Pierre Gauthé est un tromboniste et guitariste français surnommé Kropol.
Trombone du groupe Têtes Raides, il est également derrière la console pour l'enregistrement de l'album Not dead but bien raides. C'est à un concert de Têtes Raides que Manu Chao et Daniel Jamet l'invitent à rejoindre en 1989 la Mano Negra. Il y restera jusqu'à leur séparation en 1994. Par la suite il crée son groupe, Kropol et ses amis. Il poursuit sa route avec différents groupes comme l'Occidentale de Fanfare, les Castafiore Bazooka, P18, Edgar de l'Est et Les Escrocs avant de rejoindre définitivement les Têtes Raides à partir l'album Fragile.
Allez, un peu d'intimité, parce que s'il s'agit seulement de faire du copier-coller à partir de Wiki, un blog n'a que peu d'intérêt. Sachez que Wroblewski éprouve une tendresse particulière pour les Têtes raides. Pourquoi ? Il les a écoutés vers la fin de sa cuite d'environ 15 ans, sans savoir que c'était eux. En fait il avait piqué une cassette à son frère, néo-breton fêtard bien intégré des Côtes d'Armor très au fait de l'actualité musicale populaire de la jeunesse, contrairement à lui, Wrobly, resté bloqué sur Léo Ferré et la chanson rive gauche. Il ignorait quels artistes s'exprimaient sur cette cassette, avait vaguement cru que la face A était occupée par un groupe de rock armoricain, Casse pipe ou quelque chose comme ça. Cela ne l'empêcha pas de l'écouter, peut-être pas en boucle, mais souvent, à l'époque sa discothèque n'était pas si fournie dans son rez-de-chaussée solitaire de la Porte de Clichy, et internet n'existait pas encore, du moins pas chez lui. Il s'est avéré, mais il ne l'apprit que bien plus tard, après avoir repris forme humaine, tout l'éthanol évaporé, qu'il y avait les Têtes raides en face A, et Mano Solo, le fils du lieutenant du patron de presse réac Philippe Val en face B. Très noir, ce Solo, rien à voir avec la gouaille bon enfant de Han, pas fait pour tirer vers le haut un alcoolique dépressif solitaire, mais W. en a gardé tout de même, et peut-être pour cela aussi, cet écho d'une période de sa vie infernale mais perdue à jamais, un grand attachement aussi. Les Têtes raides, en revanche sont plutôt optimistes, en général (pas dans la reprise du magnifique poème de Stig Dagerman Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, certes), dynamiques, entraînants, même si les sujets évoqués peuvent être graves. Par la suite, W. s'est procuré un certain nombre de leurs albums et les écoute toujours avec plaisir. Il ne les a en revanche jamais vus en concert. Quand à Kropol, il ignorait jusqu'à ce jour son existence. Il remercie donc Dror du blog Entre les oreilles (voir ci-contre) de le lui avoir fait connaître.
- Raul Ornelas Bernal.- L'Autonomie, axe de la résistance zapatiste.
La formation et le fonctionnement des communes autonomes rebelles zapatistes (Municipios Autonomos Rebeldes Zapatistas, Marez) illustrent l'envergure de la lutte zapatiste sur le terrain de la transformation sociale. Ces municipalités rebelles reposent sur un regroupement territorial qui tient compte de liens historiques divers : l'appartenance à une ethnie, les travaux communautaires, la situation géographique, les relations d'échange. A la différence des divisions territoriales arbitraires des communes "officielles", les communes rebelles sont le résultat des affinités existant chez leurs habitants. Une telle rupture constitue un défi radical lancé au pouvoir, en ceci qu'il fait passer le conflit de la sphère politique à la question primordiale du contrôle du territoire. Les hauts magistrats les plus rétrogrades, au niveau local comme dans l'ensemble du Mexique, ont voulu répondre à ce défi en invoquant le "séparatisme" et les dangers d'une balkanisation que représente selon eux cette exigence d'autonomie. Il n'est donc pas inutile de rappeler que les zapatistes luttent "pour être reconnus comme indigènes et comme Mexicains".
Se lit en consommant la bonne came mexicaine
Pour des textes plus récents (j'ai toujours un paquet de trains de retard, un vrai escargot), lire aussi ici et/ou là. Egalement des idées de sorties et un vaste choix de loisirs.
Soutien inconditionnel.
- Antoine de Baecque.- Le Club des péteurs.
Pour décompresser, même si un peu court et futile face au magnifique exemple d'humanité telle qu'elle devrait être évoquée supra, et quand il nous incombe plus que jamais de souffler nous-mêmes notre forge.
La belle [...] se dégagea encore en criant : "Non, tu ne me la mettras pas..." Mais en faisant ce mouvement, elle lâcha un pet, non pas un pet vulgaire, mais un pet au son cristallin qui provoqua chez elle un rire violent et nerveux. Sa résistance alors se relâcha, ses cuisses s'ouvrirent...
7000 tonnes de fer furent employées, 7 000 000 de kilogrammes. Pour montrer l'économie judicieuse, on suppose la Tour réduite à trente centimètres de hauteur, en conservant le même rapport du poids à sa dimension. Elle devrait alors peser 7 grammes, le poids d'une feuille de papier à lettres. Un cylindre, dont la base envelopperait les quatre pieds de la Tour, et la contiendrait en entier dans sa hauteur, engloberait un volume d'air dont le poids serait supérieur à celui de l'acier employé. Enfin la masse du fer, fondue en une plaque uniforme, couvrant le carré formé par la base, de 125 mètres de côté, n'aura plus qu'une épaisserur de 6 cm. Raymond Duchamp-Villon.
Alors je pose la question : qu'est-ce que ça peut foutre ?
Révision : le roi des cuivres graves est un des instruments les plus anciens, on le trouve dès le XVème siècle, ou plutôt son ancêtre, la sacqueboute (sacquer et bouter = tirer et pousser), déjà avec un long tuyau courbé dont une partie repose sur l'épaule et une coulisse que l'on actionne. Très important à toute l'époque Renaissance et baroque pour la musique religieuse (que des mécréants comme nous peuvent aujourd'hui kiffer par pure concupiscence de bêtes sécréteuses de désir que nous sommes, tout en nous exaltant des émotions intimes, humaines ou cosmiques qu'elle peut nous procurer). Par exemple à Venise où il se mêle au cornet pour créer un véritable cœur de cuivres.
Écoutons le en 2014 dans cette Canzon à huit n°8 pour ensemble de cuivres de Giovanni Gabrieli par les Sacqueboutiers de Toulouse.