lundi 3 juin 2019

Nihon yôkoso ! IV

Métro, RER,
C'est pareil mais différent.
Je suis au Japon !
20 avril 2019

   6 h 30 : Doshu. 8 h : Mori sensei. Celui-ci me sollicite deux fois pour une série de projections lors de sa tournée des pratiquants pendant l'étude. Intimidé mais pas peu fier je suis. Ça va vite et ça chute sec !

Ici Mori sensei ne démontre que les immobilisations.

   Dans la journée, direction Shinjuku station (voir Nihon yôkoso ! précédent) pour prendre un train JR (Japan Railway : au Japon, les trains sont privatisés, il y a donc plusieurs compagnies en plus du métro, pour ce qui est des déplacements urbains ou de banlieue. Mais les correspondances et les équivalences de titres de transport sont assez simples finalement, quand on a compris le truc). Direction Tôkyô, à savoir la gare centrale (intra-muros, banlieue et grandes lignes) de Tokyo. Là aussi, bonjour le contraste. C'est une gare en briques rouges construite en 1914, au charme vieillot, au pied d'une jungle de gratte-ciels. Mais attention, si la gare ne paye pas de mine, elle abrite une véritable fourmilière, un labyrinthe de galeries (marchandes, évidemment) et de couloirs évoquant une ville souterraine. 

   Pour commencer, avec la collègue montpelliéraine encore là pour deux ou trois jours, on cherche la fameuse "Râmen street", du nom de ces soupes de nouilles de blé japonaises au poisson ou à la viande (j'avoue que j'ai abandonné mes velléités végétariennes là-bas) assaisonnées de miso ou de sauce soja. Las ! vues les queues aux portes des petits restos, on s'est rabattu sur une escalope panée à la japonaise. Avec double ration de riz, jambon à cornes ! 

   Et après on est allé faire un tour autour du palais impérial.

En sortant de la gare on tombe sur les tours jumelles du Marunouchi building. L'avenue au milieu mène au palais impérial.

La gare rétro. Tiens, il fait meilleur vers l'est...














On ne peut pas rentrer, il y a un "locataire" (qui s'apprêtait d'ailleurs à déménager quelques jours plus tard pour céder la place à sa progéniture masculine, décidément...).

2 commentaires:

  1. ... en fait le film s'intitule : Dodeskaden !

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  2. Ah ok ! C'est un autre film de Kurosawa ! Mais c'est bien la même thématique que les Bas-fonds. Je ne l'ai pas encore vu celui-ci. J'espère qu'ils l'ont à l'espace audiovisuel de la bibli. Oh ! dis-donc, je lis que suite à l'échec commercial du film et les critiques, Kurosawa a fait une tentative de suicide...

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Y a un tour de parole !