai, pour ceux qui ont vraiment la détermination du samouraï et qui souhaitent se le prouver, il est recommandé d'aller les tester en hiver, il paraît que leur absence d'élasticité y est encore pire. Autre originalité, les douches y sont glacées, depuis toujours, hiver comme été. Autant dire qu'on n'y passe pas trois heures. Et l'hiver j'imagine que rares sont ceux ayant la résistance de s'y confronter. Heureusement, il y a les bains chauds japonais ! Mais ça c'est pour plus tard.
   Ce matin c'est le Doshu ! Je l'aperçois par le guichet de l'accueil vers 6h10, avant le cours, aussi simple que son fils, et en profite pour lui présenter mon cadeau : "O miyage sensei !". Il se lève, l'air un peu surpris, sort de la loge, me remercie et me demande d'où je viens. Apparemment on ne doit pas être nombreux à faire ça, mais je tiens me comporter dans les règles de l'art, et à marquer le coup, donner toute sa valeur à cette rencontre.

6 heures du mat', c'est parti, j'emprunte le chemin du hombu dôjô.



Et là attention...

On peut ressentir une légère déception face au bâtiment, surtout quand on a en tête la majestueuse architecture des temples bouddhistes ou des sanctuaires shinto qui foisonnent dans ce pays.

Mais ici, on reste dans la simplicité. C'est à l'intérieur que ça se passe, en profondeur, par la sueur et la découverte de l'autre. Débutants au premier étage, avancés au deuxième.

   Deuxième cours, de 8 à 9, avec Irie sensei.


   9h30 : p'tit dèj' !

Notez le réseau inextricable des fils électriques. C'est que Tokyo repose sur une zone sismique : plutôt risqué d'enterrer tout cela.

   L'après-midi, après la sieste, dérive dans Shinjuku.

 Un petit temple shinto près de l'hôtel, juste en retrait du grouillement de Shinjuku.



 Une vue de la station de métro de Shinjuku, la plus grande du monde : 3 millions de passagers quotidiens en comptant ses stations satellites, plusieurs étages, des kilomètres de couloirs et correspondances, une cinquantaine de sorties... J'avoue que je me suis paumé dans ce bordel. Je l'ai évité par la suite.



   Le soir, à l'hôtel, hop ! tout le monde à poil ! Bénédiction des bains japonais, les sentô !

Ne pas oublier sa pièce de 100 yens pour mettre son kimono et sa serviette dans le casier.

Bien se laver sous la douche, c'est déjà un plaisir.

Infuser à chaud. Attention, pour éviter les maux de tête, ne pas rester trop longtemps.

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